Amnesty International réclame l’abandon des poursuites visant Julian Assange
Le 21 février 2020 à 09h10
2 min
Droit
« Les autorités américaines doivent abandonner toutes les accusations d’espionnage et autres chefs d’accusation visant Julian Assange dans le cadre de la demande d’extradition qu’elles ont déposée, afin de permettre sa libération rapide ».
Amnesty International lance un nouvel appel alors que l’audience d’extradition s'ouvre à Londres ce 24 février. « Si ces accusations ne sont pas abandonnées, les autorités britanniques doivent veiller à ce que Julian Assange ne soit pas extradé vers les États-Unis, où il serait exposé au risque de subir de graves violations des droits humains ».
L’intéressé risque outre-Atlantique jusqu’à 175 ans de prison, en raison de la publication de documents secrets sur Wikileaks « qui pointaient de possibles crimes de guerre commis par l’armée américaine ». Pour l’ONG, « ce n’est rien de moins qu’une vaste offensive contre le droit à la liberté d’expression ».
Elle craint un effet dissuasif chez les journalistes qui viendraient à révéler de nouvelles pièces, et avant tout un procès inique aux États-Unis. Amnesty International a lancé une pétition mondiale pour réclamer l’abandon de ces accusations.
De son côté, Éric Dupond-Moretti, avocat français chargé de la défense d’Assange, va déposer officiellement une demande d’asile politique.
Le 21 février 2020 à 09h10
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 22/02/2020 à 09h45
#1
J’aimerais bien que, pour une fois, on accueille un lanceur d’alerte du numérique. Mais je n’y crois pas…
Le 22/02/2020 à 11h03
#2
Il n’est pas lui-même un lanceur d’alerte.
Le 23/02/2020 à 21h56
#3
Le plus étrange étant que les journalistes dépositaires des documents de Snowden n’ont pas été inculpés.
Le 25/02/2020 à 09h23
#4
Le 25/02/2020 à 09h34
#5
Non. Il est poursuivi pour espionnage : obtention et diffusion d’informations classifiées. Ce sont éventuellement ceux qui lui ont fourni ces informations qui sont des lanceurs d’alerte, mais pas lui.
Le 25/02/2020 à 10h35
#6
Ok.. j’ai l’impression qu’on joue sur les mots : forcément un lanceur d’alerte va diffuser des documents qui sont privés/classifiés/secret défense/etc. On peut appeler ça comme on veut, et le chef d’accusation peut porter le nom que les E.U. souhaitent, à mes yeux ça reste un lanceur d’alerte.
C’est pas pour rien que l’accusation refuse de se placer sur le terrain du journalisme/lanceur d’alerte, mais bel et bien sur celui de l’espionnage.
Le 25/02/2020 à 10h47
#7
Perso, je ne joue pas sur les mots. Les mots ont un sens et je les utilise toujours du mieux que je peux en fonction de leur signification.
Si tu préfères donner un sens différent aux mots et dire des choses fausses, ne t’étonne pas que l’on te reprenne.
Par exemple, tu parlais de trahison, et on ne lui reproche pas cela, ce serait d’ailleurs étrange puisqu’il n’est pas citoyen des USA.
Le 25/02/2020 à 13h11
#8
Le 25/02/2020 à 14h31
#9
Snowden et Manning sont des lanceurs d’alerte, Assange non.
Les différentes définitions de l’expression sont plus bas dans l’article wikipedia. Assange ne correspond pas à cela entre autre parce qu’il ne révèle rien lui même et que ce que wikileaks publie n’est en aucun cas des informations obtenues dans le cadre de son travail.
Enfin, il me me semble pas “animé de bonnes intentions”.
Le 25/02/2020 à 15h06
#10
Ok, je pense que je comprends mieux, merci.