Des billets de cinquante euros.

Atos préfère l’offre du consortium Onepoint à celle de Daniel Kretinsky

Des billets de cinquante euros.

Le conseil d’administration du groupe Atos a annoncé mardi avoir fait son choix.

Lourdement endettée, l’entreprise avait reçu deux offres de reprises, une de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, à la tête d’EPEI, l’autre par un consortium menée par OnePoint, son principal actionnaire.

Le conseil d’administration a déclaré cette dernière « mieux orientée en matière d’intérêt social de la société ».

Elle bénéficie par ailleurs « du soutien d’un grand nombre de créanciers financiers d’Atos », ce qui doit lui assurer « avec plus de certitude la conclusion d’un accord définitif de restructuration financière ».

Pilier technologique des Jeux olympiques, Atos avait annoncé avoir besoin d’1,1 milliard d’euros de liquidité pour son activité 2024-2025 et chercher à réduire de 3,2 milliards d’euros une dette brute proche des 5 milliards.

L’offre de Onepoint et de ses alliés prévoit un effacement de la dette à hauteur de 2,9 milliards d’euros, à convertir en fonds propres.

Sous réserve de derniers ajustements, elle devrait être assortie de l’apport d’1,5 milliard d’euros sous forme de dette, et d’une augmentation de capital de 250 millions d’euros, au terme de laquelle le consortium détiendrait 21 % des parts du groupe et les obligataires, 9 %.

Commentaires (6)


Les créanciers obligataires ont gagné contre les créanciers bancaires.
Les créanciers obligataires vont même devenir actionnaires (au moins ils n'auront pas tout perdus).
Ferd n'a même pas postulé ?
On a déjà mis tous nos milliards dans Next malheureusement.
Abonnez-vous, et on remettra trois milliards dans Atos au prochain tour de table.
Encore un exemple de société où les problèmes de financiers sont traités comme par magie... Signe que l'on vit dans un monde où la réalité n'est qu'un vaste souvenir pour certains.

Idée pour la prochaine illustration de Flock :
"Putain, fais chier, 18h, je n'ai pas encore trouvé ce que j'allais faire de mes 100 000€ gagnés aujourd'hui..."
Signé : Carlos T.
Modifié le 11/06/2024 à 18h28

Historique des modifications :

Posté le 11/06/2024 à 18h27


Encore un exemple de société où les problèmes de financiers sont traités comme par magie... Signe que l'on vit dans un monde où la réalité n'est qu'un vaste souvenir pour certains.

Idée pour la prochaine illustration de Flock :
"Putain, fais chier, 18h, je n'ai pas encore trouver ce que j'allais faire de mes 100 000€ gagnés aujourd'hui..."
Signé : Carlos T.

c'est franchement pas de la magie c'est carrément de la très haute finance, c'est sur que à notre niveau je suis d'accord ça ressemble à de la " magie ". Perso j'espère juste qu'on va garder nos ressources pour les centres de calculs.
Go $BTC Carlos ! :D
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