@KP2
Le rejet est très simple : systemd fournit désormais des services, alors qu’il était sensé s’occuper uniquement du lancement de ces derniers. Et là, fini le principe KISS avec sa séparation claire et nette - systemd empiète désormais dans différentes parties du système : gestion des logins/sessions, du temps, des liens réseaux, du DNS, etc.
Sous Ubuntu, vous rajoutez à ça canonical qui s’amuse avec son netplan inutile, son chrony qui casse les pieds, ou ses snaps, et je comprends très bien que ceux qui recherchent à faire un simple serveur préfèrent rester sur une distribution légère. Plus vous rajoutez des couches, plus vous augmentez les angles d’attaque. Et s’emmerder à chaque fois à retirer les démons et services inutiles des uns ou des autres, ça prend la tête à force, et ce n’est pas à la portée d’un débutant qui découvre l’OS - il faut déjà une certaine expérience et un certain historique pour bien “juger” de ce que l’on doit garder ou enlever.
Bref, autant un utilisateur lambda n’en aura rien à foutre, autant pour un administrateur, c’est parfois chiant et chronophage de faire le ménage.
Maintenant systemd a aussi ses avantages, on va pas non plus cracher dans la soupe.
La seule chose que je trouve fondamentalement débile, c’est que l’auteur n’ait pas abrégé systemctl en sc, et qu’on soit obligé de se taper un alias… Autant le passage de ifconfig/iwconfig vers ip/iw est une simplification appréciable en ligne de commande. Autant le refus de l’auteur dans ce sens à l’époque me paraît toujours aussi incompréhensible…