Shadow déploie sa nouvelle offre à l’international, LG monte au capital
Enfin de bonnes nouvelles ?
Le 12 mars 2020 à 15h14
2 min
Hardware
Hardware
Après un début d'année difficile et une communication embrouillée, le spécialiste français du « PC dans le cloud » passe à des annonces un peu plus offensives. Il espère bien relancer l'intérêt autour de son service en misant sur l'expansion de son offre et de nouveaux partenariats.
Blade vient d'annoncer avoir signé « un partenariat stratégique, qui comprend une prise de participation au capital » avec LG Electronics, qui vient d'ajouter aux précédentes levées de fonds. Le constructeur intégrera ainsi le service Shadow à plusieurs de ses produits et participera à son arrivée en Corée du Sud.
D'ici là, c'est aux États-Unis que la nouvelle offre va se déployer. Shadow Boost, qui correspond aux anciennes configurations est proposé à partir de 11,99 dollars par mois dès maintenant. La procédure de migration des clients actuels devrait suivre celui annoncé en France.
Concernant Ultra et Infinite, il n'est pas question de proposer le service sur les serveurs d'OVH chez l'Oncle Sam. Il faudra donc attendre que les machines conçues avec 2CRSi soient prêtes. Blade évoque ainsi une commercialisation sous la forme de ventes « exclusives et privées d'ici l'été », sans plus de détails.
Cela semble pour le moment indiquer qu'aucun nouveau retard n'est prévu, malgré la montée en puissance du coronavirus (Covid-19). Espérons que cela continue.
Commentaires (14)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 12/03/2020 à 16h04
C’est un peu condamné a échouer leur approche ? non ? En cas de succès ca sera la pénurie a cause du provisionning lent et par palier.
Je ne vois pas comme cela peut ‘scaler’ correctement d’aller mettre des VMs Windows + GPU dans un DC.
Ca va a l’encontre des années d’expériences d’ AWS,Azure, GCP.
Il a deux approches pour faire du cloud gaming:
gaming-> cloud: on prend un système qui fait du gaming local comme un PC Windows ou une Xbox et on le virtualise dans le cloud. C’est l’approche Shadow, GFN, xCloud. Ca marche de suite avec les jeux existants mais sur le moyen/long terme ce n’est pas viable a grand échelle. Meme Microsoft galere a scaler xCloud car ils doivent mettre des cartes mères d’XBox dans leur DC.
cloud->gaming : on prend un systeme déja dans le cloud et on lui adjoint un GPU spécialisé gaming. C’est l’approche Stadia. Au départ y’a un manque de jeu car il faut porter les jeux dessus mais sur le moyen/long terme c’est l’approche gagnante.
Le 12/03/2020 à 16h33
Je suis pas forcement d’accord avec ton analyse. Certes, ils ne vont pas profiter de la puissance de scaling d’un cloud provider standard, mais les besoins sont aussi beaucoup plus limités en terme de réactivité à provisionner sur des machines gaming, la demande vient principalement de particuliers qui vont conserver ces machines 1 mois minimum en non-stop (et plus si satisfaits). On se rapproche plus d’un hébergeur standard type OVH/Scaleway capable de s’adapter aux besoins hard de Shadow
Le 12/03/2020 à 23h39
Hébergeur traditionnel qui propose déjà des machines proche de celle que propose Shadow à des tarifs bien plus élevé.
C’est bien le problème, pour le moment le principal argument de Shadow c’est le prix mais ils auront probablement du mal à tenir longtemps avec ces tarifs et pour le moment il n’ont pas grand chose de plus à vendre à leur client (genre un store d’applis très rentable qui leur permettrait de faire leur marge ou ce genre de chose).
Le 13/03/2020 à 00h42
Le gros avantage de de shadows, c’est qu’on a accès à un PC dans son intégralité… On n’est pas limité au jeu, ni au catalogue d’un fournisseur, ni confiné dans sa sandbox.
Si demain je veux utiliser via Shadow, un pc distant avec un vrai GPU, sur mon laptop fanless, sous Linux, disposant d’une accélération matérielle h264/h265, et faire du montage vidéo, jouer à un jeu patché/moddé, uploader des vidéos sur Youtube avec un énorme upload alors que je reçois le tout en 4G via un débit 30 fois moindre, je peux.
Le 13/03/2020 à 04h06
Pour le moment. Se qui se passe avec GeForce Now peut très bien leur arriver du jour au lendemain. Ce que tout le monde oublie, ce qui rend ces décisions d’autant plus grave.
Le 13/03/2020 à 07h47
Ça serait légal pour les éditeurs d’interdire l’accès à leurs jeux depuis un Shadow ?
Le 13/03/2020 à 08h16
Ni plus ni moins que de l’interdire depuis GeForce Now.
C’est clair que ces annonces sont pas rassurantes.
Perso je suis le coeur de cible de Shadow, gamer occasionnel qui a un laptop tout pété.
Grâce à Shadow j’ai fait Disco Elysium tranquille en 1440p… Pitié qu’ils tiennent !
Le 13/03/2020 à 08h32
C’est pas tout à fait pareil;
Geforce Now est un service qui ne propose qu’un catalogue de jeux. Shadow c’est juste un PC complet avec une licence Windows dessus, je ne vois pas comment ils pourraient interdire l’exécution de Steam dessus par exemple (ni comment ils pourraient détecter que ce PC est un PC dans le cloud).
D’ailleurs Steam permet déjà de Streamer d’un PC à l’autre.
Le 13/03/2020 à 08h34
Je ne suis pas sur (Enfin, j’espère, je suis le coeur de cible aussi). Lors de mes différentes lectures sur gamekult, ils parlaient d’un problème de “distributeur”. Les éditeurs considèrent GE Force Now comme un distributeur et les éditeurs n’ont pas données leurs accord. Ge Force donne une liste de jeux jouable à la différence de Shadow qui est la location d’un pc. En croisant les doigts pour qu’ils tiennent.
Le 13/03/2020 à 08h37
Je pense que Nvidia à fait l’erreur (enfin si on veut) de proposer une interface avec un catalogue de jeux. ils auraient du donner juste un bureau virtuel comme Shadow et laisser les gens installer ce qu’ils voulaient.
Mais bon, c’était moins “user friendly”, et surtout plus coûteux je pense ^^
Le 13/03/2020 à 08h58
Ah mais je suis tout à fait d’accord. Seulement j’ai l’impression que ce qui guide les éditeurs sur ce sujet ce n’est pas tellement les principes juridiques (comme tu le soulignes GeForce Now c’est juste Shadow avec une interface, d’ailleurs Shadow propose aussi une interface sur iOS et tvOS notamment) mais plutôt le gain ou, selon eux, le manque à gagner.
Ce d’autant qu’il est par exemple d’ores et déjà interdit par Blizzard par exemple d’accéder à Battle.net à partir d’un PC dans le cloud. On en a déjà parlé ici, y’a pas encore eu de sanctions à ma connaissance mais la restriction s’applique évidemment à Shadow.
J’ai l’impression qu’en l’état ce qui joue en faveur de Shadow c’est leur relative petite taille et le fait qu’ils passent sous les radars plutôt que la solution technique qu’ils ont choisi.
Le 13/03/2020 à 09h21
Je rejoins eglyn, Shadow n’est pas différent d’un serveur lambda, contrairement à Geforce Now qui est un environnement logiciel spécifique.
Je vois mal comment les éditeurs pourraient interdire ce genre d’usage. Sinon même le streaming de jeux en local serait prohibé, non ?
Le 13/03/2020 à 09h53
Geforce now c’est juste un Windows avec quelques scripts spécifique pour le cacher et optimiser la distribution des jeux.
Le 13/03/2020 à 11h30
La différence est aussi technique et licences. Virtualiser des applications/jeux et virtualiser des bureaux complets ne se fait pas de la même façon. Et ça ne coûte pas le même prix en licences/matériel.