Brièvement présentée lors de l'IDF de San Francisco, OCZ vient de dévoiler officiellement sa nouvelle série de SSD exploitant un contrôleur maison Barefoot 3 : les Vector. Celle-ci devrait pouvoir tenir des débits relativement élevés puisqu'il est question de 550 Mo/s et 100k IOPS. De plus, le fabricant annonce avoir été particulièrement attentif à trois points : stabilité, qualité et durabilité. De quoi relancer les finances d'OCZ ?

Barefoot 3 : le premier contrôleur entièrement développé par OCZ

Le Vector est le premier SSD OCZ à profiter pleinement du rachat d'Indilinx en exploitant un contrôleur maison : le Barefoot 3, en hommage au Barefoot premier du nom qui devrait rappeler des souvenirs à certains. Pour rappel, le fabricant avait confessé que les précédents Everest et Everest 2 n'étaient en fait que des puces Marvell renommées, utilisées avec un firmware maison. Ce n'est plus le cas, et OCZ assure que tout est développé en interne.

Ce Barefoot 3 est animé par une puce ARM Cortex qui est épaulée par un coprocesseur Aragon de chez OCZ. De la mémoire cache est également de la partie en DDR2 ou en DDR3, mais sans plus de détails sur la capacité intégrée au sein des différentes versions. Bien évidemment, le supporte de la commande TRIM est de la partie, tout comme l'« Idle Garbage Collection » qui était déjà présent sur le Vertex 4 par exemple.

Crédit photo : X-bit labs

Des puces de NAND synchrones et des débits de 560 Mo/s pour 100 000 IOPS 

Bien évidemment, les SSD Vector disposent d'une interface S-ATA à 6 Gb/s et, contrairement aux modèles équipés d'un contrôleur SandForce, les débits ne dépendent pas du type de données transféré (compressible ou pas). Ils exploitent des puces de NAND MLC synchrones de type ONFI et gravées en 25 nm. Notez que ces dernières peuvent être adressées sur 8 canaux, ce qui devrait permettre d'obtenir de bonnes performances.

Voici d'ailleurs le détail des taux de transferts annoncés par OCZ :

Des débits qui sont donc relativement élevés, bien qu'ils soient assez proches de deux des Vertex 4 du fabricant. Les versions de 256 Go et 512 Go se payent néanmoins le luxe d'atteindre les 100 000 IOPS en lecture aléatoire de fichier de 4 ko.

Stabilité, qualité et durabilité : trois points mis en avant par OCZ

Comme nous vous le disions, OCZ semble vouloir en finir avec ses vieux démons et la société annonce avoir particulièrement bien soigné trois points : la stabilité, la qualité et la durabilité de son produit. La société annonce d'ailleurs que ses SSD sont capables de résister à 20 Go d'écriture par jour pendant cinq ans. Il sera intéressant de voir les premiers retours (à court et moyen terme) pour savoir ce qu'il en est dans la pratique, OCZ n'ayant pas spécialement bonne réputation dans le domaine comme l'avaient encore récemment montrés nos confrères de chez Hardware.fr se basant sur les chiffres de leur maison mère, LDLC.

Quoi qu'il en soit, le bundle comprend un adaptateur 2,5 pouces vers 3,5 pouces ainsi que le logiciel de sauvegarde et de clonage Acronis True Image. La garantie proposée par le fabricant est de cinq ans, comme sur les Vertex 4, les Plextor  M5P ou les 520 Series d'Intel par exemple.

Côté tarif, comme nous l'indique Prix du Net, l'addition est par contre relativement élevée puisqu'elle tourne aux alentours de 1 € par Go pour les trois déclinaisons du Vector, alors que les autres fabricants passent régulièrement en dessous. En effet, Rue du Commerce propose d'ores et déjà le Vector de 128 Go à 137,74 €, celui de 256 Go à 246,99 € et enfin la version de 512 Go à 503,49 €.

Voici pour finir, une vidéo de présentation :