De « l'extraordinaire diversité de la vie » aux « nouvelles frontières du vivant »

De « l’extraordinaire diversité de la vie » aux « nouvelles frontières du vivant »

De « l'extraordinaire diversité de la vie » aux « nouvelles frontières du vivant »

Dans son Journal, le CNRS s’intéresse à la vie, au sens large du terme. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de l’année de la biologie (2021-2022) organisée par le CNRS et le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports.

Éric Karsenti, médaille d’or du Centre national de la recherche scientifique en 2015, commence par quelques chiffres :

« Le nombre d’espèces connues s’établit à environ 7,2 millions, parmi lesquelles on recense 6,7 millions d’invertébrés, 80 500 vertébrés et 390 800 plantes. À cela, nous devons ajouter les micro-organismes qui forment la vie invisible de notre planète : il existe plus de 6 millions d’espèces de bactéries, qui s’apparentent plutôt à des catégories génomiques ».

Il ajoute que « caractériser la diversité du vivant sur la Terre est un enjeu fondamental pour connaître notre planète. Il faut avoir conscience que la diversité change tout le temps ! Il s’est produit plusieurs extinctions massives avant nous et à chaque fois, la diversité est repartie dans une autre direction ».

Catherine Jessus, ancienne directrice de l’Institut des sciences biologiques du CNRS, propose un voyage aux « limites du vivant » qui « ne cessent de reculer et posent d’immenses défis aux biologistes ».

« La liste des avancées récentes est impressionnante [elle cite notamment les ciseaux génétiques Crispr-Cas9, ndlr], et pourtant : le champ de ce qu’il nous reste à découvrir ne cesse de s’agrandir... ».

Quels sont les enjeux pour le XXIe siècle ? « Je citerais l’exploration du monde microbien, qui inclut des organismes vivant dans des milieux extrêmes et de nouvelles formes de vie inattendues ; l’étude des moteurs de l’évolution, au-delà des seules mutations génétiques ponctuelles ; le fonctionnement des génomes ».

Commentaires (2)


Merci.
Et ce n’est que le commencement !


Intéressant !



Pour aller encore avant : Thomas Heams (livre “Infravie”) : “la vie est une forme de mise en mouvement adaptative de la matière”



J’ai trouvé ce livre intéressant sur la réflexion de la définition de cette frontière (floue) du vivant et son origine.


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