« Et s’il y avait de l’ordre au sein du désordre qui nous entoure ? » : les réponses du CNRS

« Et s’il y avait de l’ordre au sein du désordre qui nous entoure ? » : les réponses du CNRS

« Et s’il y avait de l’ordre au sein du désordre qui nous entoure ? » : les réponses du CNRS

Le Journal du Centre national pour la recherche scientifique commence par un rappel sur la notion de désordre : « Les physiciens vous diront que le désordre est partout. Il dessine aussi bien le cours du café à la Bourse, que le repliement des protéines à l’origine de la diversité du vivant ».

« Ce sont, par exemple, les particules d’un nuage qui change perpétuellement de forme. Si parfois rien ne semble justifier le comportement macroscopique de cet amas de gouttelettes en suspension, il existe en réalité une multitude d’interactions complexes à plus petite échelle qui en sont responsables. Est-ce là le reflet d’un ordre sous-jacent, d’une loi cachée dans le désordre ? », se demande le CNRS.

Les exemples et les espoirs sont nombreux. En voici un exemple : « L'apprentissage automatique permettra de découvrir des structures invisibles à l’œil nu à côté desquelles nous sommes passés jusqu’à présent et qui viendront enrichir les modèles prédictifs existants ».

« Dans le cas du traitement de données d’imagerie par résonance magnétique, l’analyse de texture peut servir à détecter et à localiser des zones tumorales au sein du cerveau », ajoute le Centre.

Le cas de l’intelligence artificielle est emblématique : « L’algorithme trouve une valeur idéale pour un million de paramètres, mais on ne sait pas ce qu’il est en train de faire, l’expliquer, le contrôler, etc. Nous avons besoin de justifier ses décisions pour vraiment prendre en compte ses recommandations dans des cas pratiques sensibles », explique Marc Mézard, directeur de l’École normale supérieure et spécialiste de la physique statistique.

Il faut donc que la théorie parvienne à rattraper la pratique qui a avancé à pas de géants au cours des quinze dernières années. Le CNRS est optimiste : « Peut-être suffira-t-il d’une toute petite idée pour initier des découvertes phénoménales qui nous permettront de mieux comprendre l’environnement très désordonné qui nous entoure »

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