Cloud européen : voici Structura-X qui répond « aux standards et exigences de Gaia-X »

Cloud européen : voici Structura-X qui répond « aux standards et exigences de Gaia-X »

Cloud européen : voici Structura-X qui répond « aux standards et exigences de Gaia-X »

28 entreprises européennes de services numériques « ont lancé une initiative visant à développer des services d’infrastructure communs qui répondent aux standards et exigences de Gaia-X », dont Atos, DE-CIX, Deutsche Telekom, IONOS et Vivacom.

« L’objectif commun est de transformer leurs services d’infrastructure existants en écosystème pour assurer la souveraineté européenne des données. Une infrastructure cloud européenne globale est en cours de création », explique le communiqué d’Atos

Ce projet baptisé Structura-X « vient compléter des initiatives spécifiques aux secteurs de l’automobile (Catena-X), de l’agriculture (AgriGaia) et de la finance (EuroDat). Les premières offres conformes à Gaia-X devraient être disponibles d’ici le milieu de l’année ».

« Dans le cadre de cette initiative, Atos, apportera ses solutions et produits de cybersécurité – et son expertise de n°1 européen des services de cybersécurité – en vue d’assurer la souveraineté et la sécurité complètes des solutions d’infrastructure cloud », explique Santi Ribas, responsable des solutions d’entreprise Cloud chez Atos.

Commentaires (2)


Le but de Gaia-X au départ, c’était pas justement de monter une infrastructure cloud 100% européenne, comme ce que veut donc faire Structura-X ? D’après la page Wikipédia, c’est ce que j’en comprends : “GAIA-X est un projet de développement d’une infrastructure de données portant l’informatique en nuage (en anglais : Cloud computing) efficace et compétitive, sécurisée et fiable pour l’Union européenne”.
J’ai de plus en plus de mal à comprendre le but et l’utilité de Gaia-X.



C’est étonnant que Scaleway n’est pas participé à ce projet, eux qui voulaient, si j’ai bien compris, un projet plus européen.


Gaia-X s’est empêtré dans la bureaucratie normative de divers modèles de représentation. Du style essayer de réinventer la roue sur l’authentification des comptes ou encore indiquer comment représenter les sources d’énergies d’un DC.



Martine Gouriet a sa tête est de toute façon une pro du sujet, elle a passé son temps chez EDF a faire externaliser le run et une partie de la conception IT pour un résultat mitigé. En fait traiter tous les aspects sauf le coeur du sujet : Quels services on fournit et comment :mad2:



Scaleway veut un truc concret sans être pollué par les GAFAM.



Maintenant on revoit émerger des alliances diverses, comme orange avec capgemini…



Un simple groupe de travail type IETF est plus efficace pour rédiger du concret exploitable que tous ces montages dont on ne voit rien transparaître.



Le plus triste c’est que tout le monde utilise les mêmes bases, que ça soit un OVH ou un AWS. Des serveurs x86 et maintenant de plus en plus d’ARM. Des hyperviseurs sous Linux, des conteneurs en direct, des services managés fournit avec des fork de solutions open-source qui tournent elles-aussi en container. Typiquement il est probable que 80% du code d’AWS lambda soit le même que l’un des produits dominant le marché. Pareil avec le SQL et le NoSQL, c’est pour ça que MongoDB s’est faché.
Sur la couche réseau VxLAN + EVPN pour tout le monde, et backbone SR-MPLS.
Des outils de compliance qui se copient les uns les autres, voire même permettent de collecter et d’auditer les produits hébergés chez des concurrents.



Bref, tout le monde achète les mêmes meubles ikea et les mêmes outils mais ils sont incapable de vraiment travailler ensemble, malgré ces “annonces”


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