17cyber, la plateforme de lutte contre les cybermalveillances, est en ligne
Allo le 17 ?
La Police, la Gendarmerie nationale et cybermalveillance.gouv.fr inaugurent le 17cyber, l'équivalent numérique du 17.
Le 17 décembre à 11h47
3 min
Sécurité
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En 2023, 278 703 infractions relevaient de l’atteinte numérique aux biens (arnaque en ligne) ou de l’atteinte numérique à la personne (harcèlement, menace, discriminations, etc). Entre 2016 et 2023, le nombre d’atteintes numériques aux biens avait progressé de 8 % en moyenne chaque année, tandis que celles aux personnes grimpaient de 9 % en moyenne, selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).
Pour faciliter la réponse à ces problématiques, la Police, la Gendarmerie nationale et cybermalveillance.gouv.fr lancent ce 17 décembre la plateforme 17cyber.gouv.fr. Annoncée depuis plusieurs années, cette plateforme se veut un équivalent du « 17 », c’est-à-dire un outil simple d’accès, permettant à chaque citoyen de signaler la moindre problématique numérique.
Guichet unique
Appuyé sur des outils préexistants – dont ceux de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr –, le 17cyber est disponible sept jours sur sept, 24 heures sur 24.
Il permet à tout internaute, qu’il vienne en son nom propre, au nom d’une entreprise, d’une association, d’une administration ou d’une collectivité, d’établir le diagnostic du problème qui le vise, et de trouver les pistes de réponses – recommandations adaptées, mise en contact avec des prestataires qualifiés et/ou avec un opérateur de ministère de l’Intérieur, voire dépôt de plainte ou sauvegarde de preuves.
Pour les non-particuliers, le 17cyber permet aussi d’obtenir de l’aide pour sécuriser des équipements ou infrastructures existantes ou à installer.
Pour être rendu simplement accessible, la plateforme s’accompagne d’un module intégrable au site web de toute entité de diagnostic ou d’assistance aux victimes.
Menaces numériques variables
La population française est exposée de manière variable aux différents types de violences numériques. Selon les chiffres du SSMSI, les atteintes aux biens représentent 59 % des infractions numériques, et 47 % des personnes subissant des préjudices financiers ont moins de 44 ans.
Les atteintes à la personne, elles, visent plus fréquemment les femmes, qui comptent pour les deux tiers des victimes de ce type de problématique. Dans 60 % des cas, les mis en cause sont des hommes âgés de 18 à 44 ans.
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En l’espèce, le 17cyber vient simplifier l’accès à la variété d’outils préexistants et fournis pour différents types de problématiques numériques. Ainsi de PHAROS (pour les contenus illicites), de Thésée (pour les arnaques et piratages), ou du pan numérique de la plateforme de signalement des violences sexistes, sexuelles ou conjugales.
17cyber, la plateforme de lutte contre les cybermalveillances, est en ligne
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Menaces numériques variables
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