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En huit mois, l’Arcom a bloqué 1922 services illégaux

Le 26 septembre à 10h12

Dans un bilan publié cette semaine, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) affirme que cette année 2024 « marque un tournant dans la lutte contre le piratage des retransmissions sportives ».

Elle rappelle qu’elle est pleinement engagée dans la lutte contre le piratage sportif, « et particulièrement contre la retransmission illicite en direct sur internet de compétitions sportives ». Sur les huit premiers mois de l’année (janvier à août), 1922 services illégaux ont ainsi été bloqués à la demande de l’Arcom.

C’est bien plus qu’en 2023 où il était question de 1 544 services bloqués sur l’année complète et sans commune mesure avec 2022 puisque l’Arcom avait adressé aux FAI des demandes de blocage pour 772 services.

Cela concerne des sites illégaux de live streaming et de plus en plus de services d’IPTV. Sur le mois d’aout, 396 services ont été bloqués, dont 362 étaient de l’IPTV.

Il faut dire que le mois d’août était celui de la reprise de la Ligue 1 et des frictions entre les amateurs de foot et le principal détenteur des droits de diffusion des matchs, DAZN, sur fond de hausse des prix. Les boîtiers IPTV et les diffusions illégales sur des canaux tels que Telegram avaient connu des hausses importantes.

L’Arcom rappelle au passage qu’un nouveau « dispositif est ouvert aux titulaires du droit d’exploitation audiovisuelle sur une compétition ou une manifestation sportive ». Il « tient compte de l'urgence inhérente aux retransmissions audiovisuelles en direct de manifestations sportives ("live streaming"), le préjudice étant, dans cette situation, instantané et irréversible ».

Le 26 septembre à 10h12

Commentaires (4)

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L’Arcom rappelle au passage qu’un nouveau « dispositif est ouvert aux titulaires du droit d’exploitation audiovisuelle sur une compétition ou une manifestation sportive ». Il « tient compte de l'urgence inhérente aux retransmissions audiovisuelles en direct de manifestations sportives ("live streaming"), le préjudice étant, dans cette situation, instantané et irréversible ».
Comme quoi, quand on veut une justice rapide, on sait s'en donner les moyens.
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Ici, l'ARCOM ne rend pas la justice. C'est pour cela qu'elle va vite.
En particulier, il n'y a pas de contradictoire qui est la base de la justice civile en France.
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Certes. L'arcom ne rend pas la justice mais permet d'accélérer les choses. le "nouveau dispositif" permet de saisir un juge afin d'obtenir le blocage préventif d'un site pour les journées de retransmission de match. Bref, présomption de future culpabilité.
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Oui, le président du tribunal judiciaire peut ordonner des mesures pour bloquer à l'avance et pour un an max les jours figurant au calendrier officiel les diffusions pirates. Et ensuite, ce sont les titulaires des droits qui signalent les services pirates à l'ARCOM qui après vérification demande le blocage à qui de droit (les FAI je suppose).

C'est tout sauf une justice équilibrée puisque ceux dont on bloque les services ne peuvent pas se défendre.

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