Quand Donald Trump a signé deux décrets début août pour interdire TikTok et WeChat (valables 45 jours plus tard), les modalités d’application étaient extrêmement vagues. Comme justificatif, le président brandissait une « urgence nationale » et des risques pour la sécurité du pays.
Alors que la date fatidique approche, le département de la Justice est venu clarifier la situation : il « ne prévoit pas de cibler des personnes ou des groupes qui téléchargeraient ou utiliseraient WeChat à des fins personnelles ou commerciales, et elles ne feraient face à aucune sanction pénale ou civile », comme le rapporte Reuters.
Il ajoute néanmoins que « l'utilisation de l'application pour ce genre de communications pourrait directement ou indirectement être altérée par des mesures ciblées sur d'autres opérations ».
Commentaires (4)
#1
J’ai rien compris
Si on enlève “les personnes ou les groupes qui téléchargeraient ou utiliseraient WeChat à des fins personnelles ou commerciales” il reste qui alors?
#1.1
Ça précise juste que les utilisateurs finaux ne risquent pas de poursuites judiciaires.
#2
J’ai l’impression qu’ils visent les politiques (et administrations)…
pour le reste des gens c’est interdit mais autorisé.
#3
En même temps c’est pas plus mal, parce que c’est très difficile de se passer de WeChat pour comuniquer, même professionnellement, avec les Chinois (qui utilisent vraiment très peu l’email).