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Getty veut financer la libre diffusion de 35 millions de ses photos par la pub

L'ouverture... d'un nouveau marché

Getty veut financer la libre diffusion de 35 millions de ses photos par la pub

Le 06 mars 2014 à 14h20

C'est à la surprise générale que la banque de photos Getty Images a annoncé cette nuit qu'elle allait rendre intégrable pour n'importe quel internaute pas moins de 35 millions de ses clichés. La société, connue pour être assez attentive au respect de ses droits, change donc en partie de stratégie. Une ouverture de façade qui cache surtout une volonté de monétiser autrement l'exploitation de ses contenus.

Si le numérique défraie souvent la chronique pour des questions de droits d'auteur en relation avec l'industrie du disque ou celle du cinéma, ce ne sont pas les seuls touchés par le chamboulement de la dématérialisation des contenus. Celui des images et des photos a aussi connu son lot de drames et de problématiques, sans systématiquement créer autant d'émois. En effet, nombreux sont encore les simples internautes, ou même les blogs et autres sites plus installés, à oublier qu'une image mise en ligne n'est pas librement exploitable, et que même dans le cas d'une diffusion sous Creative Commons, des règles s'appliquent selon la licence choisie : indication de la paternité, utilisation non commerciale, etc.

La reprise d'images et de photos en ligne : une problématique peu évoquée

Les sites de « buzz » sont d'ailleurs parmi les premiers concernés, puisque leur principe est souvent de monétiser des pages qui proposent assez peu de contenus, mais des images et des vidéos piochées ici et là. Le plus souvent, lorsqu'une question de droit pourrait être évoquée, cela passe inaperçu, mais pas toujours. On se souvient ainsi de deux affaires concernant BuzzFeed. Dans le premier cas, le site s'était vu réclamer 1.3 million de dollars en 2012 par l'agence Mavrix Photo pour la publication de neuf clichés de Katty Perry et Kathy Griffin. Un article qui a disparu depuis.

 

Dans le second cas, c'est la photographe Kai Eiselein qui a réclamé au site pas moins de 3,6 millions de dollars pour l'utilisation de l'une de ses œuvres par le site dans le cadre d'un article sur des personnes faisant des têtes au football jugées comme marrantes via 30 photos, qui sont ensuite devenues 29. Du fait de la viralité du contenu publié sur BuzzFeed et la tendance des sites en ligne à se copier les uns les autres afin d'attirer leur part d'audience, ladite photo avait été ainsi reproduite de nombreuses fois, Eiselein estimant alors que c'est l'acte initial de BuzzFeed qui était à l'origine de son préjudice.

 

BuzzFeed Reprise d'image

L'avenir du photojournalisme

 

Dans une interview accordée à The Atlantic en 2012, le créateur du site, Jonah Peretti, s'expliquait en indiquant acheter de nombreuses images à des agences. Mais il confirmait aussi que ses équipes utilisaient de sites tels que Tumblr, Pinterest ou 4Chan, où ceux qui les publient ne prennent eux aussi pas toujours la peine d'indiquer leur source. Celle-ci se perd donc de fil en aiguille permettant à BuzzFeed (qui assure rechercher l'auteur initial) de mettre en avant sa bonne foi. Mais c'est aussi le caractère « transformatif » de la mise sous forme de liste par exemple, qui lui permettait d'invoquer le fameux « Fair use » américain.

 

Plus proche de nous, on se rappelle de l'affaire qui avait opposé un blog à M6 dans le cadre de l'émission 100 % Mag, pour laquelle une photo avait été reprise sans mention de son auteur. Ce dernier avait été renvoyé dans ses cordes pour une raison simple : la chaîne argumentait sur l'absence d'originalité du cliché, déterminante dans la question du droit d'auteur comme le rappelle l'Union des Photographes Professionnels / Auteurs sur son site.

Les banques d'images proposent des abonnements, Getty mise sur la publicité

Avec le temps, les choses se sont néanmoins organisées. Des banques d'images géantes ont été constituées et l'on ne compte désormais plus que quelques très gros acteurs sur ce terrain. Celles-ci sont connues pour être relativement intransigeantes avec le contenu dont elles gèrent les droits. Mais force est de constater que cela ne suffit pas toujours. Bien que des offres d'abonnement aient été mises en place pour les professionnels, il reste toujours un problème pour tous ceux qui veulent simplement agrémenter leurs contenus d'images, sans forcément se ruiner puisqu'ils ne sont pas forcément rémunérés pour leurs propres contenus, comme cela peut être le cas d'une grande majorité de blogs par exemple.

 

Getty Images, l'un des géants du secteur, a donc décidé de reprendre un modèle déjà assez courant sur internet : celui du code d'intégration. Ainsi, si vous vous rendez sur la version américaine du site, et que vous sélectionnez une image, vous verrez désormais une petite icône supplémentaire. Celle-ci permet à chacun d'utiliser cette image dans son contenu, librement et gratuitement. En échange, une mention de l'origine et de l'auteur sera mise en place. 

 

Bien entendu, tous les clichés de la banque ne sont pas disponibles, mais ce serait déjà le cas de 35 millions d'entre eux. Quelques restrictions sont aussi en place, Getty interdisant par exemple l'utilisation commerciale. Par cela, elle entend l'utilisation directe de l'image à des fins publicitaires ou promotionnelles par exemple. Ceux qui disposent d'un blog ou d'un site et gagnent de l'argent avec peuvent librement exploiter le code fourni.

 

Car le piège est ailleurs. En effet, si l'on regarde dans les conditions d'utilisations sur service, qui viennent d'être mises à jour, on note quelques subtilités. Getty précise bien entendu qu'elle se réserve le droit de retirer un cliché de la liste de ceux qui sont intégrables comme bon lui semble, mais surtout, qu'elle se réserve le droit de placer de la publicité au sein de son code d'intégration.

 

La cible, c'est vous

 

Car comme tous les codes du genre, qui n'est qu'une page web affichée dans une autre, il peut embarquer toute une série d'outils de tracking permettant de pister l'internaute, et donc de lui afficher du contenu publicitaire en fonction de ses visites. Avec cette stratégie, Getty veut donc à la fois inciter les éditeurs à respecter ses droits, mais au passage, continuer de monétiser ses photos d'une manière plus indirecte. 

 

La société indique d'ailleurs à nos confrères du British Journal of Photography qu'elle compte bien continuer à poursuivre ses batailles sur le plan juridique pour ceux qui utiliseraient ses images sans son accord. Mais désormais, elle pourra aussi leur retourner le fait qu'ils avaient la possibilité d'intégrer ce cliché avec le code mis à la disposition de tous (et potentiellement rémunérateur).

 

Il sera intéressant de voir si un tel service se met à être massivement utilisé dans les semaines qui viennent ou non, mais pas seulement. La réaction de ceux qui diffusent leurs contenus sur des banques telles que Getty vont sans doute s'inquiéter pour leur rémunération si de telles initiatives venaient à se développer chez la concurrence. On se souvient des résistances aux débuts de services comme Deezer dans le monde de la musique, un modèle Freemium exploitant la publicité encore souvent remis en cause par certains. Est-ce vers cela que le monde de la photographie se dirige désormais ? L'avenir nous le dira.

Commentaires (21)

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Cool, mais qu’est ce qui empêche de sauvegarder l’image sur son PC/serveur et de la réutiliser sans leur code d’intégration ?

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RinSa a écrit :



Cool, mais qu’est ce qui empêche de sauvegarder l’image sur son PC/serveur et de la réutiliser sans leur code d’intégration ?





Tu peux mais si tu le fais et que tu te fais chopper tu va payer, c’est tout <img data-src=" />


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Ca va faire bizarre dans une publication d’avoir une image qui illustre l’article, avec un lien publicitaire dessus en bas … bonjour la cohérence.

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Ça va sworder chéri… <img data-src=" />

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le duc rouge a écrit :



Ca va faire bizarre dans une publication d’avoir une image qui illustre l’article, avec un lien publicitaire dessus en bas … bonjour la cohérence.





Dans ce cas là il faut trouver des image CC ou payer une banque d’image <img data-src=" />



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et pour gghu : 1) personne n’a dit qu’Apple utilisait du gorilla (de mêmoire c’était le cas pour les premiers, mais plus depuis un bon bout de temps)




  1. je ne suis pas journaliste

  2. pas besoin de partir sur les autres news <img data-src=" />

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Ben chasser le contrevenant ça coûte cher : ils ont fait de jolis calculs et le plus rentable qui est apparu est la solution mise en place présentement.

Tu peux virer des personnes du service juridique et économiser de grosses sommes d’argent.

CQFD.

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RinSa a écrit :



Cool, mais qu’est ce qui empêche de sauvegarder l’image sur son PC/serveur et de la réutiliser sans leur code d’intégration ?





Google te retrouve bien n’importe quelle image en moins d’une seconde sur le net, alors imagine ce dont une boite comme Getty doit disposer comme outils à ce niveau-là…



*



Sinon à moitié HS, mais je me souviens d’un article (dont je n’ai pas le lien, je crois que c’était sur papier en plus) écrit par un photographe professionnel qui s’inquiétait beaucoup de ces quelques boîtes géantes du secteur qui règnent en maitres. J’essaye de résumer au mieux.



L’inquiétude portait bien sûr d’un point de vue de la puissance qu’elles ont, qui leurs permet d’imposer leurs conditions et de tendre à écraser toute concurrence, surtout celle des indépendants.



Mais il y avait un autre aspect dévellopé, intéressant et plus profond. Que ces boites, qui sont présentes partout dans le monde, ont tendance aussi à uniformiser et niveler la mémoire visuelle collective des humains à la longue. Parce que beaucoup de clichés (surtout les collections à vocation d’illustration passe-partout qu’utilisent la plupart des sites, magazines, pubs, packaging…) se basent sur les mêmes méthodes de travail à la chaine, les mêmes effets logiciels, la même recherche commerciale reflétant le même modèle dominant, etc…



En gros et sur un mode pessimiste, elles participent à une simplification et une standardisation extrême du monde, détruisant progressivement tout ce qui dépasse au travers d’une logique purement commerciale. Elles seraient de fait l’un des bras armés les plus puissants, et pourtant invisible dans les consciences, d’une certaine idéologie consumériste radicale qui déshumanise la réalité.



Bon, c’est une vision quelque peu alarmiste et poussée au dernier degré bien sûr, et qui plus est rédigé par un photographe donc concerné au premier plan, mais c’était juste pour vous faire partager la réflexion que je trouvais intéressante.



Il suffit d’ouvrir n’importe quel magazine pour s’apercevoir qu’il y a une part de vrai…



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Reznor26 a écrit :



Google te retrouve bien n’importe quelle image en moins d’une seconde sur le net, alors imagine ce dont une boite comme Getty doit disposer comme outils à ce niveau-là…







je vote … ils utilisent google ! <img data-src=" />


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RinSa a écrit :



Cool, mais qu’est ce qui empêche de sauvegarder l’image sur son PC/serveur et de la réutiliser sans leur code d’intégration ?







Oui et en changer quelques détails légers dans l’image pour qu’elle perde son origine genre dessiner une moustache sur le visage ou changer la couleur du ciel. <img data-src=" />


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Fantassin a écrit :



Oui et en changer quelques détails légers dans l’image pour qu’elle perde son origine genre dessiner une moustache sur le visage ou changer la couleur du ciel. <img data-src=" />





ce qui en plus aurait pour effet de dynamiser l’originalité des images et répondre au souci d’uniformisation des photo de Reznor26 <img data-src=" />


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la chaîne argumentait sur l’absence d’originalité du cliché, déterminante dans la question du droit d’auteur comme le rappelle l’Union des Photographes Professionnels / Auteurs sur son site.





Pourquoi est-ce que les mecs qui font de la musique avec les 4 mêmes accords en permanence on leur colle pa des procès pour la même raison ? &lt;_&lt;

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Je viens de cliquer sur l’image présentée par PCInpact cette société vend à des prix scandaleux !



499€ pour une image ! Une image quelle qu’elle soit ne vaut pas ce prix. Ca vaut 10 euros maximum.

J’ai même réussi à avoir 1200€ pour la location d’une photo de Lorie pendant 3 ans, c’est clairement anormal !

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linconnu a écrit :



Je viens de cliquer sur l’image présentée par PCInpact cette société vend à des prix scandaleux !



499€ pour une image ! Une image quelle qu’elle soit ne vaut pas ce prix. Ca vaut 10 euros maximum.

J’ai même réussi à avoir 1200€ pour la location d’une photo de Lorie pendant 3 ans, c’est clairement anormal !





tout dépends de l’usage, de sa diffusion, et de son utilisation :indu:


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Reznor26 a écrit :



Sinon à moitié HS, mais je me souviens d’un article (dont je n’ai pas le lien, je crois que c’était sur papier en plus) écrit par un photographe professionnel qui s’inquiétait beaucoup de ces quelques boîtes géantes du secteur qui règnent en maitres. J’essaye de résumer au mieux.



L’inquiétude portait bien sûr d’un point de vue de la puissance qu’elles ont, qui leurs permet d’imposer leurs conditions et de tendre à écraser toute concurrence, surtout celle des indépendants.



Mais il y avait un autre aspect dévellopé, intéressant et plus profond. Que ces boites, qui sont présentes partout dans le monde, ont tendance aussi à uniformiser et niveler la mémoire visuelle collective des humains à la longue. Parce que beaucoup de clichés (surtout les collections à vocation d’illustration passe-partout qu’utilisent la plupart des sites, magazines, pubs, packaging…) se basent sur les mêmes méthodes de travail à la chaine, les mêmes effets logiciels, la même recherche commerciale reflétant le même modèle dominant, etc…



En gros et sur un mode pessimiste, elles participent à une simplification et une standardisation extrême du monde, détruisant progressivement tout ce qui dépasse au travers d’une logique purement commerciale. Elles seraient de fait l’un des bras armés les plus puissants, et pourtant invisible dans les consciences, d’une certaine idéologie consumériste radicale qui déshumanise la réalité.



Bon, c’est une vision quelque peu alarmiste et poussée au dernier degré bien sûr, et qui plus est rédigé par un photographe donc concerné au premier plan, mais c’était juste pour vous faire partager la réflexion que je trouvais intéressante.



Il suffit d’ouvrir n’importe quel magazine pour s’apercevoir qu’il y a une part de vrai…



<img data-src=" />





Deux usages pour ce genre de banques, Press et photo stocks a but commerciaux.



Pour la presse tout dépends de tes moyens soit tu as un réseau de photographes couvrant une grande partie des tes besoins, soit tu as une structure plus modeste ou un tu couvres un sujet rendant quasi impossible un réseau.



Par exemple en ce moment je bosse sur un mag de Foot et hélas on utilise Getty alors que j’aurais préféré AFP ou Corbis, la seul raison est bien entendu le coup, Getty nous faisant un Package à 7000€ les 360 photos pour une diffusion mondiale, les deux autres étaient 40% plus cher.



Mais si on prends Nationla geographic ce sont des photos provenant de leur Banque et leur réseau, ils les vendent aussi via Corbis après qq mois et le coup reste très élevé, un reportage photo coutant très cher.



Pour en revenir a ce que tu disat sur la peur des photographes, ces banques d’images se comportent comme un supermarché, mais après pour les journaux ou magazines c’est plus simple d’aller piocher dans ces supermarché, que de contacter tout les photographes pour voir qui a couvert quoi et surtout bcp moins cher.





Quand aux photo Stock Marketing c’est bcp utilisé en marketing et autres illustrations pour les même raisons, les couts et le temps, pendant un temps je pouvais te donner la référence du CD en regardant les plaquette de 90% des boites <img data-src=" />



Et ça fait 20 ans que c’est comme ça, après pour une Pub avec un vrai budget on passe au vrai photoshoot original dans 90% des cas <img data-src=" />


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misterB a écrit :



(…)





le T me semble dissident sur ton clavier <img data-src=" /> (“coût” et “quant aux”) <img data-src=" />





misterB a écrit :



pour les même raisons, les couts et le temps





C-C-C-Combo breakeeeeeeeer !



Plus sérieusement, merci pour le retour d’expérience qui éclaire mieux quand au (<img data-src=" />) niveau de prix et aux manières de faire <img data-src=" />



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misterB a écrit :









Merci pour ces précisions <img data-src=" />



En effet j’ai bien conscience (et le mec qui écrivait ça aussi j’imagine) des limites de l’utopie face à la réalité d’un marché féroce où se battent quelques acteurs acharnés qui rivalisent d’ingéniosité pour faire baisser les coûts. Et puis les tarifs des abonnements généralistes sont sans commune mesure avec le prix d’un photographe pour un projet précis c’est évident.



Je crois que la logique du billet en question était plus de faire prendre conscience que l’indépendance et l’originalité journalistiques passent aussi par cette gestion de l’image, qui est un domaine qu’habituellement les patrons de presse relèguent au second plan par rapport à l’écrit. C’était plus ou moins un plaidoyer pour une certaine réhabilitation du travail de photographe au sens noble du terme, c’est à dire aussi en tant qu’artiste et pas seulement artisan, avec une vision derrière l’objectif.


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Reznor26 a écrit :



Merci pour ces précisions <img data-src=" />



En effet j’ai bien conscience (et le mec qui écrivait ça aussi j’imagine) des limites de l’utopie face à la réalité d’un marché féroce où se battent quelques acteurs acharnés qui rivalisent d’ingéniosité pour faire baisser les coûts. Et puis les tarifs des abonnements généralistes sont sans commune mesure avec le prix d’un photographe pour un projet précis c’est évident.



Je crois que la logique du billet en question était plus de faire prendre conscience que l’indépendance et l’originalité journalistiques passent aussi par cette gestion de l’image, qui est un domaine qu’habituellement les patrons de presse relèguent au second plan par rapport à l’écrit. C’était plus ou moins un plaidoyer pour une certaine réhabilitation du travail de photographe au sens noble du terme, c’est à dire aussi en tant qu’artiste et pas seulement artisan, avec une vision derrière l’objectif.





Il y a eut eut et y aura toujours des magazines d’actualité ayant leurs propres photographes, comme le Time, ou des titres commeintelligent Life et autres national geo, mais la presse généraliste dans sa recherche d’optimisation des coûts va vers le moins cher hélas <img data-src=" />


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RinSa a écrit :



Cool, mais qu’est ce qui empêche de sauvegarder l’image sur son PC/serveur et de la réutiliser sans leur code d’intégration ?







Leur CGU ?





En effet, si l’on regarde dans les conditions d’utilisations sur service, qui viennent d’être mises à jour, on note quelques subtilités. Getty précise bien entendu qu’elle se réserve le droit de retirer un cliché de la liste de ceux qui sont intégrables comme bon lui semble, mais surtout, qu’elle se réserve le droit de placer de la publicité au sein de son code d’intégration.





Si c’est pour utiliser une image sans en avoir le droit (donc englobant le refus de leur pub), rien de nouveau sous le soleil, comme le rappelle le début de l’actu. On prend, on a très peu de risque de se faire prendre, que la source soit Getty ou Google Images.


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Jarodd a écrit :



Leur CGU ?







Si c’est pour utiliser une image sans en avoir le droit (donc englobant le refus de leur pub), rien de nouveau sous le soleil, comme le rappelle le début de l’actu. On prend, on a très peu de risque de se faire prendre, que la source soit Getty ou Google Images.





A titre privé et non commercial, très peu, maintenant fait un blog et met que de l’image getty tu vas voir le résultat <img data-src=" /><img data-src=" />


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Ca doit dépendre de l’audience du site, parce que je n’ai pas constaté de problème <img data-src=" />

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