Au pays de Galles, les policiers pourront utiliser une app de reconnaissance faciale
Le 16 décembre à 15h39
3 min
Sécurité
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Les policiers du Pays de Galles vont disposer d'une application de reconnaissance biométrique faciale pour identifier des individus au moyen de leurs téléphones portables, rapporte la BBC.
L'application, connue sous le nom d'OIFR (Operator Initiated Facial Recognition), a déjà été testée par 70 agents dans le sud du pays de Galles. Elle devrait être utilisée sur des personnes décédées ou inconscientes, ainsi que sur des personnes incapables ou refusant de fournir des détails sur leur identité.
La police explique que son utilisation sur des personnes inconscientes ou décédées « aiderait les agents à les identifier rapidement afin que leur famille puisse être contactée avec soin et compassion », souligne la BBC.
L'application permettrait également d'arrêter et de détenir plus rapidement les personnes recherchées pour une infraction pénale. La police précise que les photos prises à l'aide de l'application ne seraient pas conservées.
« Êtes-vous vraiment la personne que nous recherchons ? »
Grâce à cette application, les agents peuvent facilement et rapidement répondre à la question « Êtes-vous vraiment la personne que nous recherchons ? » en prenant une seule photo qui est ensuite comparée à la base de données de la police, résume la police du comté de Gwent.
Captures d'écran extraites d'un mode d'emploi (.pdf) d'OIFR
Lorsqu'ils seront confrontés à une personne d'intérêt au cours de leurs patrouilles, les agents pourront ainsi « accéder à des informations instantanées leur permettant d'identifier si la personne interpellée est, ou non, la personne à qui ils doivent parler, sans avoir à retourner au poste de police ».
La base de données utilisée est constituée d'images d'individus mis en garde à vue par la police du sud du Pays de Galles et de Gwent, et qui contient plus de 600 000 images, précise la police dans une FAQ :
« Après une recherche, la technologie réorganise la base de données d'images de référence de la plus probable à la moins probable des correspondances possibles. Un opérateur examine généralement les 200 premières correspondances possibles pour décider si une correspondance a été établie, auquel cas il en informe l'agent chargé de l'enquête. Ce dernier examinera la correspondance et ajoutera la personne à l'enquête en tant que suspect. »
L'application OIFR sera utilisée comme outil de renseignement « sur la voie publique » pour aider les agents à identifier une personne inconnue, « lorsqu'il existe des motifs raisonnables de l'utiliser ». Il pourra s'agir d'une personne incapable de fournir ses coordonnées parce qu'inconsciente ou décédée, a des problèmes de santé mentale ou de communication, a trop bu ou s'est droguée.
Elle pourra également être utilisée si une personne refuse de fournir ses coordonnées ou si elle est raisonnablement soupçonnée de fournir de fausses informations. Toutefois, l'une des conditions suivantes devra également être remplie :
- la personne est décédée,
- recherchée par la justice,
- signalée comme personne disparue,
- soupçonnée d'avoir commis une infraction,
- présente un risque pour elle-même ou les autres.
Le 16 décembre à 15h39
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Et comme pour les fichiers génétiques en France, ce sera pour des cas précis et auxquels il est dur de s'opposer puis étendu.