Le Centre national d'études spatiales (CNES) a lancé le 10 novembre dernier un appel d'offres de « Démonstration d’un service de fourniture de données de Surveillance maritime » et de « détection des émissions de radiofréquence (RF) depuis l'espace » qui « vise à monitorer les abords des câbles sous-marins français », relève La Lettre A :
« L'appel d'offres du CNES, lancé en partenariat avec Bpifrance, sera clos le 13 décembre. Il prévoit un montant maximal de 18 millions d'euros sur trois ans, prélevés sur les 1,5 milliard d'euros du volet spatial de France 2030. Cela permettra d'identifier les bateaux, dont les radars produisent ces signaux, à l'approche des infrastructures sous-marines. »
L'objectif est en effet de « surveiller des bandes de 100 km centrées sur les câbles sous-marins, particulièrement sur les 51 câbles connectant la France », soit une surface à surveiller « estimée à 40 millions de kilomètres carrés », qui devra être monitorée quotidiennement :
« Outre les enjeux liés aux câbles internet sous-marins, le marché intègre une surveillance en matière de flux migratoires, piraterie, trafics et des plateformes offshore au sein de la Zone économique exclusive (ZEE) française, de la Manche, du canal du Mozambique et du golfe de Guinée. »
Un service de surveillance ponctuelle devra en outre répondre à des « besoins express, liés à une urgence sur une zone délimitée [...] de 400 kms x 400 kms ou de 1000 kms x 1000 kms », ou « en vue du suivi d’un navire cible ou au long d’une trajectoire définie ».
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