Au CNRS, « diagnostiquer la résistance aux antibiotiques grâce à l’intelligence artificielle »
Le 24 février 2021 à 12h18
1 min
Sciences et espace
Il s’agit d’une application mobile « capable de faciliter le diagnostic de l’antibiorésistance, enjeu majeur de santé publique », explique le CNRS. Elle a été développée par une pléiade d’acteurs (Université d’Évry, CEA, CNRS, Médecins Sans Frontières, hôpital Henri-Mondor AP-HP) coordonnés par la Fondation MSF.
Elle « sera utilisable gratuitement partout dans le monde par les personnels de santé après sa validation clinique et l’obtention de la certification CE ». De plus amples informations et les « résultats démontrant la faisabilité technique d’une telle application » sont disponibles dans cette publication de Nature Communications.
Le 24 février 2021 à 12h18
Commentaires (6)
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Abonnez-vousLe 24/02/2021 à 10h07
#1
Quand on voit l’état lamentable de la recherche au pays de Pasteur, bureaucratique, suradministrée et infoutue de développer un malheureux vaccin anti-virus chinois, on est en droit de se moquer de toute mention « enjeu majeur de santé publique » tellement cette expression galvaudée est juste devenue un talking point obligé des élites, ou qui se pensent comme telles.
Ici l’application ne fait rien de ce qui est prétendu dans un titre typiquement exagéré et buzzwordique : elle se contente de mimer ce qui est déjà pratiqué à l’hôpital mais en ajoutant 10 % d’erreur sur les tests automatiques et 2 % d’erreur en manuel. Aucune info ou diagnostic supplémentaire n’est généré, seulement plus d’erreurs. Le traitement n’est même pas de l’IA au sens moderne du terme puisque c’est un banal système expert.
Enfin démontrer une faisabilité technique n’a rien à voir avec démontrer une quelconque utilité.
Le 24/02/2021 à 14h27
#1.1
Je ne vois pas ce que l’état de l’administration française a à voir avec l’absence de résultats de ces pauvres chercheurs français.
Le 24/02/2021 à 16h32
#1.1.1
L’absence de résultat est la conséquence directe de la bureaucratie. Pour avoir passé mon doctorat dans une de ces officines (pas la pire), c’est effarant : la recherche est principalement réalisée par les étudiants non payés pendant que les DR s’occupent de la paperasse et de la nécessaire pêche aux financements privés pour compenser l’essentiel des budgets alloués qui ont été engloutis par la pyramide administrative.
En fait le modèle de gestion est calqué sur celui du territoire : des strates et des strates de technocratie pendant que les esclaves font le boulot (à la paillasse).
Oui, et c’est bien mon point : le titre de la publi est enflé hors de proportion avec le but réel (qui est tout à fait louable par ailleurs).
Le 24/02/2021 à 18h57
#1.1.2
Ah oui , je n’avais pas compris le sens de ton message. Mea culpa
Le 26/02/2021 à 10h24
#1.1.3
Ok, sauf que L’Institut Pasteur est un centre de recherche biomédicale international. Et on ne peut pas dire qu’ils sont improductifs.
Le 24/02/2021 à 14h42
#1.2
Ce qui tombe plutôt bien vu que la cible n’est absolument pas l’hôpital occidental qui possède effectivement déjà ces pratiques :
This paper introduces a fully offline mobile application (the App hereafter) capable of analyzing disk diffusion ASTs and yielding interpreted results, operating entirely on a smartphone. The need of such an application was identified by Medecins Sans Frontieres (MSF), who often operates in low and middle income countries (LMIC) where AST is difficult or impossible to implement. The MSF Foundation brought together the people and skills needed for this application to be developed, truly believing that the App can have a great impact on the fields where MSF operates and the global fight against AMR.