Le CNRS revient longuement sur les neutrinos, des particules élémentaires « atypiques »
Le 13 novembre 2018 à 09h41
1 min
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« Parmi toutes les particules élémentaires qui constituent la matière, les neutrinos sont les plus mystérieuses » explique le Centre national de la recherche scientifique.
L'existence des neutrinos a été prédite en 1930, puis confirmée en 1956. Depuis, les scientifiques multiplient les expériences pour en apprendre davantage. S'ils ont découvert de nombreuses propriétés de ces particules, « bien des questions les concernant demeurent encore aujourd’hui, dont les réponses promettent de révolutionner nos connaissances sur la matière et l’Univers », excusez du peu.
Problème, ils se font relativement discrets : « Produits au cœur des étoiles lors des réactions de fusion nucléaire, ou dans l’atmosphère sous l’effet de la collision des rayons cosmiques, les neutrinos sont à la fois très abondants mais aussi très discrets : ils interagissent si peu avec la matière qu’ils traversent tout sur leur passage ».
À titre d'exemple, des « milliards de neutrinos nous traversent toutes les secondes sans produire le moindre effet, et seul un neutrino sur dix milliards traversant la Terre parvient à interagir avec un atome ».
Le 13 novembre 2018 à 09h41
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 13/11/2018 à 10h12
Plot twist : les électro-sensibles sont en fait neutrino-sensibles ! " />
Le 13/11/2018 à 10h12
Ma question pourra peut-être passée pour un peu naïve, mais serait-il théoriquement possible d’extraire de l’énergie de ces neutrinos ? J’imagine qu’ils transportent eux-mêmes très peu d’énergie et le fait qu’ils traversent la matière rendrait la tâche particulièrement ardue en vue d’un quelconque “récupération”.
Le 13/11/2018 à 12h48
Pour extraire de l’énergie il faut interagir avec la matière, les neutrinos ne le faisant pas…
Le 13/11/2018 à 13h59
Les neutrinos interagissent avec la matière !
Ils sont juste très petit et passent entre les atomes ou même entre les électrons et les noyaux vu qu’ils ne sont pas sensible à l’interaction forte.
Ce serait comme lancer un grain de sable dans l’espace qui ne soit pas sensible à la gravité et attendre que ca touche quelque chose.
Le 14/11/2018 à 13h36
Pas suffisamment pour qu’on puisse exploiter leur mouvement, c’est ce que je voulais dire.