Des pistes pour freiner le développement de logiciels espion étatiques
Le 05 août 2022 à 06h33
1 min
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John Scott-Railton, chercheur au Citizen Lab de l’Université de Toronto et spécialiste de la détection des logiciels espion étatiques, propose que les employés du renseignement du gouvernement américain soient interdits « à vie » de travailler pour des « opérateurs offensifs étrangers », relève ITWorld Canada : « Nous ne laisserions pas un scientifique spécialisé dans les armes nucléaires travailler pour un adversaire potentiel dans trois ans. Nous ne devrions pas le faire avec les technologies de piratage. »
Le Congrès a en effet proposé que les employés du renseignement américain ne puissent être recrutés par des « opérateurs offensifs étrangers » pendant « 30 mois après avoir quitté leur emploi », et qu’ils soient tenus pendant cinq ans de produire des rapports obligatoires sur leurs activités.
Scott-Railton était auditionné par le Comité spécial permanent du renseignement de la Chambre sur la lutte contre les logiciels espions commerciaux étrangers tels que Pegasus du groupe israélien NSO.
Il propose également d'exercer des pressions diplomatiques sur les pays devenus « refuges pour l'industrie des logiciels espions », permettant à ce qu'il qualifie d' « entreprises à problèmes identifiés » de prospérer sans réglementation ni surveillance.
Le 05 août 2022 à 06h33
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 05/08/2022 à 06h56
Du bon sens quoi 🙄
Le 05/08/2022 à 13h00
Et on s’interdira de recruter des scientifiques étrangers même s’ils veulent nous aider !
Ah… non. Là c’est bon.
Le 05/08/2022 à 13h35
/mode avocat du diable on
C’est à l’autre pays de prendre des mesures
/mode avocat du diable off