Au CNRS, une « étiquette moléculaire » pour la traçabilité des implants médicaux
Le 06 juillet 2018 à 09h36
1 min
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L'annonce peut paraître surprenante, mais il s'agit d'un sujet très important pour le centre national de la recherche scientifique : « Des scandales sanitaires sur des dispositifs médicaux ont montré la nécessité pour des patients de pouvoir remonter l'origine d'implants frelatés responsables de complications cliniques ».
Problème, il n'est pas toujours facile de remonter à l'origine d'un implant, surtout lorsqu'il est resté plusieurs années dans un organisme vivant. La solution des chercheurs permet donc « "d'étiqueter" chimiquement un implant à l'échelle moléculaire ».
Voici le principe de fonctionnement : « les chercheurs ont utilisé des polymères, de grandes molécules composées de deux types de sous-unités de base dont l'enchaînement constitue un code, à l'image des suites de 0 et de 1 en informatique ».
Pour le CNRS, il s'agit d'une avancée significative dans la lutte anti-contrefaçon et la traçabilité de matériaux pour la santé. Les travaux ont fait l'objet d'une publication dans Angewandte Chemie International Edition le 5 juillet.
Le 06 juillet 2018 à 09h36
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 06/07/2018 à 11h26
C’est une très bonne avancée, mais il faudrait aussi travailler à réduire les “erreurs” médicales du style :
Le 06/07/2018 à 11h51
C’est pas vraiment le boulot du CNRS ça ;)
(faudrait surtout arrêter de penser que du personnel de santé travaillant 12h/jour avec peu de jour de repos est une bonne chose " />)
Le 06/07/2018 à 14h10
Ça me rappel ce fait divers. Un chirurgien gravais ses initiales sur les organes de ses patients. " />
Le 06/07/2018 à 14h34
je suis ta mise et relance de 2 " />
Le 06/07/2018 à 14h56
Mouarf " /> excellent !