Démission de l’une des cinq dirigeantes de la CNIL belge
Le 10 décembre 2021 à 09h33
2 min
Droit
Droit
Alexandra Jaspar, l’une des cinq personnes qui dirigent l’APD, l’Autorité de Protection des données belge, a choisi de démissionner, après avoir tiré la sonnette d’alarme et dénoncé une APD qui ne serait pas en mesure de remplir ses objectifs légaux, relate la RTBF.
Elle avait déjà, à plusieurs reprises, attiré l’attention de la Chambre, l’autorité de contrôle de l’APD, sur le fait qu’un autre directeur, qui préside aussi l’APD, ainsi que des conseillers sont en conflit d’intérêts, à la fois juge et partie.
A chaque fois, il s’agissait de dénoncer de « graves dysfonctionnement » dont serait affectée l’Autorité de Protection des Données. Selon elle, l’APD « était infiltrée par des personnes qui dépendent du gouvernement. Comment voulez-vous contrôler les organes du gouvernement et des institutions publiques si vous êtes vous-même infiltrés par des membres du gouvernement ou des gens qui travaillent pour le gouvernement ? », interroge Alexandra Jaspar.
« Quand il s’agit d’agir contre des entreprises, l’APD est fonctionnelle. On est même assez sévères », explique Alexandra Jaspar. « Par contre, quand il s’agit de contrôler le respect du RGPD par des institutions publiques, il n’y a plus personne ».
Avertie de la situation, « la Commission européenne confirme, à peu près mots pour mots nos dires dans des courriers assez secs et tranchés envoyés à la Belgique », souligne-t-elle. Le dernier en date a été envoyé le 12 novembre dernier. Il enjoint la Belgique de mettre fin aux irrégularités pour le 12 janvier prochain.
Le 10 décembre 2021 à 09h33
Commentaires (7)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 10/12/2021 à 10h27
Cf. cette autre actu : Next INpact
Je ne sais pas s’il y aura des réactions de Vivaldi…
Le 10/12/2021 à 11h05
J’ai travaillé comme développeur pour une application dans le domaine des soin de santé et de ce que je voyais, c’était toujours les fédérations en tout genre du coté francophone qui devais se battre contre les décisions du gouvernement fédérale pour faire respecter la protection des données personnels
Le 10/12/2021 à 18h28
“Démission de l’une des cinq dirigeantes de la CNIL belge”
Ha ? Il n’y a que des femmes qui dirigent à la CNIL ? Et la parité ?
Le 12/12/2021 à 11h57
On s’en tape ?
Le 12/12/2021 à 17h45
C’est pas faux. La parité, on s’en tape.
Le 13/12/2021 à 19h41
“infiltré par des membres du gouvernement, on nous demande d’être partiaux, et de prendre des décisions totalement illégales” dénonce la directrice de la CNIL Belge sur LN24.
Ça fait penser a l’affaire du SNAF annuairefrancais.fr qui dénonce le vol de 21 millions de données personnelles de Qwant dans un business parallèle en France où la CNIL ferme les yeux, mais se retourne contre le SNAF et “oublie” de mentionner les 10.000 traitements et 4000 preuves de traitement du registre non obligatoires des données d’entrepreneurs, la CNIL qui demandait 40% d’amende du CA annuel du SNAF ( au lieu de 4% maxi) pour 5 entrepreneurs non effacés du fichier INSEE et toujours présents encore à ce jour a l’INSEE et bien d’autres annuaires, 2 ans plus tard.
En France aussi on a des vrais problèmes de corruption ou d’indépendance dans certaines institutions ou autorité judiciaire comme la CNIL FR dans ce jugement SNAF abusif.
La bonne combine, être ami du pouvoir
Le 01/03/2024 à 11h06