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Le CNRS et d’autres lancent Vigie-cratère, une plateforme de « science citoyenne »

Le CNRS et d'autres lancent Vigie-cratère, une plateforme de « science citoyenne »

Le 07 novembre 2019 à 09h08

Le but de l'opération est simple : « Prendre part à la recherche de cratères dus à des chutes d’astéroïdes et aider ainsi les scientifiques à mieux comprendre l’histoire de la Terre ». Le CNRS est accompagné du Muséum national d’histoire naturelle, de l’Institut de recherche pour le développement et de l’Université Paris-Saclay.

Il s'agit du 3e volet du programme de sciences participatives Vigieciel. Ce dernier s'adresse à tout le monde et s'inscrit dans le cadre « du projet 65 millions d'observateurs financé dans le cadre du PIA (programme des investissements d’avenir) qui vise à développer des programmes de sciences participatives en mettant à disposition de tous des outils qui facilitent et étendent la participation ».

« Depuis, les chercheurs ont pu confirmer l’existence de près de 200 structures d’impacts. Mais voilà : comme l’a montré une étude allemande récente, si la plupart des cratères de plus de 6 km de diamètre ont probablement tous été découverts, il resterait encore à découvrir plus de 90 cratères de 1 à 6 km, et plus de 250 inférieurs à 1 km », explique le CNRS.

Trois interfaces avec autant de niveaux d'analyses sont proposées. « La première propose de chercher des structures circulaires sur des images topographiques tirées au hasard parmi les 200 000 disponibles ». « La seconde interface de Vigie-cratère permet de ré-analyser les structures ainsi préalablement repérées par d’autres utilisateurs ».

Enfin, la troisième « propose aux voyageurs et aux personnes vivant à proximité d’une structure d’impact identifiée, de se rendre sur place et de prendre des photos du paysage et des roches au niveau de l’éventuel cratère d’impact, puis d’enregistrer ces clichés ».

Enfin, Sylvain Bouley, spécialiste des impacts au laboratoire Géosciences Paris-Sud et derrière Vigie-Cratère, précise que « si un jour une des structures repérées par le public fait l’objet d’une publication scientifique, son découvreur amateur sera cité parmi les auteurs de l’étude ».

Le 07 novembre 2019 à 09h08

Commentaires (4)

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« si un jour une des structures repérées par le public fait l’objet

d’une publication scientifique, son découvreur amateur sera cité parmi

les auteurs de l’étude »



Quelqu’un pour expliquer au monsieur que ce type de récompense ne permet pas de s’adresser au plus grand nombre ?

Je sais qu’en général c’est compliqué a imaginer quand ça ne s’applique pas a soi-même mais l’effort ne devrait pas être insurmontable pour quelqu’un d’aussi intelligent.<img data-src=" />

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j34n-r0x0r a écrit :



Quelqu’un pour expliquer au monsieur que ce type de récompense ne permet pas de s’adresser au plus grand nombre ?

Je sais qu’en général c’est compliqué a imaginer quand ça ne s’applique pas a soi-même mais l’effort ne devrait pas être insurmontable pour quelqu’un d’aussi intelligent.<img data-src=" />







Bah, pour un non-chercheur, ça peut être sympa d’être co-auteur d’une publication scientifique.


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Oh oui j’imagine qu’on s’en contenterait sûrement si on pouvait accéder aux publications gratuitement.<img data-src=" />



Sa phrase je la traduirais par “Donnez moi des roches dans lesquelles vous suspectez la présence d’or et je vous promet de vous remercier publiquement lors d’une réunion en comité restreint.”



(cadeau)

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C’est pourtant comme ça que sont remerciés les chercheurs <img data-src=" />.



Et je suis au courant des problèmes avec les sociétés d’édition.

Heureusement, ça commence à bouger un peu (HAL, Researchgate, épi-journaux, sci_hub…)

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