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Revenus du streaming pour les artistes : les propositions de la SPEDIDAM

SPEDIDAM dam dého

Revenus du streaming pour les artistes : les propositions de la SPEDIDAM

Le 05 février 2014 à 08h09

Alors que le projet de loi sur la création d’Aurélie Filippetti continue d'être travaillé Rue de Valois, la SPEDIDAM vient de présenter un « livre blanc » contenant plusieurs propositions législatives destinées à améliorer la situation des artistes-interprètes. La société de perception espère notamment pouvoir mettre un terme aux problèmes de redistribution des revenus issus du streaming. Explications.

Comme chaque année, le Midem de Cannes est le grand rendez-vous de la filière musicale française. Comme chaque année également, cette rencontre est l’occasion de faire remonter les différentes revendications de chacun. Jean-Michel Jarre, le président de la CISAC, a ainsi plaidé lundi pour un « vrai partenariat » avec les géants du Net et les fabricants de matériel, afin d’obtenir un meilleur partage de la valeur. Autre exemple : l’année dernière, à quelques mois de la remise du rapport Lescure, l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI) était montée au créneau pour défendre le principe d’amendes automatiques d’un montant de 140 euros dans le cadre de la riposte graduée.

 

2014 n’a donc pas échappé à la tradition. La SPEDIDAM (Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes) a ainsi dévoilé en début de semaine un « livre blanc » contenant huit propositions visant à améliorer la rémunération des artistes interprètes (PDF).

 

spedidam propositions

 

Principale préoccupation de l’organisation : les revenus issus des offres légales en ligne, streaming et téléchargement. En effet, comme la SPEDIDAM a déjà eu l’occasion de le souligner dans le passé, « seuls les artistes "vedettes" ou disposant d’une certaine notoriété obtiennent une rémunération complémentaire, dite "royaltie" ou "royauté", résultant de l’exploitation de leur enregistrement dans le cadre des nouveaux services à la demande ». Pour les autres (musiciens, choristes...), c’est un cachet « forfaitaire et définitif » qui est versé suite à l’enregistrement de leur interprétation. Résultat : « l’immense majorité des artistes-interprètes ne perçoit rien pour les nouveaux services commerciaux de téléchargement ou de « streaming » (écoute et visualisation) à la demande [tels que Deezer ou Spotify par exemple, ndlr] », regrette l’organisation menée par Jean-Paul Bazin.

 

Au travers de sa proposition numéro 3, la SPEDIDAM entend résoudre le problème en agissant sur deux leviers. D’une part, elle préconise de modifier le Code de la propriété intellectuelle afin de faire figurer la « mise à disposition du public à la demande » parmi les droits exclusifs reconnus aux artistes-interprètes. En clair, il s’agit là de revenir de fait sur une récente jurisprudence de la Cour de cassation, qui a considéré que l’autorisation donnée par les artistes aux producteurs pour la vente de disques intégrait également celle pour le dématérialisé (streaming, téléchargement).

 

D’autre part, le législateur est invité à instaurer un système de gestion collective obligatoire. Un guichet unique, représentant à la fois les droits des artistes interprètes et des producteurs, pourrait ainsi récolter et répartir les revenus générés au travers des « services musicaux à la demande ». La SPEDIDAM précise que « la part respective de ces ayants droit devra être négociée entre les sociétés les représentant ».

Étendre au cloud le régime de la copie privée

Autre proposition de la société de perception : assujettir le cloud au régime de la copie privée (prop. n°6). La SPEDIDAM fait ainsi valoir que « de nouveaux services commerciaux fournissent maintenant la possibilité pour les consommateurs de stocker, sur des serveurs distants, l’ensemble de leurs fichiers, et tout particulièrement leurs enregistrements sonores et audiovisuels, afin d’y accéder à la demande en se connectant à ces services, constituant ainsi un nouveau mode de copie privée ». L’argument, maintes fois soulevé dans le passé- y compris dans le rapport Castex- a toutefois déjà fait l’objet de mises en garde. En avril 2012, la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) de Bercy avertissait ainsi des - nombreux - problèmes inhérents à une telle option : risques d’entrave aux nouveaux services servant à l'offre légale, atteintes à l’attractivité commerciale de la France, difficultés d’identification des technologies concernées, etc.

 

Enfin, notons que la SPEDIDAM propose de soumettre explicitement les radios diffusées sur Internet au régime de la rémunération équitable, pour combler ce qu’elle décrit comme une « anomalie » législative. Pour le moment, les radios hertziennes sont soumises à la rémunération équitable, qui implique un partage des gains publicitaires en fonction de leur valeur globale et de l'importance de la musique sur leur antenne.

 

L’on remarquera néanmoins l’absence d’une proposition pourtant portée de longue date par la société de perception des artistes-interprètes : la licence globale. Nous aurons cependant l’occasion d’y revenir prochainement suite à un entretien avec Xavier Blanc, directeur des affaires juridiques et internationales de la SPEDIDAM.

Gestion collective : Filippetti menace de légiférer en cas d’échec des négociations

La publication de ces propositions ne doit pas grand-chose au hasard, puisque la ministre de la Culture est actuellement en train de finaliser son projet de loi sur la création, lequel consacrera d’ailleurs le transfert des missions de la Hadopi au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Aux dernières nouvelles, Aurélie Filippetti pensait présenter son texte en Conseil des ministres avant la fin juin, mais l’intéressée n'a cessé de revenir sur son calendrier au cours des derniers mois...

 

Quoi qu'il en soit, dans son discours prononcé dimanche au Midem, la locataire de la Rue de Valois a fait un pas en direction des positions de la SPEDIDAM. « Mon objectif est d’établir les conditions de relations équilibrées entre les différents acteurs de la musique en ligne. Il s'agit de défendre ceux qui ont le moins les moyens de peser dans les négociations » a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter : « Je souhaite encourager les négociations au sein de la filière musicale pour un partage plus équilibré et transparent des revenus générés par le streaming. Mais si ces négociations échouent, la loi sur la création artistique que je présenterai prochainement en Conseil des ministres prévoira des dispositions législatives, notamment le principe d’une gestion collective ». Aurélie Filippetti semble avoir été séduite par l’une des propositions clé du rapport qui lui a été remis en novembre par Christian Phéline (voir notre analyse).

Commentaires (21)

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SPEDIDAM dam dého





Oh, il vient de loin celui-ci ! <img data-src=" />





la SPEDIDAM vient de présenter un « livre blanc » contenant plusieurs propositions législatives destinées à améliorer la situation des artistes-interprètes





Il faudrait déjà commencer par mieux redistribuer la thune <img data-src=" />





assujettir le cloud au régime de la copie privée





Qu’ils aillent se faire <img data-src=" /> ! <img data-src=" />

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Mais merde !



J’en ai marre, ils vont encore inventer / mettre une nouvel taxe à la con.



Il ferait mieux de taxer les majors qui ne rémunèrent pas les artistes correctement,tiens.

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Pour les autres (musiciens, choristes…), c’est un cachet « forfaitaire et définitif » qui est versé suite à l’enregistrement de leur interprétation. Résultat : « l’immense majorité des artistes-interprètes ne perçoit rien pour les nouveaux services commerciaux de téléchargement ou de « streaming » (écoute et visualisation) à la demande [tels que Deezer ou Spotify par exemple, ndlr] », regrette l’organisation menée par Jean-Paul Bazin.





C’est un peu le cas de la majorité des professions : quand j’achète une table, je ne verse pas quand je veux l’utiliser une redevance au menuisier qui l’a fabriqué…

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Assujettir le cloud….. C’te bonne blagounette…. Et c’est pas dredi….

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Seuls payeront ceux qui le veulent bien.<img data-src=" />

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Le monde des artistes qui vit sur notre dos n’en aura jamais assez.



Me fait penser à la sortie d’un film recemment :



Acteur Principal : “Fils de”

Producteur/scenariste/realisateur : Maman du “fils de”



Y a pas à dire, ce film n’aurait jamais existé sans mes impots et la corruption du monde du spectacle.



Juste pour rajouter que le “fils de” n’a jamais tourné un seul film et qu’il est totalement inconnu.


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Esarend a écrit :



C’est un peu le cas de la majorité des professions : quand j’achète une table, je ne verse pas quand je veux l’utiliser une redevance au menuisier qui l’a fabriqué…





Peut-être, mais (et même si le débat propriété/licence est épineux), il ne s’agit pas de ça ici. Le problème vient d’une corrélation entre l’effort fourni, le succès et la rémunération finale.



Dans tous les cas, quand l’auteur a fait son album, il aura fourni les efforts et ses efforts sont rémunérés par un forfait. Quel que soit le succès de l’album derrière, il aura fourni la même quantité de travail. La rémunération au succès biaise cela, vu que là, la rémunération n’est plus fonction des efforts fournis, mais fonction du succès. C’est la question de cette seconde partie de la rémunération qui est soulevée ici par la SPEDIDAM.



La rémunération au succès, c’est un peu comme l’intéressement ou les primes d’objectifs/whatever. Ce n’est en général pas vraiment destiné aux petits pioux qui écrivent leur code/rabotent les tables/inventent de nouveaux moyens d’étendre l’assiette de la copie privée, c’est plutôt destiné aux gens placés plus haut qui ont un rôle prépondérant dans l’atteinte de ces objectifs. C’est un peu le même modèle qu’on retrouve ici.



Rien à voir avec une table, donc <img data-src=" />


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gwal a écrit :



Acteur Principal : “Fils de”

Producteur/scenariste/realisateur : Maman du “fils de”





Le plus drôle c’est quand dans une interview “fils de” ou “fille de” te dit “Mais c’est vachement plus dur quand on a un parent dans le monde du showbiz! faut faire ses preuves!”


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Il s’agit de défendre ceux qui ont le moins les moyens de peser dans les négociations



<img data-src=" /> Décidément, aujourd’hui je ris beaucoup.

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gwal a écrit :



Le monde des artistes qui vit sur notre dos n’en aura jamais assez.



Me fait penser à la sortie d’un film recemment :



Acteur Principal : “Fils de”

Producteur/scenariste/realisateur : Maman du “fils de”



Y a pas à dire, ce film n’aurait jamais existé sans mes impots et la corruption du monde du spectacle.



Juste pour rajouter que le “fils de” n’a jamais tourné un seul film et qu’il est totalement inconnu.







Pour moi, ce qui est important, c’est surtout si le film est bon. Est ce qu’il valait le coup ?


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night57200 a écrit :



Peut-être, mais (et même si le débat propriété/licence est épineux), il ne s’agit pas de ça ici. Le problème vient d’une corrélation entre l’effort fourni, le succès et la rémunération finale.



Dans tous les cas, quand l’auteur a fait son album, il aura fourni les efforts et ses efforts sont rémunérés par un forfait. Quel que soit le succès de l’album derrière, il aura fourni la même quantité de travail. La rémunération au succès biaise cela, vu que là, la rémunération n’est plus fonction des efforts fournis, mais fonction du succès. C’est la question de cette seconde partie de la rémunération qui est soulevée ici par la SPEDIDAM.



La rémunération au succès, c’est un peu comme l’intéressement ou les primes d’objectifs/whatever. Ce n’est en général pas vraiment destiné aux petits pioux qui écrivent leur code/rabotent les tables/inventent de nouveaux moyens d’étendre l’assiette de la copie privée, c’est plutôt destiné aux gens placés plus haut qui ont un rôle prépondérant dans l’atteinte de ces objectifs. C’est un peu le même modèle qu’on retrouve ici.



Rien à voir avec une table, donc <img data-src=" />







mouais mouais mouais, enfin déjà faut se rendre compte que le statut d’intermittent du spectacle est un vrai scandale : tu bossouilles moins que les autres, pas grave, tu as droit à plus longtemps d’ASSEDIC. Après quand t’es trouffion, ben tu as un cachet… après si le film où tu as tenu la perche du micro a un super succès… ben disons que ton incidence sur le succès du film est annecdotique -et un clampin capable de tenir à peu près correctement une perche, doit y en avoir un petit paquet-, donc bon tu as ton cachet et merci monsieur, circulez.



Mais bon, comme politique et show business c’est copain copain, on n’est pas près de voir le statut d’intermittent du spectacle changer. On préfère demander à la masse laborieuse du privé de faire des efforts. Un jour où l’autre ça finira par péter et ce ne sera pas beau à voir comme toutes les guerres civiles/révolutions. Mais Sarko était un spécialiste pour ça : stigmatiser une partie de la société. Et là on continue à créer des tensions au sein de la société : certains sont privilégiés, et on demande des efforts toujours aux mêmes de plus en plus sans toucher aux privilèges de certains : ça entraîne le sentiment d’injustice, qui entraîne la frustration et la haine.

M’enfin c’est bien continuons comme ça…


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Autre proposition de la société de perception : assujettir le cloud au régime de la copie privée



Quelle bande d’<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> rétrogrades! Excusez moi, il faut que j’aille faire un massacre sur un jeu violent maintenant, sinon je vais péter un câble. Ce genre d’affirmation à deux balles me fait systématiquement sortir de mes gonds.<img data-src=" /> Vivement que la sélection naturelle fasse le tri : j’ai hâte de voir les dinosaures du divertissement finir comme les vrais dinosaures CàD à l’état de restes fossilisés que l’on expose dans un musée tout en expliquant aux visiteurs que ces restes sont ceux d’êtres ayant été incapables d’évoluer et qui faute de quoi, en sont morts.

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Le Cloud-iSTEND, c’est quel pays ? <img data-src=" />

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Je serais déjà bien content de toucher le moindre cachet… comme l’immense majorité des artistes, je ne touche absolument rien.

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NonMais a écrit :



mouais mouais mouais, enfin déjà faut se rendre compte que le statut d’intermittent du spectacle est un vrai scandale : tu bossouilles moins que les autres, pas grave, tu as droit à plus longtemps d’ASSEDIC. Après quand t’es trouffion, ben tu as un cachet… après si le film où tu as tenu la perche du micro a un super succès… ben disons que ton incidence sur le succès du film est annecdotique -et un clampin capable de tenir à peu près correctement une perche, doit y en avoir un petit paquet-, donc bon tu as ton cachet et merci monsieur, circulez.



Mais bon, comme politique et show business c’est copain copain, on n’est pas près de voir le statut d’intermittent du spectacle changer. On préfère demander à la masse laborieuse du privé de faire des efforts. Un jour où l’autre ça finira par péter et ce ne sera pas beau à voir comme toutes les guerres civiles/révolutions. Mais Sarko était un spécialiste pour ça : stigmatiser une partie de la société. Et là on continue à créer des tensions au sein de la société : certains sont privilégiés, et on demande des efforts toujours aux mêmes de plus en plus sans toucher aux privilèges de certains : ça entraîne le sentiment d’injustice, qui entraîne la frustration et la haine.

M’enfin c’est bien continuons comme ça…









les 1% te remercient d’appuyer leur propagande pour monter les 99% les uns contre les autres.


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John Shaft a écrit :



Oh, il vient de loin celui-ci ! <img data-src=" />







Il faudrait déjà commencer par mieux redistribuer la thune <img data-src=" />







Qu’ils aillent se faire <img data-src=" /> ! <img data-src=" />







Tu te sens envouté(e) ? Une répulsion viscérale ? La haine ?



<img data-src=" />



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matroska a écrit :



Tu te sens envouté(e) ? Une répulsion viscérale ? La haine ?







Nan. <img data-src=" />



Je note calmement et froidement des noms pour les futurs victimes du supplice du pal <img data-src=" />



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John Shaft a écrit :



Nan. <img data-src=" />



Je note calmement et froidement des noms pour les futurs victimes du supplice du pal <img data-src=" />



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Ça a l’air tout comme quand même !



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@NonMais: Peut être que tu as raison mais dans ce cas ne consomme le produit du travail ‘pas trop intensif’ de ces intermittents du spectacle :




  • pas de téléchargement illégal

  • pas de cinéma





  • Et la tu assumes ton avis comme quoi leur boulot vaut peau de z…



    Mais c’est pas ça que les gens veulent, ils veulent pouvoir continuer à se gaver de ces produits (dits culturels … ce qui est surement vrai …pour certains au moins) et ils trouvent toutes les raisons de ne pas payer/rémunérer les créateurs (chanteurs, musiciens, arrangement, …) et les producteurs (qui avancent le pognon à votre avis ? et qui a bien envie qu’il y ait un ROI positif) parce qu’avec leur boulimie digne des pires sociétés de consommation ils serait à sec le 2 du moins. Alors c’est toujours:

  • trop chers

  • les producteurs ne rémunèrent pas bien les artistes

  • Si bien les artistes sont des fainéants qui se gavent avec leur système d’intermittent

  • les 0 et les 1 ça vaut rien donc on doit pouvoir télécharger gratuitement



    Je ne sais pas si leur boulot ne vaut rien mais, par contre, ce type d’opinion j’en suis sur’

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philoxera a écrit :



les 1% te remercient d’appuyer leur propagande pour monter les 99% les uns contre les autres.





S’il y avait un peu plus d’équité il n’y aurait pas matière à monter les uns contre les autres. Il y a des abus (contrôleurs aériens, intermittent du spectacle, députés, ministres, conducteur de TGV qui touche la prime au charbon -c’est que la combustion du charbon du TGV ça fait beaucoup de fumée- etc..), c’est un fait et tant que la vie est rose, tout le monde s’en accommode, le jour où ça devient tendu… ben ça reste un peu en travers de la gorge la sauvegarde des privilèges alors qu’on demande aux autres de faire des efforts sur leur condition déjà moins bonne.


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NonMais a écrit :



S’il y avait un peu plus d’équité il n’y aurait pas matière à monter les uns contre les autres. Il y a des abus (contrôleurs aériens, intermittent du spectacle, députés, ministres, conducteur de TGV qui touche la prime au charbon -c’est que la combustion du charbon du TGV ça fait beaucoup de fumée- etc..), c’est un fait et tant que la vie est rose, tout le monde s’en accommode, le jour où ça devient tendu… ben ça reste un peu en travers de la gorge la sauvegarde des privilèges alors qu’on demande aux autres de faire des efforts sur leur condition déjà moins bonne.







En France, la productivité a été multiplié par 7 entre 1950 et 2010. Logiquement la durée du travail aurait du être divisée par 7 ou les revenus des travailleurs auraient du être multipliés par 7. A ton avis, qui a volé toute cette richesse ? Les cheminots, les contrôleurs aériens, les intermittents ? Ou les rentiers du capital ?


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