Nouvelle offres Shadow : Blade presse ses clients de faire un choix

Nouvelle offres Shadow : Blade presse ses clients de faire un choix

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David Legrand

Publié dans

Hardware

04/11/2019 14 minutes
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Nouvelle offres Shadow : Blade presse ses clients de faire un choix

Passée l'euphorie de l'annonce, Blade doit organiser sa nouvelle précommande géante et préparer le terrain pour de nouveaux serveurs, encore en cours de conception. Et pour ne pas prendre trop de risque, la société a posé un ultimatum à ses clients : une semaine pour choisir leur nouvel abonnement. Sinon ? 

La semaine dernière, Blade dévoilait les nouvelles offres de son service de PC dans le cloud : Shadow. Une bonne nouvelle pour les clients puisque les tarifs de la machine actuelle (Boost) seront divisés par deux au lancement des abonnements « Next Gen », en février prochain.

Ceux qui veulent plus de performances sont également servis. En effet, avec les niveaux Ultra et Infinite ils peuvent avoir plus de mémoire, des CPU avec plus de cœurs et/ou des fréquences plus élevées. Côté carte graphique, on passe à des équivalents de GeForce ou Titan RTX. Pour ce qui est du stockage, il peut grimper jusqu'à 1 To.

Tout cela pour un tarif compris entre 13 et 50 euros par mois, selon la puissance et l'engagement. Une option de stockage additionnel jusqu'à 2 To étant proposée. Une présentation alléchante qui, comme toujours, nécessite que l'on s'attarde sur certains détails. Pourtant, les clients de Shadow n'ont guère le temps : la jeune société leur demande de choisir avant demain soir à 23h59 l'abonnement qu'elle ne pourra leur fournir qu'en février.

Un empressement qu'elle justifie par le besoin de prévoir les serveurs à commander.

Un changement d'offre pas anodin côté technique

Car si Blade annonce que son modèle est pensé pour être rentable, il l'est sur le fil, surtout avec la baisse des prix initiés pour mieux faire face à l'arrivée des concurrents tels que Stadia, « gratuit » ou à 9,99 euros par mois.

Même s'il ne s'agit que d'un service de jeu là où Shadow donne accès à un PC complet sous Windows, il faut un peu plus marquer la différence pour s'opposer à la puissance de frappe de Google. Surtout que ce point n'est pas forcément perçu comme un avantage par tous, puisqu'il nécessite d'entretenir la machine là où Stadia sera « click & play ».

Depuis des mois, Blade négocie donc avec ses partenaires pour repenser la conception de ses serveurs et leur déploiement. Equinix est rejoint par OVHcloud, qui accueillera les deux nouvelles offres Ultra/Infinite. C'était le sens de la présence d'Octave Klaba à la conférence de presse d'annonce. La troisième machine, Boost, continue pour le moment d'exploiter les baies créées avec 2CRSI, avec la configuration et les datacenters actuels.

Shadow Offre 2019

Officiellement, c'est pour profiter des capacités du français à se déployer partout dans le monde avec un savoir-faire sans commune mesure. Mais c'est exactement cet argument qui avait été évoqué lors du choix d'Equinix. Un détail ne manque d'ailleurs pas de piquant : les nouvelles offres sont pour le moment réservées à l'Europe.

Les États-Unis n'y auront droit que dans un second temps sans qu'aucune date précise n'ait été donnée. Pourtant, OVHcloud y est présent depuis quelques années maintenant. Blade met en avant le fait que ce nouveau partenariat lui ouvre une porte supplémentaire, sans exclusivité, mais cela va surtout complexifier son fonctionnement interne.

Car lorsqu'un utilisateur décidera de passer d'un niveau d'abonnement à un autre, ses données devront potentiellement être migré d'un datacenter Equinix à OVHcloud ou inversement. Une procédure qui prendra un certain temps, que devra attendre le client en bout de chaîne.

D'ailleurs, un autre sujet pose question dans les modifications opérées : une telle baisse de prix ne devrait-elle pas en impliquer côté matériel pour continuer d'assurer la rentabilité, surtout pour l'offre la moins chère ? Pas pour le moment, notamment parce que l'objectif est justement de réutiliser les serveurs exploités depuis l'année dernière. Puis Blade reste en phase de conquête d'abonnés et de levées de fonds (100 millions d'euros depuis sa création).

Mais à terme, cela pourrait changer, notamment pour renforcer la densité. Actuellement, un nœud accueille deux Xeon E5-2667 v3 (8C/16T) et quatre Quadro P5000, pour quatre clients disposant de quatre cœurs et d'un GPU dédiés chacun. L'intérêt de la startup pour réduire ses coûts sur Boost serait de passer à deux fois plus d'utilisateurs par nœud, avec des CPU16C/32T. Mais il faut réussir à faire rentrer huit cartes graphiques et assurer un refroidissement suffisant.

C'est là que le savoir-faire d'OVHcloud pourrait prendre tout son sens. La société doit d'ailleurs déjà trouver une solution pour recycler les composants de son premier datacenter créé il y a deux ans en région parisienne, notamment les GeForce GTX 1070 qu'elle utilisait à cette époque. Seront-elles revendues d'occasion en ligne ? « Blade y pense », nous souffle un proche du dossier. Rien n'a pour le moment été annoncé.

Des serveurs toujours en cours de conception

La composition des machines est, elle, en train d'être finalisée. C'est tout l'objet d'un test qui doit être mené depuis des semaines auprès de 450 clients qui ont postulé à la rentrée et ont été sélectionnés depuis, mais il n'a cessé d'être repoussé. Il est finalement attendu pour le 7 novembre prochain.

Ils serviront alors de cobaye pour savoir si les choix opérés jusqu'à maintenant ont été les bons ou si des ajustements sont nécessaires, notamment du côté de la configuration logicielle. Car côté matériel, Blade est en dernière ligne droite et semble avoir décidé de presque tous les composants.

Les GPU seront ainsi des Quadro RTX 5000/6000, présentées comme des équivalents de GeForce RTX 2080 et Titan RTX afin de ne pas faire fuir les joueurs qui ne sont pas très au fait de leur composition. Pourtant, cette différence est tout à leur avantage puisque ces cartes intègrent 16 et 24 Go de GDDR6, bien plus que les 8/11 Go des GeForce.

Pour le stockage, qui pose souci depuis ses débuts, la société nous a dit avoir testé presque toutes les solutions du marché, sans réussir à trouver son bonheur. Les 256 Go de base fournis à chaque client sont donc du SSD, offrant de bonnes performances. Tout le reste, présenté comme du stockage « HDD » est une solution hybride développée en interne qui permet de monter en capacité à moindres frais avec des performances d'un bon niveau.

Shadow Serveurs Pub
Les serveurs affichés par Blade dans sa vidéo de promotion

Les CPU, eux, sont toujours des Xeon d'Intel. Pour le moment, il s'agit de modèles de la série W 3200, qui seront ceux utilisés lors des tests. Est-ce que ce seront ces puces qui seront utilisées de manière définitive au lancement en février ? Personne n'a pu nous le confirmer pour le moment, les discussions étant encore en cours.

Lors de nos échanges avec les équipes de Blade, nous avons senti comme une crispation sur le sujet, notamment lorsque nous évoquions notre déception du choix effectué pour Infinite. On y trouve en effet 32 Go de mémoire et un équivalent de Titan RTX, des caractéristiques presque excessives, contrastant avec les six cœurs à 4 GHz du CPU. On se retrouve au niveau d'un Ryzen 5 3600X à 260 euros ou d'un i5-9600K à 230 euros. Pas très « haut de gamme ».

Pourtant, Intel dispose de tout ce qu'il faut à son catalogue pour grimper jusqu'à 28 cœurs. Pourquoi donc ne pas aller au-delà pour faire un peu plus baver les clients pour qui le prix n'est pas un problème ? « Il faut pouvoir faire rentrer ça dans le modèle économique de la société » nous confie un proche du dossier. Les processeurs d'Intel sont ainsi le parent pauvre de l'offre, une position que le géant de Santa Clara doit apprécier... 

Pourquoi Blade n'a donc pas misé sur AMD, ses Ryzen/EPYC et autres Radeon ? Les réponses peuvent être diverses : de la faible disponibilité d'équipes chez le texan pour suivre de tels projets, notamment en France, à la difficulté pour un acteur comme Blade de changer radicalement de fournisseurs alors que la virtualisation est une technologie sensible, nécessitant d'optimiser les couches matérielles et logicielles. Surtout lorsque l'on fait tout soi-même. 

Officiellement, c'est parce que l'équipe a pleine satisfaction de ses partenaires actuels et historiques... qui doivent tout de même lui consentir de sérieuses remises pour que tout tienne dans 13 à 50 euros par mois.

Les clients pressés de faire leur choix

Mais malgré cela, il ne faut pas se louper. Shadow compte actuellement 70 000 clients et ne sait pas exactement combien vont décider de rester sur l'offre actuelle, désormais moins chère, et combien vont migrer sur les nouveaux serveurs hébergés chez OVH. L'équipe veut donc quantifier le nombre nécessaire pour chaque niveau d'abonnement.

Pour cela, une méthode un peu cavalière a été mise en place. En effet, outre le buzz fait autour de la conférence de presse, un email a été envoyé aux clients mardi dernier, dans l'après-midi. Les nouvelles configurations y sont présentées, mais il fallait être attentif à un détail :

« Tu peux dès à présent choisir ta future config (qui est aussi ta config du futur) depuis ton espace personnel. Avec ce choix, tu trouveras forcément celle qui te correspond ! Attention cependant : tu as jusqu’au 5 novembre 2019 à 23h59 pour te décider sur LA config qui comblera ton expérience gaming à partir de février prochain !  »

Un message similaire est affiché dès la connexion du client à son interface de gestion. Celle-ci n'est d'ailleurs plus accessible tant qu'aucun choix n'a été fait. Pas plus qu'on ne peut commander de nouveau Shadow classique. Désormais, tout passe par la précommande pour 2020. Une fois la procédure effectuée, un email de confirmation est envoyé, un suivi est disponible dans l'interface client. Il est possible d'annuler une précommande si vous le souhaitez.

Une semaine pour décider de la machine qui vous sera livrée d'ici trois mois. Et sinon ? Et que se passe-t-il pour le stockage additionnel ? Quand les clients bénéficieront-ils du nouveau tarif ? Peut-on changer d'avis ? Tant de questions auxquelles Blade a tenté de répondre, avec une FAQ, mise à jour depuis, prévoyant également une rencontre communautaire, un AMA avec le grand patron sur Discord et une vidéo Twitch.

Mais cela fait toujours beaucoup de canaux, la plupart nécessitant un intérêt volontaire de la part du client pour ce qui est de fouiller dans les détails, ce qui est loin d'être majoritairement le cas. Ajoutez à cela des problèmes sur la boutique en ligne du fait de l'affluence inhabituelle... vous avez de quoi créer un bouchon gigantesque du côté du support.

Alors qu'il traite habituellement de 100 à 150 tickets par jour, en quelques jours 1 500 questions étaient déjà posées, rien qu'en France. Au point que les équipes ont dû demander avec insistance que les clients ferment les tickets non techniques et se réfèrent à la nouvelle FAQ et dans une vidéo d'explication diffusée récemment. 

Pas de pitié pour les retardataires

Pour ceux qui auront suivi les instructions, tout ira bien : « à partir de février » ils seront servis avec la machine qu'ils auront choisie et le niveau de stockage demandé. Ils paieront alors le nouveau tarif correspondant. Premier arrivé, premier servi. Cela laisse trois mois à Blade pour finaliser ses configurations, les commander et les mettre en place. 

Et pour les autres ? La double peine. Tout d'abord ils « garderont leur abonnement actuel, au même prix ». On aurait pu penser que le nouveau leur serait appliqué dès février ou à la fin de leur engagement actuel, mais cela ne sera apparemment pas le cas. Surtout, s'ils décident après le 5 novembre, ils n'ont aucune garantie sur le délai de livraison de leur nouvelle instance ou même le tarif, ce que confirme là encore la FAQ : 

« Outre le fait de se sentir tel un explorateur découvrant une nouvelle planète : - Vous serez en haut de notre liste d'activations, et aurez accès à votre Shadow dès février (premiers arrivés, premiers servis) - Vous pourrez profiter de ces prix, valables uniquement pour nos 50 000 premiers utilisateurs »

Blade devrait donc commander ce qu'il faut pour assurer les migrations demandées d'ici au 5 novembre pour février, mais rien n'est garanti pour les autres. On a d'ailleurs du mal à comprendre le choix de 50 000 utilisateurs comme limite, puisque la société compte déjà 70 000 abonnés et les incite à migrer sur sa nouvelle grille tarifaire.

Cela reviendrait à en placer 20 000 sur le carreau. Interrogée, sur ce point, nous n'avons pas pu obtenir de réponse pour le moment. Il faudra donc sans doute attendre février pour savoir ce qu'il en est.

Il s'agit donc à nouveau de monter en puissance, par paliers très ajustés. Si c'était envisageable aux débuts de la société, ça semble bien moins acceptable désormais. Et bien que l'on puisse comprendre le besoin pour Blade d'avoir une idée du nombre de configurations réellement commandées avant de se lancer dans de grands travaux et leur disparité, pour éviter la catastrophe, la procédure mise en place et le délai laissé aux clients semblent tout sauf convenables.

Espérons que certains points seront assouplis/éclaircis dans les semaines à venir.

Shadow Précommandes 2019Shadow Précommandes 2019

Stockage : il faut payer un mois d'avance

Autre point qui étonne : la gestion des commandes pour le stockage additionnel facturé 2,99 euros par mois par tranche de 256 Go. En effet, bien que n'étant disponible qu'à partir de février 2020, il faut d'ores et déjà payer le premier mois. Là aussi la société met en avant ses coûts, importants pour le stockage, afin de justifier ce choix.

Seule consolation : « le stockage additionnel d'1To est disponible dès novembre pour les 2000 premiers à le commander ». Au point que certains demandaient s'il est possible de le commander puis de le résilier une fois que leur offre Infinite (comportant 256 Go + 768 Go de stockage par défaut) sera livrée. Cela sera possible, un jour.

Attention également : si vous êtes l'un des 5 000 à avoir déjà profité de la précédente offre permettant d'obtenir 1 To de stockage du fait de votre statut d'early bird, vous ne pourrez pas profiter de cet accès anticipé : « ceux qui n'ont pas de stockage additionnel sont servis en priorité » précise l'équipe. 

Dernier point qui fâche : le boîtier Ghost. Annoncée à 119,95 euros à son lancement, elle avait été proposée « pour une durée limitée » début octobre à ce même tarif, avec la livraison offerte. 2 700 exemplaires étaient mis en vente, 2 000 ayant été écoulées en une semaine. Tout a été vendu depuis nous a indiqué la société.

Mais ceux qui ont craqué risquent de le regretter puisqu'elle est à nouveau proposée dans le cadre des précommandes... à 99,99 euros, avec la livraison offerte pour les 2 000 premiers (voir ci-dessus). Et là aussi, bien que la livraison ne soit prévue que pour février prochain, le paiement doit être effectué dès maintenant. 

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un changement d'offre pas anodin côté technique

Des serveurs toujours en cours de conception

Les clients pressés de faire leur choix

Pas de pitié pour les retardataires

Stockage : il faut payer un mois d'avance

next n'a pas de brief le week-end

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Commentaires (9)


On comprend quand même qu’ils ont l’air un peu serrés et qu’ils sont ultra prudents dans la conduite de cette modification en profondeur de leur offre.



Je les comprends et en même temps je suis plutôt très intéressé par ces nouveaux tarifs. C’est d’ailleurs un peu la douche froide quand on comprend qu’on ne sera servi qu’en février, éventuellement.


C’est assez tentant quand même, mais j’ai toujours un doute sur la latence même si je suis fibré, mais je sauterais peut-être le pas en février :)


Même si ma GTX 1070 me suffit encore largement, j’ai préco l’offre à 15€ sans engagement pour voir ce que ça donne.



Si ca fonctionne bien, le jour où ma CG lâche ou n’est plus suffisante, je passerais peut être sur une solution local basse conso + faible encombrement à base de NUC + abo shadow pour jouer de temps en temps.



Idéalement, s’il pouvait faire des forfaits d’heures, avec heures creuses, heures pleines, heures weekend. Ça pourrait être intéressant pour les petits joueurs comme moi, et également rentabiliser les heures creusent pour eux.



eglyn a dit:


C’est assez tentant quand même, mais j’ai toujours un doute sur la latence même si je suis fibré, mais je sauterais peut-être le pas en février :)




Attention tout de même, comme indiqué par Blade, rien ne garanti que les tarifs annoncés seront toujours proposés en février (enfin au-delà des 50 000 commandes). Et on ne sait pas dans quelle mesure ils peuvent changer d’ici là, rien n’étant précisé sur ce point.


Le problème c’est pas que les utilisateurs actuels ! J’ai besoin d’un shadow cette semaine je pensais m’abonner, mais non ! Impossible car il faut pré commander et attendre en février… Sympa de nous pousser à partir chez la concurrence…



secouss a dit:


Le problème c’est pas que les utilisateurs actuels ! J’ai besoin d’un shadow cette semaine je pensais m’abonner, mais non ! Impossible car il faut pré commander et attendre en février… Sympa de nous pousser à partir chez la concurrence…




Quelle concurrence ? A ma connaissance ils sont les seuls à proposer des machines dans le cloud avec une vrai carte graphique.



Ghimo a dit:


Quelle concurrence ? A ma connaissance ils sont les seuls à proposer des machines dans le cloud avec une vrai carte graphique.




Les autres sont forcement beaucoup plus cher (amazon par exemple) et en effet plus limité… Mais pour mon besoin premier la CG est pas utile (Conception Assistée par Ordinateur) la CG c’était le ptit bonus pour pouvoir jouer et le prix était au top …
Si le service technique me répond pas je vais devoir aller ailleurs pour finir un projet pour décembre ça fait chi*r



secouss a dit:


Les autres sont forcement beaucoup plus cher (amazon par exemple) et en effet plus limité… Mais pour mon besoin premier la CG est pas utile (Conception Assistée par Ordinateur) la CG c’était le ptit bonus pour pouvoir jouer et le prix était au top … Si le service technique me répond pas je vais devoir aller ailleurs pour finir un projet pour décembre ça fait chi*r




La CAO n’utilise pas les capacités des CG ??? c’est uniquement CPU ?



tifounon a dit:


La CAO n’utilise pas les capacités des CG ??? c’est uniquement CPU ?




Ouaip la CG ne sert que pour faire du rendu, toute la puissance de calcul est demandée au CPU. La magie c’est que des gros soft comme catia ne gèrent que 2 coeurs …. Et encore un seul coeur pour la conception l’autre sert aux calculs (esquisses, poids, volume,…)