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99,93 % des plaintes adressées à la CNIL irlandaise n’aboutissent pas

99,93 % des plaintes adressées à la CNIL irlandaise n’aboutissent pas

Le 29 avril 2021 à 08h16

Malgré un financement de 19,1 millions d'euros, 99,93 % des plaintes adressées à la CNIL irlandaise n’aboutissent pas sur une décision. Le constat dressé par l’initiative noyb, fondée par Max Schrems, a été tiré d’une audition avec la commissaire irlandaise à la protection des données (CPD), Helen Dixon, devant la commission des lois du Parlement irlandais.

« Bien qu’elle ait signalé plus de 10 000 plaintes en 2020, l’autorité ne prévoit que six à sept décisions formelles en 2021, ce qui signifie que seul 0,07 % de toutes les plaintes relatives au RGPD pourraient éventuellement faire l'objet d'une décision formelle ». 

Et Max Schrems d’évoquer, face à ce naufrage, un véritable « triangle des Bermudes ».  

Le 29 avril 2021 à 08h16

Commentaires (25)

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Apparemment, les 19M€ servent à payer le personnel de la CNIL irlandaise afin qu’ils dénigrent le parlement européens et les autres CNIL européennes, mais pas trop à ce qu’ils fassent le boulot qui leur est demandé.



En cherchant un peu, on voit que la CNIL irlandaise dépense aussi beaucoup d’argent en procès contre les demandes des citoyens

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C’est bien simple, c’est à l’ensemble des CNIL « actives » de contourner les designations de chef de file irlandais en se rendant compétent et de sanctionner.



Au niveau des citoyens victimes de ces abus, de saisir les tribunaux au lieu de passer par la CNIL pour faire valoir leurs droits. Les plaintes au pénal permettraient la designation de juges d’instruction pour enquêter et la constitution de parties civiles pour obtenir réparation.



Il faudrait créer une cagnotte et une organisation de défense des victimes de l’atteinte aux libertés car les actions judiciaires ont un coût.

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Comme quoi les lois ne changent pas les cœurs (ou le portefeuille c’est selon)…

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C’est dans la continuité de ce qu’on a accepté et même encouragé via l’UE : Libre circulation des capitaux et systèmes fiscaux et règlementaires agressifs pour attirer les entreprises.



Le bilan ? Des paradis fiscaux au sein même de l’UE qui nous font concurrence dans le marché commun, soit tout le contraire du principe de préférence communautaire.

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La solution serait… de leur couper les transferts de données pour mauvaise application du RGPD mais ce n’est pas possible car ils sont directement au sein du marché unique.



Une sanction doublée d’une décision de justice pour carence dans l’application du RGPD ? L’option existe mais serait très compliqué politiquement et juridiquement, donc rien n’est fait.

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Je serais curieux cela étant de connaître le nombre de plaintes qui aboutissent à une décision chez la CNIL française…

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Certainement plus car paradoxalement la CNIL française est moins bien dotée.

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Tu peux aller sur leur site et regarder leur statistiques, elles sont en open data. Pas beaucoup de condamnations en France (une quarantaine me semble-t-il de mémoire) non plus mais c’est surtout parce que ce qui mène à une sanction c’est un long parcours qui laisse de nombreuses portes aux entreprises pour rectifier le tir.

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Suffit d’aller voir leur rapport annuel (en résumé ici : https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/cnil_en_bref_2019.pdf )
11077 plaintes. Chaque plainte est traitée. Apparemment environ 23 donnent lieu à des actions approfondies, 13 c’est réglé en donnant des indications au plaignant.
48 mises en demeure et 11 sanctions, mais encore heureux que chaque plainte ne nécessite pas une mise en demeure ou une sanction.
Après faut voir ce que c’est qu’ “aboutir”. Ils doivent recevoir de tout comme plainte…

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Quelle tristesse de voir un « passager clandestin » et une divergence entre États, sur les données personnelles.
On en avait déjà sur la fiscalité, sur les taux d’intérêt, voire sur les passeports (Chypre), maintenant c’est le tour des données personnelles.



J’en suis triste en tant qu’Européen.

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Conséquence d’un nombre de règles, de principes et de politiques qui font que l’UE aujourd’hui est un espace de concurrence entre Etat et d’exposition des corps sociaux aux prédations de la mondialisation. A l’inverse de la fausse promesse de protection et d’unité.



C’est la raison pour laquelle nous devons nous en retirer, quitte à emmener d’autres nations avec nous pour construire une autre forme de coopération basée sur d’autres règles.

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Je ne connais pas vraiment de pays qui respecte les dites règles. Le pacte de stabilité et de croissance par exemple : pendant combien d’années la procédure de déficit excessif aurait dû être enclenchée ? L’Allemagne de Merkel préfère ravaler son honneur et sa dignité (sur les Ouïghours ou la défense par exemple) pour le plus grand bien de ses exportations



Mais si les prédictions sont exactes, l’Italie pourrait être le domino qui précipitera la chute de l’Eurozone



De toutes façons la quasi totalité des pays développés ont un énorme problème démographique (vieillissement, chute de la natalité) qui va peser lourdement dans les années qui viennent, vu que les forces vives de l’Europe de l’Est partent à l’Ouest, l’Ouest veut accueillir des migrants, l’Est n’en veut pas, etc. Difficile de voir comment l’Union va tenir…

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Sans compter que l’euro dans sa conception n’a aucune réalité économique et joue dans l’intérêt des exportations allemandes en détruisant l’outil industriel des autres pays : Italie et France en tête.



L’illusion touche à sa fin et nous devrions reprendre les commandes sur notre économie et rebâtir une économie intégrée et socialement bénéfiques à tous les français (et au passage mettre un terme à la non-politique d’immigration originaire de la fin des trente glorieuses et faire ce que tout pays sérieux et souverain fait, une immigration réfléchie, contrôlée et aimant son pays d’accueil).

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Pour l’euro disons qu’on a fixé les règles du jeu au début : mettre fin à l’inflation importante qu’il y avait eu dans les années 1960 à 1980. Ça nécessitait du coup que les économies françaises et italiennes se mettent à la page. Ce qui n’a pas été fait. Parce que bon, je n’ai pas connu cette période, mais à l’époque l’idée c’était : dévaluer c’est un peu tricher quand on ne sait pas être compétitif aux dépens du niveau de vie




L’illusion touche à sa fin et nous devrions reprendre les commandes sur notre économie et rebâtir une économie intégrée et socialement bénéfiques à tous les français


Sans vouloir être méchant c’est de la déclaration de principe sans précision pratique.




au passage mettre un terme à la non-politique d’immigration originaire de la fin des trente glorieuses et faire ce que tout pays sérieux et souverain fait, une immigration réfléchie, contrôlée et aimant son pays d’accueil


Un peu de lecture au passage : ce ne sont pas 5 minutes de perdues et https://francestrategie.shinyapps.io/app_seg/ onglet “Composition sociale et démographique des quartiers” si tu préfères les cartes.



J’avais entendu la proposition de mettre en place des visas payants qui permettraient de « filtrer » les individus à plus haut niveau de revenus, valider que ces gens trouvent un emploi (car ce seraient les entreprises qui payeraient les dits visas+ compétitivité de l’emploi local).
Mais je n’ai pas creusé plus loin.
Le saviez-vous : aux USA les immigrés du Nigéria ont un niveau d’éducation super élevé

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Par soucis de temps je ne répondrai qu’à la dernière partie sur la politique d’immigration.



La solution est assez simple, mettre fin au regroupement familial systématique, mettre en œuvre un système de visa ne pouvant être obtenu que dans nos consulats et ambassades à l’étranger (pas sur le territoire national), demander de prouver un certain niveau financier sur le compte en banque pour obtenir ledit visa, demander de prendre une assurance santé, et réaliser un système de points permettant de bénéficier de certains avantages et calé sur les besoins et le type d’immigration auquel le peuple consent.



Une fois sur place, devoir prouver une situation dans l’emploi pour obtenir un renouvellement et biensûr mise en place d’une politique d’expulsion systématique en cas de situation irrégulière, et prévoir des cas dans lesquels le visa est déclaré caduque et la décision d’expulsion systématique (grosso modo en cas de délit d’une certaine importance et de crime, peine de prison à effectuer dans le pays d’origine et non en France).



Enfin, cours d’apprentissage du français, de la sociabilité et de l’histoire de France obligatoire, et activités culturelles organisées pour favoriser l’assimilation dans la société française.



Cette politique prendra une génération (10-15 ans) pour porter ses fruits, et la nation en aura bien besoin pour reconstruire son unité.

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Tu es au courant que tu t’assois sur des décisions du conseil constitutionnel et du conseil d’État, en plus du droit européen/international ?




Enfin, cours d’apprentissage du français, de la sociabilité et de l’histoire de France obligatoire, et activités culturelles organisées pour favoriser l’assimilation dans la société française.


C’est déjà le cas, mais avec le niveau abyssal de l’école publique ça ne semble pas fonctionner.
En plus entre la ségrégation résidentielle et la fraude généralisée à la carte scolaire, total on a des écoles d’apartheid.



Et ce n’est pas forcément de la faute des immigrés



Demander de s’assimiler c’est gentil, mais s’il n’y a personne avec qui s’assimiler ?




demander de prendre une assurance santé


Ça veut dire fin du monopole de la sécu ? C’est les libéraux qui vont être contents :ouioui: Tous les immigrés qui travaillent payent la CSG/sécu, c’est juste les non-résidents avec l’arrêt De Ruyter de la CJUE. Et il faut attendre environ 3 mois pour avoir une carte vitale (de mémoire)




Cette politique prendra une génération (10-15 ans) pour porter ses fruits, et la nation en aura bien besoin pour reconstruire son unité.


L’immigration n’est qu’une partie du problème sur l’unité « de la nation », cf. l’article sur la sécession des classes favorisées. Je ne vois pas bien en quoi arrêter l’immigration va mettre fin aux CSP+ qui vivent dans une bulle. (lire l’archipel français de Fourquet)

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Le programme dont je te parle ne se fera pas à régime constant, et il va falloir refondre nos institutions, y compris la Constitution, donc les décisions actuelles du Conseil constitutionnel et aux autres engagements internationaux devront être examinés, repris ou rejetés le cas échéant.



Sur le second point, un investissements massif dans l’éducation, une modification des méthodes d’enseignement et une remise à plat du labyrinthe de l’éducation nationale s’impose pour y parvenir.



Personne pour s’assimiler ? que dis-tu ? Je te conseil d’écouter ou mieux de lire ce que nous présente Claire Koç, une femme courageuse dont l’expérience montre que l’assimilation est possible et devrait redevenir la règle : youtube.com YouTube



L’assurance santé, elle doit être nécessaire pour le premier visa, et va de pair avec la nécessité d’avoir les moyens financier de subvenir à ses premiers besoins, comme c’est le cas dans le cadre des visas vacances travail. Une fois que la personne travaille, à commencé à s’assimiler et à payé des impôts, alors elle pourra bénéficier de l’assurance maladie. C’est normal, c’est du donnant-donnant.



L’immigration n’est qu’une partie du problème, mais sa place est loin d’être négligeable, je te renvois d’ailleurs vers la lettre ouverte de ces fameux généraux en retraite qui ont fait tant de bruit récemment, ce qu’ils prennent le courage de dire est important. Et cela fait très peur à nos élites politiques qui se retrouvent mis à nu pour leurs lâchetés, leurs trahisons et leurs incapacités à gouverner la France.

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Equilibrium a dit:


Le programme dont je te parle ne se fera pas à régime constant, et il va falloir refondre nos institutions, y compris la Constitution, donc les décisions actuelles du Conseil constitutionnel et aux autres engagements internationaux devront être examinés, repris ou rejetés le cas échéant.


Ah OK, bon courage parce que ça va être compliqué. On touche aux droits de l’homme. Pas moi qui les ai écrits, hein, mais tant qu’à faire autant dégager la DDHc de la constitution, comme ça il n’y a même plus à faire semblant de la respecter.




Sur le second point, un investissements massif dans l’éducation, une modification des méthodes d’enseignement et une remise à plat du labyrinthe de l’éducation nationale s’impose pour y parvenir.


L’éducation nationale a déjà un budget conséquent et sous-paye ses profs. D’ailleurs elle a du mal à recruter.



Perso je propose le chèque scolaire. Au Royaume-Uni les écoles musulmanes ont d’excellents résultats scolaires. Chiche de faire pareil ?




Personne pour s’assimiler ? que dis-tu ? Je te conseil d’écouter ou mieux de lire ce que nous présente Claire Koç, une femme courageuse dont l’expérience montre que l’assimilation est possible et devrait redevenir la règle : youtube.com YouTube


Pardon je me suis mal exprimé, je voulais dire : pour que les étrangers s’assimilent aux Français, il faut qu’il y ait des Français. Ce sont les derniers qui manquent.
D’ailleurs dans pas mal de cités c’est l’inverse, c’est des blancs « de souche » qui disent wallah et fument des chichas (je caricature). Statistiquement il me semble que le seuil est de 30 % max à grosse maille pour que l’assimilation se fasse. Il n’y a pas les 70 % en face.



Et Claire Koç est plutôt une exception qui a dû traverser un parcours du combattant. (même si elle a eu un courage exceptionnel, gg à elle)




L’assurance santé, elle doit être nécessaire pour le premier visa, et va de pair avec la nécessité d’avoir les moyens financier de subvenir à ses premiers besoins, comme c’est le cas dans le cadre des visas vacances travail. Une fois que la personne travaille, à commencé à s’assimiler et à payé des impôts, alors elle pourra bénéficier de l’assurance maladie. C’est normal, c’est du donnant-donnant.


Ah pardon je n’ai rien compris.
Évidemment si tu pars pour un contrat court tu as une assurance à part (quand j’ai fait un semestre au Royaume-Uni je continuais à payer la sécu pourtant je n’étais pas en France). Si tu travailles plus de 6 mois (le seuil pour devenir résident/domicilié si je ne dis pas de bêtise) je ne vois aucune raison de ne pas être au régime de la sécurité sociale.
Si c’est juste les 6 premiers mois c’est peanuts, hein. Comme dit supra, de toutes façons il faut attendre 3 mois de carence pour être soigné en France, donc à trois mois près il n’y a pas trop de souci.




L’immigration n’est qu’une partie du problème, mais sa place est loin d’être négligeable, je te renvois d’ailleurs vers le lettre ouverte de ces fameux généraux en retraite, ce qu’ils prennent le courage de dire est important. Et cela fait très peur à nos élites politiques qui se retrouvent mis à nu pour leurs lâchetés, leurs trahisons et leurs incapacités à gouverner la France.


La tribune des militaires est bien grandiloquente mais entre les lignes on y voit aussi un échec judiciaire (rappelons qu’elle est sous-dotée, qu’il manque de places en prison et que la récidive est fort élevée) et policier (énorme problème d’encadrement, envoyer les débutants dans les zones difficiles sans qu’ils y vivent, méfiance des populations en raison du racisme desdits policiers, etc.)

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tpeg5stan a dit:


Ah OK, bon courage parce que ça va être compliqué. On touche aux droits de l’homme. Pas moi qui les ai écrits, hein, mais tant qu’à faire autant dégager la DDHc de la constitution, comme ça il n’y a même plus à faire semblant de la respecter.



C’est tout le problème lorsque des normes fondamentales sont inscrites sans que les personnes qui les manient au jour le jour ne soient soumis de quelque manière que ce soit à la volonté démocratique ou dans certains cas à la raison d’Etat (attention à ce point qui est potentiellement le plus dangereux, j’en convient). En effet, dans un contexte particulier, le blocage que peut faire peser ces normes, vide de substance des mesures sensé lutter contre un problème de société, et peuvent ainsi protéger ou faire prospérer des actions et des groupes d’individus qui justement portent atteinte à la sécurité ou à la liberté concrète de nos concitoyens.


C’est là où réside le problème, et ce n’est pas pour rien qu’à l’origine, les textes comme la Convention européenne des droits de l’Homme était dôté (l’est toujours malgré les protocoles ajoutés) de mécanismes d’exemption et de réserves permettant à des Etats signataires de ne pas se soumettre à certaines obligations dans certaines circonstances.



Je crois que ces mécanismes ne fonctionnent plus comme ils devraient l’être, et l’intégration de la CEDH à l’ordre juridique de l’UE a rendu ces mécanismes encore plus impraticables.



C’est pourquoi, lorsque cela est nécessaire, et validé démocratiquement, l’Etat et le gouvernement français, doivent savoir s’opposer à certaines normes contraignantes.



J’ai mis du temps à le comprendre, mais De Gaulle me semble avoir raison lorsqu’il considérait que les Français doivent être les juges en dernier ressort, et non les magistrats quels que soient leurs qualités.



Encore une fois, cette critique n’est pas un blanc seing pour bafouer tout l’édifice juridique, et doit être porté démocratiquement pour refléter les directions librement choisies par nos concitoyens. C’est le principe démocratique de la souveraineté du peuple, ou de la nation (je préfère le premier au second, mais les deux peuvent être légitimes à mes yeux).




L’éducation nationale a déjà un budget conséquent et sous-paye ses profs. D’ailleurs elle a du mal à recruter.



Elle est sous-financée (malgré qu’elle soit l’un des postes budgétaires les plus importants), mais sa structure absorbe trop de moyens et dénie au terrain les possibilités d’expérimentation et de nouveauté par son caractère trop normatif. Je pense qu’il faut clairement revoir l’organisation du monde de l’éducation publique. Par contre, il est clair aussi que ses moyens doivent être augmentées sans compter pour atteindre le niveau nécessaire car l’éducation doit être la priorité fondamentale pour la Nation. Il faut que ces moyens aillent en priorité pour les enseignants, leur formation et leur rémunération, puis dans les locaux.


Par ailleurs, nous devrions réinventer des Ecoles normales pour former ces professeurs qui, aujourd’hui, ont dans la moyenne un niveau bien trop faible pour être des passeurs de savoir.




Perso je propose le chèque scolaire. Au Royaume-Uni les écoles musulmanes ont d’excellents résultats scolaires. Chiche de faire pareil ?



Pas besoin de chèque, la liberté existe aujourd’hui, et l’enseignement privé catholique met en œuvre des tarifs humanistes, limités et s’adaptant aux moyens de chacun. Pas besoin de chèque pour affaiblir l’éducation publique.



Pardon je me suis mal exprimé, je voulais dire : pour que les étrangers s’assimilent aux Français, il faut qu’il y ait des Français. Ce sont les derniers qui manquent. D’ailleurs dans pas mal de cités c’est l’inverse, c’est des blancs « de souche » qui disent wallah et fument des chichas (je caricature). Statistiquement il me semble que le seuil est de 30 % max à grosse maille pour que l’assimilation se fasse. Il n’y a pas les 70 % en face.



C’est une vraie question et derrière se cache la démographie, et donc l’imposition d’une culture et une façon de vivre dominante. Là dessus, il faut agir sur le critère n°1, démographique (comme le Danemark qui met en place des seuils maximum de population non-européenne dans ses quartiers populaires, je crois qu’il s’agit de 30% également) et faire de l’éducation sur le critère n°2 avec la création d’internats à destination de ces quartiers, et un service régalien dès l’âge de 16 ans, pour inculquer des valeurs à l’ensemble des jeunes français et créer également des liens et une mixité sociale et identitaire. Pourquoi pas envoyer ces jeunes pendant 1 an auprès des pompiers, de la gendarmerie, de la police, des services de santé et autres services publics régaliens et créer ainsi une réserve nationale en cas de crise. De même, cela permettrait d’ouvrir des passerelles de recrutement autre que le niveau déplorable des recrues actuelles dans certaines écoles de police par exemple.


C’est aussi une façon d’affirmer la place et l’autorité de l’Etat et du service public.




Et Claire Koç est plutôt une exception qui a dû traverser un parcours du combattant. (même si elle a eu un courage exceptionnel, gg à elle)



Ah pardon je n’ai rien compris. Évidemment si tu pars pour un contrat court tu as une assurance à part (quand j’ai fait un semestre au Royaume-Uni je continuais à payer la sécu pourtant je n’étais pas en France). Si tu travailles plus de 6 mois (le seuil pour devenir résident/domicilié si je ne dis pas de bêtise) je ne vois aucune raison de ne pas être au régime de la sécurité sociale. Si c’est juste les 6 premiers mois c’est peanuts, hein. Comme dit supra, de toutes façons il faut attendre 3 mois de carence pour être soigné en France, donc à trois mois près il n’y a pas trop de souci.



Quand vous faites du Vacances Travail en France, vous n’êtes pas couvert par l’assurance maladie (vous ne devez pas être une charge pour votre pays d’accueil), donc vous devez souscrire une assurance spécifique. Faisons la même chose pour les gens qui viennent légalement chez nous durant une première période.



La tribune des militaires est bien grandiloquente mais entre les lignes on y voit aussi un échec judiciaire (rappelons qu’elle est sous-dotée, qu’il manque de places en prison et que la récidive est fort élevée) et policier (énorme problème d’encadrement, envoyer les débutants dans les zones difficiles sans qu’ils y vivent, méfiance des populations en raison du racisme desdits policiers, etc.)



Pour cela, il faut déjà reconnaître la situation et les problèmes posés, mais ça nos gouvernants se sentent paralysés et sont dans le déni. Ils préfèrent laisser prospérer la drogue et les trafics tout en assurant un minimum d’aides sociales et mettre un grand tapis sur le problème.


Sur le plan des moyens, il faut prélever des impôts, et ne pas appliquer des critères de convergence économiques sans fondements (règles de Maastricht), non plus que de jouer au ruissellement à notre version de la Tax Reform de Reagan avec 30 ans de retard…

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Je reprend mon commentaire :



C’est tout le problème lorsque des normes fondamentales sont inscrites sans que les personnes qui les manient au jour le jour ne soient soumis de quelque manière que ce soit à la volonté démocratique ou dans certains cas à la raison d’Etat (attention à ce point qui est potentiellement le plus dangereux, j’en convient). En effet, dans un contexte particulier, le blocage que peut faire peser ces normes, vide de substance des mesures sensé lutter contre un problème de société, et peuvent ainsi protéger ou faire prospérer des actions et des groupes d’individus qui justement portent atteinte à la sécurité ou à la liberté concrète de nos concitoyens.



C’est là où réside le problème, et ce n’est pas pour rien qu’à l’origine, les textes comme la Convention européenne des droits de l’Homme était dôté (l’est toujours malgré les protocoles ajoutés) de mécanismes d’exemption et de réserves permettant à des Etats signataires de ne pas se soumettre à certaines obligations dans certaines circonstances.



Je crois que ces mécanismes ne fonctionnent plus comme ils devraient l’être, et l’intégration de la CEDH à l’ordre juridique de l’UE a rendu ces mécanismes encore plus impraticables.



C’est pourquoi, lorsque cela est nécessaire, et validé démocratiquement, l’Etat et le gouvernement français, doivent savoir s’opposer à certaines normes contraignantes.



J’ai mis du temps à le comprendre, mais De Gaulle me semble avoir raison lorsqu’il considérait que les Français doivent être les juges en dernier ressort, et non les magistrats quels que soient leurs qualités.



Encore une fois, cette critique n’est pas un blanc seing pour bafouer tout l’édifice juridique, et doit être porté démocratiquement pour refléter les directions librement choisies par nos concitoyens. C’est le principe démocratique de la souveraineté du peuple, ou de la nation (je préfère le premier au second, mais les deux peuvent être légitimes à mes yeux).



L’éducation nationale a déjà un budget conséquent et sous-paye ses profs. D’ailleurs elle a du mal à recruter.



Elle est sous-financée (malgré qu’elle soit l’un des postes budgétaires les plus importants), mais sa structure absorbe trop de moyens et dénie au terrain les possibilités d’expérimentation et de nouveauté par son caractère trop normatif. Je pense qu’il faut clairement revoir l’organisation du monde de l’éducation publique. Par contre, il est clair aussi que ses moyens doivent être augmentées sans compter pour atteindre le niveau nécessaire car l’éducation doit être la priorité fondamentale pour la Nation. Il faut que ces moyens aillent en priorité pour les enseignants, leur formation et leur rémunération, puis dans les locaux.



Par ailleurs, nous devrions réinventer des Ecoles normales pour former ces professeurs qui, aujourd’hui, ont dans la moyenne un niveau bien trop faible pour être des passeurs de savoir.



Pas besoin de chèque, la liberté existe aujourd’hui, et l’enseignement privé catholique met en œuvre des tarifs humanistes, limités et s’adaptant aux moyens de chacun. Pas besoin de chèque pour affaiblir l’éducation publique.



C’est une vraie question et derrière se cache la démographie, et donc l’imposition d’une culture et d’une façon de vivre dominante. Là dessus, il faut agir sur le critère n°1, démographique (comme le Danemark qui met en place des seuils maximum de population non-européenne dans ses quartiers populaires, je crois qu’il s’agit de 30% également) et faire de l’éducation sur le critère n°2 avec la création d’internats à destination de ces quartiers, et un service régalien dès l’âge de 16 ans, pour inculquer des valeurs à l’ensemble des jeunes français et créer également des liens et une mixité sociale et identitaire. Pourquoi pas envoyer ces jeunes pendant 1 an auprès des pompiers, de la gendarmerie, de la police, des services de santé et autres services publics régaliens et créer ainsi une réserve nationale en cas de crise. De même, cela permettrait d’ouvrir des passerelles de recrutement autre que le niveau déplorable des recrues actuelles dans certaines écoles de police par exemple.



C’est aussi une façon d’affirmer la place et l’autorité de l’Etat et du service public.



Quand vous faites du Vacances Travail en France, vous n’êtes pas couvert par l’assurance maladie (vous ne devez pas être une charge pour votre pays d’accueil), donc vous devez souscrire une assurance spécifique. Faisons la même chose pour les gens qui viennent légalement chez nous durant une première période.



Pour cela, il faut déjà reconnaître la situation et les problèmes posés, mais ça nos gouvernants se sentent paralysés et sont dans le déni. Ils préfèrent laisser prospérer la drogue et les trafics tout en assurant un minimum d’aides sociales et mettre un grand tapis sur le problème.



Sur le plan des moyens, il faut prélever des impôts, et ne pas appliquer des critères de convergence économiques sans fondements (règles de Maastricht), non plus que de jouer au ruissellement à notre version de la Tax Reform de Reagan avec 30 ans de retard…

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Equilibrium a dit:


Je crois que ces mécanismes ne fonctionnent plus comme ils devraient l’être, et l’intégration de la CEDH à l’ordre juridique de l’UE a rendu ces mécanismes encore plus impraticables.


Après au risque d’être cynique il est possible de bafouer pendant un temps plus ou moins court plus ou moins long les décisions de la CEDH.
La constitution et la conventionnalité par contre c’est plus compliqué.
Es-tu en mesure de garantir l’absence d’abus si tu modifies brusquement les passages protecteurs de la constitution ?




Par ailleurs, nous devrions réinventer des Ecoles normales pour former ces professeurs qui, aujourd’hui, ont dans la moyenne un niveau bien trop faible pour être des passeurs de savoir.


tu sais que c’est la décision, sous Sarkozy sauf erreur, de faire passer le niveau exigé de licence à master qui a fait chuter les candidatures pour devenir professeur ? Pourquoi faire un bac+5 pour un tel salaire ? Du coup les vides sont comblés par des contractuels en masse, avec les résultats qu’on sait : youtube.com YouTubehttps://atlantico.fr/article/decryptage/ces-recrutements-hasardeux-que-genere-la-penurie-de-profs-en-france-jean-paul-brighelli-olivier-vial-pierre-duriot https://www.liberation.fr/france/2018/10/29/face-a-la-penurie-l-ecole-parfois-contrainte-d-embaucher-n-importe-qui_1688685/
c’est effarant



La désaffection du métier est globale en Europe et au Canada (je n’ai pas cherché ailleurs), au fait, ce n’est pas franco-français. Ce n’est pas rouvrir des écoles normales primaires (qui s’appellent apparemment IUFM désormais) qui va y changer grand’chose.




Elle est sous-financée (malgré qu’elle soit l’un des postes budgétaires les plus importants), mais sa structure absorbe trop de moyens


On est d’accord sur le constat. Par contre sur les solutions, non, cramer plus de pognon ne va pas aider.




Pas besoin de chèque, la liberté existe aujourd’hui, et l’enseignement privé catholique met en œuvre des tarifs humanistes, limités et s’adaptant aux moyens de chacun. Pas besoin de chèque pour affaiblir l’éducation publique.


Alors d’une part pour moi les enfants musulmans athées, juifs, n’ont pas vraiment leur place dans des écoles catholiques. (logique, non ? ) et y sont essentiellement parce que les écoles publiques ne répondent pas à leur demande
Ensuite elles sont cappées à 20 % environ des élèves, il n’y a pas de place pour tout le monde.
De plus tout le monde n’y a pas accès, pour des raisons financières, sociales, etc.
D’autre part le mot de vocabulaire “humaniste” est revendiqué par les athées et les anticléricaux, donc lol en parlant d’enseignement confessionnel
Si la liberté que tu proposes c’est le seul choix entre les écoles catholiques et les écoles du gouvernement prétendument neutre et protecteur et que bizarrement les parents athées juifs et musulmans choisissent la deuxième option pour leurs enfants alors oui clairement je souhaite laisser à toutes les personnes possibles la possibilité de choisir autre chose.
Quand même une membre du gouvernement qui reçoit le prix de la franc-maçonnerie de la laïcité préfère mettre ses filles dans une école catholique plutôt que l’école publique laïque, oui, je souhaite le libre choix de fuir les écoles de l’État.



Je réaffirme qu’il devrait être possible d’ouvrir des établissements d’enseignement musulman sans bâtons dans les roues. Tout le monde y trouverait son compte : les musulmans auraient une éducation musulmane de qualité (cf le Royaume-Uni vs ici où leur échec scolaire est important), les finances publiques s’en trouveraient mieux (cf la cour des comptes, le privé coûte moins cher que le public).




C’est une vraie question et derrière se cache la démographie, et donc l’imposition d’une culture et d’une façon de vivre dominante. Là dessus, il faut agir sur le critère n°1, démographique (comme le Danemark qui met en place des seuils maximum de population non-européenne dans ses quartiers populaires, je crois qu’il s’agit de 30% également)


Ah oui mais on était déjà à 37,4 % des mineurs en 2017 en IDF qui sont d’origine extra-européenne, il n’y a pas les 70 % restants (et encore on ne compte pas les deuxième génération). En 2015 c’était 36,6, si c’est linéaire on en est à 39 % cette année et en assumant médiane= moyenne et supposant une augmentation linéaire c’est 42,6 chez les 0-an. Mon calcul a une énorme marge d’erreur, mais je ne suis pas seul à faire ce genre de constat.



Du coup il faut déporter massivement les immigrés franciliens en province dans les villes où il n’y en a pas encore beaucoup ? S’ils étaient répartis de façon uniforme dans les unités urbaines de plus de 100k habitants, ils feraient déjà 30 %. Du coup on les envoie à la campagne, là où les opportunités d’emplois sont pires ?




Quand vous faites du Vacances Travail en France, vous n’êtes pas couvert par l’assurance maladie (vous ne devez pas être une charge pour votre pays d’accueil), donc vous devez souscrire une assurance spécifique. Faisons la même chose pour les gens qui viennent légalement chez nous durant une première période.


pourquoi pas, après tout financièrement c’est l’épaisseur du trait de crayon.




faire de l’éducation sur le critère n°2 avec la création d’internats à destination de ces quartiers, et un service régalien


Et s’ils ne veulent pas y aller ? cf code civil sur l’autorité parentale et article 43 de la constitution. Je le sais, j’avais travaillé sur l’article Wikipédia sur le service national universel il n’y a pas longtemps.



Par ailleurs, pour une asso des bénévoles pas volontaires et qui n’en ont rien à cirer c’est une malédiction.




Ils préfèrent laisser prospérer la drogue et les trafics tout en assurant un minimum d’aides sociales et mettre un grand tapis sur le problème.


Les aides sociales sont énormes en France, et la politique de prohibition de la drogue est un échec. Une politique type Youth in Iceland et une dépénalisation quelle qu’en soit la forme semble plus appropriée.




Sur le plan des moyens, il faut prélever des impôts, et ne pas appliquer des critères de convergence économiques sans fondements (règles de Maastricht),


Les prélèvements obligatoires sont déjà les plus élevés de l’OCDE en France et le budget n’a pas été à l’équilibre depuis 40 ans. Il faudrait peut-être regarder du côté de la façon de le dépenser ?



Les critères de déficit/dette publique/inflation ne sont pas là pour faire joli : quand on a une monnaie commune il faut se mettre d’accord sur les mécanismes monétaires, etc. C’est grâce/à cause de la BCE et ses taux à 0 que les États empruntent pour pas grand’chose. Si tu veux sortir des critères du pacte de stabilité et de croissance, ok, mais alors il faudra sortir de l’euro au risque de voir la charge de la dette exploser.

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Un budget à l’équilibre ne sert à rien et le niveau de dépense publique adéquate dépend de la nature de l’économie, des institutions et de l’histoire sociale de chaque pays.



L’allemagne est industrielle et exportatrice, elle a connu un trauma inflationniste et a un attachement très fort à l’épargne (en plus d’être protestante majoritairement), pour ce pays, les déficits sont difficiles à tolérer. Et puis l’Allemagne bénéficie des autres plans de relance qui font tourner ses exportations.



La France était un pays industriel et son economie est tirée par la consommation, et est historiquement construite autour de son Etat.



Elle a donc besoin d’un plan de relance très important pour éviter de perdre les 10 prochaines années en stagnation et se retrouver plus pauvre qu’elle ne l’était.



Tant pis pour les deficits, qu’est ce que 10 points de PIB de deficit quand cela permet de recréer des filières industrielles françaises et de soutenir l’economie pour 10 ans ? Ca permet de se mettre sur une bonne trajectoire, ca règle des problemes sociaux, ca lutte contre la desertification des territoires et ça genere par l’impôt des recettes pour l’Etat !



Pour y parvenir, il faut y aller franc jeu et mettre s’il le faut l’avenir de l’Europe et la présence de la France en son sein sur la table.



Nos conditions techniques et politiques avec déficit autorisé à la clef ou le blocage et l’explosion de l’UE avec sortie de la France.



Pour l’euro specifiquement, nous devons en sortir, quitte à proposer une monnaie d’echange exterieure parallele.

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Equilibrium a dit:


Tant pis pour les deficits, qu’est ce que 10 points de PIB de deficit quand cela permet de recréer des filières industrielles françaises et de soutenir l’economie pour 10 ans ?


Oui sur le papier, si la croissance est forte, l’augmentation du PIB absorbera sans problème les déficits.
Mais si ça ne se produit pas ?
La croissance potentielle de la France est faible. On va cramer de l’argent que l’on a pas pendant 10 ans pour une hausse faible du PIB et on va se retrouver dans la situation italienne à avoir une austérité permanente pour juste tenir les budgets à cause de la dette accumulée.
La Belgique traîne un lourd boulet (merci Guy Mathot au passage), je te garantis que ce n’est pas un bon calcul.
La croissance est pas mal liée à la démographie, au niveau de développement actuel (croissance de rattrapage) et à la situation des voisin : comme la majorité des pays de l’OCDE sont au bord du précipice démographique et qu’on ne voit pas vraiment de gros relais de croissance à l’horizon…




ca règle des problemes sociaux, ca lutte contre la desertification des territoires


Ou alors les gens vont encore plus s’entasser en ville et ça ne résoudra pas les problèmes sociaux. Personne ne va ouvrir des usines à Arnac-la-Poste (j’ai pris un village avec un nom rigolo à moins de 1000 habitants, je n’ai rien contre lui en particulier) ,et ça ne résoudra pas les problèmes structurels : https://www.research.natixis.com/Site/fr/publication/jMb3B8Mvv_9bN6pWBktfJqgpnrliRjdqEH1liRsWu4s%3D




Nos conditions techniques et politiques avec déficit autorisé à la clef ou le blocage et l’explosion de l’UE avec sortie de la France.


De toutes façons l’Europe va vers une sale situation, je suis encore tombé l’autre jour sur la divergence des dettes publiques européennes : https://www.fipeco.fr/commentaire/Les%20finances%20publiques%20des%20pays%20de%20la%20zone%20euro%20en%202020 divergence des dettes publiques




Pour l’euro specifiquement, nous devons en sortir, quitte à proposer une monnaie d’echange exterieure parallele.


Et si jamais les déficits se creusent, les taux d’intérêts augmentent et ta monnaie se déprécie tu fais comment pour tenir le budget ?
Un budget en déséquilibre c’est soit emprunter pour le boucler soit il n’y a plus de sous pour payer les fonctionnaires, pensions ou aides sociales.
L’euro est une contrainte, certes, mais ça permet d’éviter de faire n’importe quoi avec la monnaie

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Une dette d’un Etat se roule plus que se rembourse, elle se dévalue aussi.



Ce sont ces leviers de politique économique qu’il faut retrouver, sans cela, point de salut.

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une dette se dévalue si elle est libellée dans la monnaie que tu dévalues. Si on ne fait pas confiance à ta monnaie, tu empruntes en devises, comme l’Amérique latine qui a ses dettes libellées en dollars.



Et il est beaucoup plus avantageux de s’endetter en euros au taux actuel ( certains États s’endettent à des taux négatifs : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Pourquoi-est-il-possible-d-emprunter-a-taux-negatifs-dans-certains-pays—33048813/ ). Avec les dizaines voire centaines de milliards du plan de relance tu as suffisamment d’argent pour financer tes projets.



Mais comme dans la fable de la fontaine, quand la bise viendra (si les taux remontent), il ne faudra pas crier famine (il faudra être capable de tenir son budget sans recourir à un endettement incontrôlable)

99,93 % des plaintes adressées à la CNIL irlandaise n’aboutissent pas

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