C’est la décision d’une juge aux États-Unis. La plainte avait été déposée par le Knight First Amendment Institute, qui veille au respect du Premier amendement de la constitution américaine, relatif à la liberté d’expression.
Trump peut publier des tweets via deux comptes, l’un officiel, l’autre privé. C’est avec le second qu’il bloquait les internautes dont il ne voulait plus entendre parler, comme le ferait n’importe quel particulier.
Mais la question faisait débat : puisque Trump était président, son compte personnel pouvait-il encore être considéré comme tel ? On se souvient notamment qu’un député démocrate, Mike Quigley, avait déposé un projet de loi baptisé « Covfefe Act » pour forcer l’archivage des tweets. Car les messages de Trump sur son compte personnel évoquent le plus souvent la politique mondiale.
Pour la juge, « l’espace interactif » associé au compte personnel du président constitue un « forum public ». À ce titre, il est protégé par le Premier amendement : chacun a droit à la parole. Mieux, les comptes bloqués doivent être débloqués.
Commentaires (4)
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j’attends impatiemment la réponse de Trump à ce jugement. Va t’il bloquer le compte twitter de la juge? " />
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La juge n’a émis aucune sanction, ni délai pour prise en compte. Trump doit bien se marrer.
Sinon, il reste la possibilité de “muter” quelqu’un : il peut lire les tweets de Trump, mais ne peut pas interagir avec lui.
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