Le monstre s’apprête à devenir le deuxième plus gros supercalculateur en Europe, après LUMI en Finlande, et le quatrième au monde, après Frontier aux États-Unis et son dauphin, Fugaku au Japon. Nous l'évoquions récemment dans notre article consacré aux supercalculateurs européens.
Leonardo a été développé par Atos, en partenariat avec NVIDIA. Il totalise 3 500 processeurs Xeon, 14 000 GPU A100 de NVIDIA, comporte 4 992 nœuds de calculs Ice Lake d’Intel, 100 Po de stockage, pour une puissance globale de 249 PFLOPS à terme, et de 175 PFLOPS pour l’instant.
Sa construction s’est faite dans le cadre de l’initiative European High Performance Computing Joint Undertaking (EuroHPC JU), un projet d’infrastructure mutualisée de calcul intensif dont l’objectif est d’atteindre l’exascale, autrement dit l’obtention d’un supercalculateur exaflopique.
Leonardo a bénéficié d‘un cofinancement de l’Europe et de plusieurs États membres : Italie, Autriche, Grèce, Hongrie, Slovaquie et Slovénie. Le projet prévoit notamment de pouvoir faire évoluer sa puissance et ses capacités dans les années à venir, notamment en lien avec l’informatique quantique.
Leonardo, qui vient d’être livré à l’Italie par Atos, est hébergé et géré par le consortium universitaire Cineca. Un ordinateur quantique viendra se greffer à l’ensemble dans le courant de l’année prochaine, l’architecture de Leonardo, nommée MSA (Modular Supercomputing Architecture), permettant de tels échanges via un réseau câblé.
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