Covid-19 : l’Inserm se penche sur le cas des mutations du SARS-CoV-2

Covid-19 : l’Inserm se penche sur le cas des mutations du SARS-CoV-2

Covid-19 : l’Inserm se penche sur le cas des mutations du SARS-CoV-2

L’Institut commence par rappeler quelques généralités : « Tous les virus mutent : après avoir infecté nos cellules, ils se multiplient en réalisant des copies d’eux-mêmes. Ce processus n’est pas parfait et les copies peuvent comporter des « erreurs » : les fameuses mutations ».

« Ces mutations peuvent n’avoir aucune conséquence, voire même avoir un effet négatif sur le virus. D’autres en revanche peuvent avoir un impact par exemple sur la transmissibilité du virus ou sur la gravité de la maladie ».

Premières données : « Les données cliniques recueillies jusqu’ici confirmeraient que ce variant possède une capacité accrue de transmission (de 50 à 70% supérieure aux SARS-Cov-2 « classiques ») sans modification significative de sa virulence. Le faible nombre de réinfections identifiées ne permet pas de tirer de conclusions sur l’efficacité de la réponse immunitaire croisée entre ce variant et les virus précédents ».

La bonne nouvelle étant que « en l’état, les chercheurs supposent que les mutations de la protéine Spike ne modifieraient pas de façon majeure sa capacité à être reconnu par le système immunitaire ; les vaccins distribués actuellement resteraient donc efficaces ». Cela reste évidemment à confirmer. 

Il rappelle aussi qu’un « autre variant a également été identifié en Afrique du Sud le 18 décembre 2020, désigné sous le nom de « variant 501Y.V2 ». Il présente également des mutations au niveau de la protéine Spike ».

Enfin, « le SARS-CoV-2 va continuer à muter et dans les prochains mois, d’autres variants pourraient potentiellement émerger », indique l’Inserm. Ce dernier rappelle à juste titre que c’est le cas de tous les virus, rien d’exceptionnel donc.

Commentaires (4)


donc le vaccin est inefficace sur la variante africaine si je comprends bien
déjà que certaines personnes étaient plutôt contre la vaccination ça va pas aidé à les convaincre.


Peu d’éléments pour l’instant sur la variante sud africaine, des estimations indiquent qu’elle réduirait d’un facteur 10 l’efficacité des défenses immunitaires, mais d’un autre côté les vaccins semblent induire une réponse immunitaire très forte qui permettrait de palier cet effet.
Comme toujours, il faudra du temps d’analyse pour en savoir plus, en attendant plus la couverture vaccinale s’étend, moins de mutations sont susceptibles d’apparaître et de se répandre, c’est donc au contraire un encouragement à vacciner le plus possible.


à ce jour on n’en sait rien. Si au final ce virus mute comme celui de la grippe, ça sera compliqué pour la vaccination, mais on n’a pas encore de recul pour savoir si les vaccins actuels sont efficaces à moyen terme, comment parler de mutations qui sont pour l’instant relativement localisées ?



anagrys a dit:


à ce jour on n’en sait rien. Si au final ce virus mute comme celui de la grippe, ça sera compliqué pour la vaccination, mais on n’a pas encore de recul pour savoir si les vaccins actuels sont efficaces à moyen terme, comment parler de mutations qui sont pour l’instant relativement localisées ?




L’avantage du vaccin ARN est ça production. Il est plus facile a produire et plus facile a modifier qu’un vaccin classique qui consomme des milliers d’oeufs chaque année. De plus la covid semble moins muté grâce un système de correction d’erreurs assez efficace et un grand nombre de nucléotides.

Mais moins on attendra mieux ce serra pour la vaccination.


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