Amazon double la mise et injecte 4 milliards de dollars dans Anthropic
Le 22 novembre à 17h07
2 min
IA et algorithmes
IA
Un an après avoir investi 4 milliards de dollars dans Anthropic, Amazon double la mise : la société vient en effet d'annoncer qu'elle allait apporter 4 milliards de dollars de fonds supplémentaires à cette startup spécialisée dans l'IA, éditrice des grands modèles de langage Claude. En dépit de ces 8 milliards de dollars d'investissement, Amazon reste à ce stade un actionnaire minoritaire d'Anthropic, prend soin de préciser la startup.
Cet apport d'argent frais intervient dans le cadre d'un partenariat plus global entre les deux entreprises qui fait d'AWS, la division cloud d'Amazon, le principal partenaire d'Anthropic en matière d'infrastructures, qu'il s'agisse de faire tourner les modèles au quotidien ou de les entraîner.
Anthropic indique par ailleurs renforcer sa collaboration avec les Annapurna Labs d'AWS, l'entité chargée de développer les accélérateurs Trainium dédiés à l'IA, dont la deuxième génération avait été présentée fin 2023 par Amazon. « Grâce à une collaboration technique approfondie, nous écrivons des noyaux de bas niveau qui nous permettent d'interagir directement avec le silicium Trainium et de contribuer à la pile logicielle AWS Neuron pour renforcer Trainium », écrit Anthropic.
Soutenue par Amazon, mais aussi par Google (2 milliards de dollars investis à l'automne 2023), Anthropic se positionne comme la grande rivale d'OpenAI sur le marché en plein essor de l'intelligence artificielle générative. Début septembre, l'entreprise a par exemple lancé une offre baptisée Claude for Enterprise, qui concurrence directement la formule dédiée aux grands comptes de ChatGPT.
Le 22 novembre à 17h07
Commentaires (1)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousModifié le 22/11/2024 à 22h32
J'imagine que ces investissements ont leur rôle dans une possible stratégie de rachat en cas de besoin. À l'époque, pour OpenAI, c'était peu envisageable en raison de sa structure non lucrative. Depuis que l'entreprise a changé de fusil d'épaule, elle fait aussi partie des proies que les autres géants du numérique peuvent convoiter sur un jour le vent tourne.