Buzzfeed compte licencier 15 % de ses effectifs
Le 24 janvier 2019 à 09h25
1 min
Économie
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Le média en ligne, surtout connu pour ses articles à vocation virale et les enquêtes de Buzzfeed News, se sépare d’environ 225 personnes. Dans une lettre aux employés, le patron John Peretti affirme que malgré une hausse des revenus à deux chiffres l’an dernier, elle n’est pas suffisante pour éviter des réductions de coûts.
C’est la seconde vague de licenciements en 14 mois, rappelle Recode. La société avait supprimé 100 emplois fin 2017. La nouvelle arrive en parallèle de 800 suppressions d'emplois chez Verizon Media Group (ex-Yahoo, puis Oath).
Le 24 janvier 2019 à 09h25
Commentaires (6)
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Abonnez-vousLe 24/01/2019 à 10h03
10 raisons pour lesquelles Buzzfeed licencie, la troisième va vous étonner.
Le 24/01/2019 à 10h28
Ne pas oublier la fermeture du site FR cet été. Un quinzaine de personnes licenciées me semble-t-il.
Le 24/01/2019 à 12h15
Ca me conforte dans l’idée que je me fais de ce genre de site.
Le 24/01/2019 à 13h45
malgré une hausse des revenus à deux chiffres l’an dernier, elle n’est pas suffisante pour éviter des réductions de coûts.
La phrase qui, si prise au premier degré, est totalement absurde.
Ah mais la version originale est déjà plus… moins… moins hypocrite :
Unfortunately, revenue growth by itself isn’t enough to be successful in the long run
Capitalism in a nutshell.
I’m sending this [email] tonight because I wanted you to hear it from me directly instead of from the press.
Trop sympa le patron !
I’m so proud of what our team accomplished over the last year, including diversifying our revenue, and growing our business double digits
[…]
These are talented people, friends, and valued colleagues, who’ve made huge contributions to our success, and who’ve done nothing wrong
Pas mal celle-là aussi.
Une dernière pour la route :
On a personal note, I’ve never thought about my job as “just business.” I care about the people at BuzzFeed more than anything other than my family
C’est très important, la famille.
Autant… j’comprends la logique de financement et de phase de croissance. Mais apparemment ça se fait dans l’hypocrisie la plus crasse et essentiellement au détriment de personnes, bien réelles. Des gens qui mangent, qui font caca, qui ont un cerveau, qui pensent, qui ressentent des choses, qui ont une famille… même si c’est Buzzfeed :/
C’est « beau » !
Le 24/01/2019 à 14h46
Merci pour les précisions.
Le 24/01/2019 à 18h43
En tant qu’ancien chef d’entreprise, je peux comprendre le besoin de flexibilité des ressources, y compris humaines. Toutefois, il est difficile de ne pas considérer les conséquences sur la vie des individus et de leurs familles par la perte d’un emploi. Ou alors, il faut manquer cruellement d’empathie.
De ce que je comprends de la lettre, le but est d’éviter de lever des fonds, à savoir d’éviter de diluer les parts des actionnaires actuels. Reformulé autrement, il aurait été possible de conserver ces emplois dont on salue l’intérêt, mais au détriment d’une perte de contrôle des actionnaires actuels de la boîte. L’auteur du courrier félicite ses collaborateurs de l’avoir rendu riche, mais préfère les virer pour ne pas avoir à partager cette richesse même pas avec les collaborateurs, mais avec de nouveaux entrants au capital.
Comment éviter ce genre de situations ? Je l’ignore. L’appât du gain est un moteurs économique important. Peut-être serait-il utile de rendre les licenciements plus onéreux ? Ou bien, indépendamment des licenciements, augmenter l’assurance chômage, afin que la transition entre deux emplois puisse se faire sans douleur ?
Je n’ai pas de solution au problème, mais ce courrier fait mal à lire.