LPDDR5 : Samsung lance la production de masse de puces de 16 Go
Plus de mémoire dans les smartphones que les PC
Le 26 février 2020 à 07h03
2 min
Hardware
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Alors que la DDR4 est encore largement majoritaire, et se densifie, la LPDDR5 est déjà sur toutes les lèvres. Samsung indique avoir « commencé à produire en masse » des puces de 16 Go avec un débit de 5 500 Mb/s. Elle doit passer à 6 400 Mb/s durant la seconde moitié de l’année grâce à une augmentation de la finesse de gravure.
Deux semaines après l’annonce de Micron sur l’expédition de puces de LPDDR5 de 6 à 12 Go, Samsung joue la surenchère et grimpe à 16 Go. Le fabricant explique, cette fois encore, que de tels produits se destinent aux smartphones haut de gamme et leurs SoC tels que les Exynos 990 (Samsung) et Snapdragon 865 (Qualcomm).
Chaque puce de 16 Go de LPDDR5 comprend douze « blocs » : 8 de 12 Gb et 4 de 8 Gb, soit un total de 128 Gb (et donc 16 Go). Le constructeur revendique des taux de transferts de 5 500 Mb/s, mais ne précise pas à quelle tension. Les premiers échantillons avaient été annoncés en décembre 2019.
La finesse de gravure n’est pas précisée, on sait simplement qu’il s’agit de la seconde génération en de classe 1y nm. Elle est donc située entre 10 et 19 nm, et plus petite que la première génération en 1x nm.
Samsung prévoit de passer à la troisième génération (1zm) dans la seconde moitié de l’année, et il sera alors question de débits pouvant atteindre 6 400 Mb/s sur 16 Go, ce qui est déjà possible à moindre capacité.
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 26/02/2020 à 18h06
A un moment, il faudrait que quelqu’un se pose et se demande si on a vraiment besoin de toute cette mémoire dans nos smartphones… Tout ce gâchis de ressources pour jouer à kikalaplugrosse et vendre de nouveaux appareils…
Le 26/02/2020 à 18h52
Les bienfaits sont ailleurs. Il y a de plus en plus de couches de framework et de techno pour faciliter le travail des développeurs d’applications et développer plus facilement de nouvelles features.
Toutes ces couches ont un cout. Après je ne dis pas que ça ne les arrange pas et que ça ne permet pas de “renouveler” les gammes. Mais en tous cas ce n’est pas “inutile” et “injustifié”. Ça peut se discuter en effet.
D’ailleurs on observe la même chose dans le développement traditionnel (hors jeux vidéos). Les frameworks ont 36 couches, mais c’est plus puissant pour les développeurs avec un écosystème plus riche.
Le 27/02/2020 à 20h37
Ayant connu les ordinateurs (avec souris et fenêtre et son) avec 1 Mo de RAM, et ayant commencé à programmer dessus, puis sur d’autres machines plus puissantes avec le temps, je veux bien qu’on ait développé des langages plus pratiques et des bibliothèques de fonctions qui facilitent la vie, mais je reste toujours estomaqué par les besoins mémoires qui n’ont cessé de croître. Début 2000 un ordinateur de bureau de développeur assez correctement équipé disposait de 128 à 256 Mo de RAM.
“implémenter de nouvelles fonctions” (“features”) n’a pas besoin non plus de multiplier par 10 ou 100 la RAM…
Le 28/02/2020 à 13h30
En fait c’est un boitier qui contient 8 puces de 12Gb et 4 puces de 8Gb