Des bases de données avec 235 millions de profils « publics » trainaient sur le Net

Des bases de données avec 235 millions de profils « publics » trainaient sur le Net

Des bases de données avec 235 millions de profils « publics » trainaient sur le Net

Il n’y a pas que les fuites de données dans la vie numérique, il y a aussi la récupération et l’agrégation d’informations. Cette technique, connue sous le nom de scraping, est généralement interdite dans les conditions d’utilisation des réseaux sociaux, mais cela n’empêche pas certains de l’utiliser. Les chercheurs en sécurité de Comparitech peuvent en témoigner.

Ils sont tombés sur des bases de données librement accessibles, avec des noms, informations de contact et personnelles, images et statistiques sur des services comme Instagram, TikTok et YouTube. Selon l’entreprise, les données proviendraient de la défunte société Deep Social. Comparitech l’a contacté, la demande a été transmise à Social Data qui a fermé l’accès en trois heures.

Un porte-parole de l'entreprise tenait à préciser que « la connotation négative selon laquelle les données ont été piratées implique que les informations ont été obtenues subrepticement. Ce n'est tout simplement pas vrai, toutes les données sont disponibles gratuitement à TOUTE PERSONNE ayant accès à Internet ». Un porte-parole de Facebook indique de son côté que le scraping « constitue une violation flagrante de ses politiques » : « Nous avons révoqué l'accès de Deep Social à notre plateforme en juin 2018 et envoyé un acte juridique interdisant toute nouvelle collecte de données », ajoute-t-il.

Cette affaire est l’occasion de rappeler de bien faire attention aux informations que vous partagez sur les réseaux sociaux.

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