#Le brief du 08 janvier 2025

En Indonésie, Apple ne peut toujours pas vendre son iPhone 16

Le 08 janvier 2025 à 17h04

La situation ne se détend pas. Dès octobre et l’arrivée de l’iPhone 16 sur les marchés, l’Indonésie a refusé que le smartphone soit vendu sur son territoire. La raison ? Il faut au moins que 35 % des composants aient été produits localement.

Apple a tenté de séduire le gouvernement indonésien avec plusieurs offres. La première était un investissement de 10 millions de dollars. Une somme jugée bien trop faible en regard du gigantesque trésor de guerre de l’entreprise. Deuxième tentative avec 100 millions de dollars, pour finalement mettre un milliard de dollars sur la table, rappellent nos confrères d’iGen.

iPhone 15

Pourtant, comme l’indique Reuters, le gouvernement a finalement dit non. L’investissement concernait en effet une usine destinée à produire des AirTags et devant ouvrir l’année prochaine. « Le ministère n'a aucune raison de délivrer une certification de contenu local pour permettre à Apple de vendre l'iPhone 16, car [l'usine] n'a pas de relations directes » avec l'activité téléphonie du fabricant, a ainsi déclaré Agus Gumiwang Kartasasmita, ministre indonésien de l’Industrie.

Reuters note qu’Apple ne dispose d’aucune usine actuellement en Indonésie. Le potentiel de croissance y est pourtant important pour l’entreprise, le pays ayant 280 millions d’habitants.

Nick Ammann, vice-président d’Apple en charge des affaires gouvernementales internationales, a indiqué pour sa part que la société avait proposé un « investissement innovant », que l’Indonésie avait contré.

Le 08 janvier 2025 à 17h04

En Indonésie, Apple ne peut toujours pas vendre son iPhone 16

Fuite de données chez le databroker Gravy Analytics, spécialiste de la géolocalisation

Fuite de données chez le databroker Gravy Analytics, spécialiste de la géolocalisation

Le 08 janvier 2025 à 10h49

Selon 404 Media, des pirates ont revendiqué avoir récupéré « une montagne de données » provenant de Gravy Analytics, l'une des entreprises qui dominent le marché de la vente de données de géolocalisation et maison mère du courtier Venntel, notamment prestataire pour la police américaine des contrôles aux frontières (Immigration and Customs Enforcement, ICE) et pour le FBI.

Gravy Analytics et Venntel ont récemment été visées par la FTC pour la vente de données de localisation sensibles.

Les pirates ont revendiqué l'action sur deux sites de Gravy Analytics, selon 404 Media, et ont ensuite posté des captures d'écran du message sur le forum russe XSS. Le message publié menace l'entreprise de publier des données si elle ne leur répond pas sous 24 h.

Selon nos confrères, les exemples de données présentés par les pirates montrent que le fichier contiendrait l'historique de géolocalisation de smartphones avec latitude, longitude et heure précises. Des exemples montreraient des positions de téléphones au Mexique, au Maroc, aux Pays-Bas, en Corée du Nord, au Pakistan et en Palestine.

Certaines captures d'écran montreraient que Gravy Analytics rajoute des données comme un champ « Likely_driving » (conduite probable) mais aussi une table de données appelée « users » (utilisateurs) où l'on retrouverait les noms d'entreprises comme Gannett, Uber, Comcast, Apple, LexisNexis, Equifax. Y figurerait aussi Babel Street, un prestataire d'agences américaines dont le logiciel, Locate X, a été utilisé par des militaires américains pour faire de la reconnaissance avant d'éventuelles frappes avec des drones.

« Le piratage d'un courtier en données de localisation comme Gravy Analytics est le scénario cauchemardesque que tous les défenseurs de la vie privée ont craint et dont ils ont averti », commente auprès de 404 Media, Zach Edwards, analyste de l'entreprise de cybersécurité Silent Push.

Le 08 janvier 2025 à 10h49

Fuite de données chez le databroker Gravy Analytics, spécialiste de la géolocalisation

LaCie passe au Thunderbolt 5 avec son Rugged SSD Pro5

Le 08 janvier 2025 à 10h00

Le Thunderbolt 5 a été officiellement annoncé par Intel en septembre 2023. Cette norme s’appuie sur la version 2.0 de l’USB4 et propose des débits jusqu’à 120 Gb/s en mode asymétrique. Comme USB4 v2, Thunderbolt 5 peut fonctionner en deux modes : 2x 80 Gb/s avec un débit symétrique, ou 120 Gb/s dans un sens et 40 Gb/s dans l’autre. Dans tous les cas, on est limité à 160 Gb/s au total.

IP68 et jusqu’à 6,7 Go/s (avec le cache)

LaCie saute donc le pas avec son Rugged SSD Pro5. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un SSD externe renforcé qui « résiste à des chutes d'une hauteur allant jusqu'à trois mètres et offre un indice de protection IP68 (poussière et eau) ».

LaCie annonce des débits jusqu'à 6 700 Mo/s en lecture et 5 300 Mo/s en écriture pour son Rugged SSD Pro5. Le fabricant précise (et c’est suffisamment rare pour être noté et apprécié) qu’« après la mise en cache [d’une capacité de 50 Go, ndlr], les vitesses atteignent 5 000 Mo/s en lecture et 1 800 Mo/s en écriture ».

440 euros pour 2 To, 700 euros pour 4 To

Le SSD externe est compatible avec un port Thunderbolt ou USB Type-C. Le tarif est par contre bien élevé (mais dans la fourchette de ce que l’on peut trouver en Thunderbolt) : comptez 439,99 euros pour 2 To et 699,99 euros pour 4 To.

Thunderbolt 5 se déploie doucement

Plus d’un an après son annonce officielle, le Thunderbolt 5 prend de l’importance au sein des machines. Intel propose bien sûr des contrôleurs, tandis qu’Apple a sauté le pas avec ses puces M4 Pro et Max (le SoC M4 de base reste au Thunderbolt 4).

Au CES de Las Vegas, les machines équipées de Thunderbolt 5 sont nombreuses, notamment le portable Titan 18 HX de MSI ainsi que les Helios 16 AI et 18 AI d’Acer, qui profitent aussi des nouvelles GeForce RTX 50. Plus ancien, on retrouve le Razer Blade 18 (présenté au CES de l’année dernière).

Il y a quelques mois, Promise aussi était passé au Thunderbolt 5 avec son Pegasus M8 qui comporte huit emplacements E1.s/M.2 pour des SSD NVMe.

Le 08 janvier 2025 à 10h00

LaCie passe au Thunderbolt 5 avec son Rugged SSD Pro5

  • IP68 et jusqu’à 6,7 Go/s (avec le cache)

  • 440 euros pour 2 To, 700 euros pour 4 To

  • Thunderbolt 5 se déploie doucement

Union européenne : les enquêtes contre Apple, Meta et X en pause

Le 08 janvier 2025 à 09h30

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a mis sur pause les enquêtes en cours contre Apple, Meta et X, susceptibles de leur valoir des amendes s’élevant jusqu’à 6 % de leur chiffre d'affaires, d’après les informations du Monde.

Elle aurait par ailleurs suspendu le lancement de toute nouvelle enquête. 


Christophe Licoppe / European Union, 2024 / EC - Audiovisual Service / CC 4.0

Comme le détaille le quotidien, les dirigeants européens ne savent pas sur quel pied danser face aux États-Unis.

Si Emmanuel Macron a critiqué il y a deux jours les actions d’Elon Musk – qui, après son soutien à l’AfD en Allemagne, s’en prend désormais violemment au gouvernement britannique et à son chef Keir Starmer –, il a épargné Donald Trump, auquel il a promis d’être un « allié solide ».

La Commission européenne doit, de son côté, composer avec la division de ses rangs. Certains chefs d’État, comme Georgia Meloni, sont très proches des positions idéologiques de Trump et Musk. 
La cheffe du parti d’extrême-droite allemand Alice Weidel doit de son côté être interviewée par Elon Musk sur X, ce qui aurait pu influer sur l’enquête en cours, d’après Euractiv. 


Surtout, elle redoute que les États-Unis ne suspendent leur aide à l’Ukraine après l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier prochain, et qu’ils n’augmentent significativement leurs droits de douane. 


Dans ce contexte, elle pourrait utiliser la suspension des enquêtes contre les géants numériques comme un levier de négociation.

Sur France Inter, ce 8 janvier, Jean-Noël Barrot a déclaré : « soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes donnés pour protéger l’espace public, soit elle ne le fait pas, et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres, à rendre à la France la capacité de le faire. » Et de préciser que, si nécessaire, la France demanderait l’application du principe de subsidiarité pour pouvoir sanctionner elle-même la plateforme.

Le 08 janvier 2025 à 09h30

Union européenne : les enquêtes contre Apple, Meta et X en pause

Firefox 134 introduit enfin le support matériel pour le H.265 sur Windows

Le 08 janvier 2025 à 08h46

Il était temps, car la bataille était perdue depuis longtemps : la dernière révision de Firefox intègre le support matériel pour la lecture des vidéos H.265, ou HEVC (High Efficiency Video Coding). Mozilla s’était battu contre le codec vidéo à cause des nombreux brevets l’entourant, en vain. Le support matériel de HEVC était arrivé dans Chrome en 2022.

Parmi les autres ajouts notables de cette version 134, signalons le support du geste tactile « hold » sous Linux. Ce geste permet de maintenir une position, ouvrant la voie à de nouvelles manipulations. Comme l’indique Mozilla dans ses notes de version, ce support permet par exemple d’interrompre un mouvement cinétique en posant un deuxième doigt sur le touchpad.

D’autres ajouts sont présents, liés à des régions spécifiques. L’Allemagne rejoint ainsi la liste des pays dans lesquels le moteur de recherche Ecosia est présent par défaut, dans toutes les langues (l’Autriche, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède et la Suisse l’ont déjà). Aux États-Unis et au Canada, Firefox déploie également une version révisée de la page d’accueil pour les nouveaux onglets. Plus compacte, elle met plus en avant les contenus, avec des vignettes plus larges et la possibilité d’ajouter une quatrième colonne.

Source : Neowin

Firefox 134 colmate en outre 11 failles de sécurité, dont 3 critiques. La première, CVE-2025-0244, permet une redirection vers un schéma invalide de protocole, autorisant un spoofing de la barre d’adresse. Les deux autres, CVE-2025-0242 et CVE-2025-0247, sont liées à des bugs de corruption de la mémoire.

Comme d’habitude, la nouvelle version vous attend dans l’À propos du navigateur, ou depuis le site officiel.

Le 08 janvier 2025 à 08h46

Firefox 134 introduit enfin le support matériel pour le H.265 sur Windows

Pas de compatibilité avec Windows 11 ? ESET recommande le passage à Linux

Le 08 janvier 2025 à 08h25

Dans un billet publié le 2 janvier, la branche allemande de la société de sécurité ESET évoque un potentiel « fiasco de la sécurité », alors que 32 millions de PC en Allemagne sont encore sous Windows 10, ce qui représenterait 65 % du parc dans le pays.

Avec une date de fin de support fixée au 14 octobre prochain, il reste à peine 10 mois pour réduire cette proportion. ESET pointe une situation « plus dangereuse » que pour Windows 7 en son temps, car 70 % des utilisateurs allemands avaient déjà Windows 10 quand l’ancien système est parti à la retraite. « Les cybercriminels connaissent très bien ces chiffres et n'attendent que le jour de la fin du support », avertit Thorsten Urbanski d’ESET.

Dans l’idéal, ESET recommande de passer à Windows 11 dès que possible et de ne pas attendre la fin du compte à rebours. Les entreprises qui ne l’auraient pas encore fait sont invitées à planifier la bascule dès maintenant. D’autres conseils plus généraux sont fournis : l’installation régulière des mises à jour de sécurité, l’utilisation d’une solution de sécurité, la réduction au minimum des droits administrateur et la création régulière de sauvegardes.

Et dans le cas où les PC ne seraient pas compatibles avec Windows 11 ? « Une distribution Linux peut également être une bonne option, en particulier pour le matériel plus ancien ». Ce n’est pas la première fois que ce type de conseil est formulé, tant il peut sembler logique à toute personne sensibilisée à l’informatique.

La situation n’est toutefois pas si évidente. Une personne peut avoir une machine incompatible et l’utiliser quand même pour de nombreux jeux. Un passage à Linux peut être simple pour certaines personnes et pas pour d’autres, selon les connaissances et l’adaptation au changement. Et, quand bien même, il faudrait pouvoir contacter les concerné(e)s, leur proposer des options et les faire comprendre.

Rappelons que Microsoft a commencé à communiquer via des messages en plein écran sur les machines Windows 10. La société en profite pour recommander des configurations Copilot+. Point intéressant d'ailleurs, ESET n'évoque jamais l'achat d'un nouveau PC.

Le 08 janvier 2025 à 08h25

Pas de compatibilité avec Windows 11 ? ESET recommande le passage à Linux

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