Fidèle au calendrier annoncé lors de la mise en ligne de la bêta, l’équipe vient de mettre en ligne la version finale de Fedora 41. Comme nous l'avions expliqué le mois dernier, c’est une mouture importante par le nombre de changements technologiques mis en place.
On y retrouve notamment la version 5 du gestionnaire de paquets DNF, GNOME 47 pour la version Workstation, le noyau en version 6.11, etc. On vous laisse (re)découvrir toutes les nouveautés dans notre prise en main.
Le PDG de l'entreprise de sécurité pour le cloud computing Wiz, Assaf Rappaport, a expliqué lors d'une conférence organisée par TechCrunch que son entreprise a été ciblée par une attaque utilisant un deepfake mi-octobre.
Il a raconté au média américain que « des dizaines de mes employés ont reçu un message vocal de ma part ». Comme c'est souvent le cas dans ce genre d'attaque, celle-ci « tentait d'obtenir leurs informations d'identification », a-t-il ajouté.
Selon le PDG, c'est une particularité de la source originale qui aurait mis la puce à l'oreille de ses salariés. L'audio utilisé venait d'une conférence. Or, Assaf Rappaport est particulièrement anxieux quand il doit parler en public, ce qui modifie sa façon de s'exprimer. Le deepfake ne ressemblait pas à sa voix de tous les jours pour eux.
Wiz a pu retrouver la source de cet audio mais n'est pas en mesure de savoir de qui est provenue l'attaque.
Assaf Rappaport a aussi expliqué son refus de l'offre d'achat proposée par Google cet été. Si le montant de celle-ci était de 23 milliards de dollars, le PDG de Wiz considère que son entreprise peut atteindre les 100 milliards de dollars parce que la sécurité du cloud, c'est le futur. C'était « la décision la plus difficile à prendre », a-t-il quand même ajouté.
Wiz a été ciblée par une attaque impliquant un deepfake de la voix de son PDG
Note de service : et si Flock sortait de son carcan habituel ? On se dit que c’est une bonne idée de le laisser s’exprimer dans la semaine, sans forcément attendre le week-end. Évidemment, à condition qu’il ait quelque chose à dire… vous avez remarqué, on ne va pas jusqu’à dire quelque chose d’intelligent. Qu’en pensez-vous ?
Netflix a inauguré sur son application iOS une nouvelle fonctionnalité baptisée Moments, qui permet de sauvegarder très simplement un extrait de la série ou du film en cours de visionnage. L'option est accessible directement depuis la barre de navigation de l'application. Elle ouvre un écran dédié qui permet de choisir l'instant de départ, puis de lancer l'enregistrement.
« Vous pouvez revoir vos Moments à tout moment sur votre téléphone, et si vous revoyez l'épisode ou le film, la lecture commencera directement à partir de la scène que vous avez ajoutée à vos favoris », indique Netflix. Le service intègre également une fonctionnalité de partage, soit par mail, SMS ou message à un contact, soit au moyen des réseaux sociaux les plus courants.
Le partage ne concerne cependant pas un extrait vidéo, qui serait téléchargé puis envoyé au contact, ou publié nativement sur les réseaux sociaux : l'application ne retourne en réalité qu'un simple lien, pointant vers le moment précis de l'émission concernée, sur la plateforme. Disponible depuis lundi sur la version iOS de l'application Netflix (version 17.3), la fonctionnalité Moments sera déployée sur Android « dans les prochaines semaines ».
Avec Moments, Netflix permet de sauvegarder ses extraits favoris
Il y a quelques jours, Qwant présentait officiellement son programme de fidélité, qui propose de vous rémunérer jusqu’à 10 euros chaque semaine si vous faites partie des plus gros utilisateurs du moteur de recherche.
Olivier Abecassis, directeur général de Qwant depuis octobre 2023, nous expliquait travailler « intensément depuis un an avec des progrès considérables et déjà des résultats encourageants » sur sa propre technologie de recherche… « même si ça n'est pas encore branché », reconnaissait-il.
« Nous n'avons ni les moyens, ni même l'ambition d'atteindre la qualité de Google, mais on pense pouvoir faire quelque chose de vraiment bien pour l'utilisateur », nous indiquait le directeur général. C’est finalement Octave Klaba qui vient donner des nouvelles en personne.
Dans un tweet, il « vise fin novembre/début décembre pour le moteur de recherche (en propre) en alpha public sur le web français, soit 350 à 500 millions de pages indexées ». Il ne donne pas plus de détail pour le moment. Qwant arrivera-t-il à disposer d’un véritable index maison en se passant totalement des outils de Microsoft (Bing) au moins pour le web français ? Réponse dans quelques semaines…
Pour rappel, Octave Klaba (fondateur d’OVHcloud) a racheté Qwant et Shadow l’année dernière avec son frère et la Caisse des dépôts pour les regrouper dans Synfonium (75 % pour les Klaba, 25 % pour la CDC).
Qwant prévoit de lancer son « moteur de recherche (en propre) » d’ici quelques semaines
Un homme de 27 ans a été condamné à 18 ans de prison au Royaume-Uni pour avoir fabriqué des images d'abus sexuels sur des enfants, explique le Guardian. Utilisant des photos « normales » de vrais enfants, il les a transformés avec le logiciel de création de modèles humains DAZ 3D en images de viols. Ici, contrairement aux « deepfakes » où une tête est transférée sur un autre corps, Hugh Nelson, l'auteur de ces images, a créé complètement les personnages et les scènes.
La police britannique a découvert qu'il les vendait sur internet via des forums de discussion, engrangeant 5 000 Livres sterling (6 000 euros) sur une période de 18 mois. Le journal britannique explique qu'il a, dans certains cas, fourni des images en utilisant des photos d'enfants proches de ses clients.
Le juge Martin Walsh qui a condamné Hugh Nelson a déclaré qu'il était « impossible de savoir » si des enfants avaient été violés à la suite de la création de ses images et que l'auteur ne s'était pas soucié du préjudice causé par la diffusion de ce matériel « déchirant et écœurant ».
Il a pu être arrêté après qu'il a proposé à un policier en couverture la création d'un nouveau personnage pour 80 livres sterling (95 euros).
L'Internet Watch Foundation s'alarmait récemment du franchissement d'un « point de bascule » concernant les images d’abus sexuels d’enfants générées par IA.
Dans un billet de blog, la fondation rappelle que, depuis 2023, « Wayland est utilisé par défaut pour Raspberry Pi 4 et 5, tout en continuant à utiliser X sur les modèles moins puissants ». Elle utilise le compositeur Wayland (un serveur d'affichage utilisant le protocole Wayland) wayfire.
Malgré des tentatives d’optimisation, le résultat n’était pas convaincant sur les plus anciennes machines. « En continuant de travailler avec wayfire, nous nous sommes rendu compte qu’il allait dans une direction qui le rendrait moins compatible avec notre matériel ». La recherche d’une alternative a alors commencé et un nouveau compositeur identifié : labwc.
Les résultats étaient encourageants. « Une enquête plus approfondie a révélé que labwc était bien mieux adapté au matériel graphique des Raspberry Pi que wayfire ». Résultat des courses, pendant une bonne partie de 2024, l’équipe a travaillé sur le portage de labwc pour l’ensemble des Raspberry Pi.
Selon la fondation, les résultats sont maintenant à la hauteur. Sur les anciens modèles de Raspberry Pi, labwc fonctionne aussi vite que X. Cela entraine une bascule : « Raspberry Pi Desktop exécute désormais Wayland par défaut sur tous les modèles ».
« Les installations existantes de Pi 4 ou 5 Bookworm exécutant wayfire ne devraient pas changer de manière notable, à part la perte de quelques animations que nous n’avons pas encore implémentées dans labwc. Étant donné que nous ne supporterons plus wayfire avec des mises à jour sur Raspberry Pi OS, il est préférable d’adopter labwc dès que possible », ajoute la fondation.
D’autres nouveautés sont de la partie, dont une meilleure prise en charge des écrans tactiles et une meilleure intégration de Raspberry Pi Connect. De plus amples détails sont disponibles dans ce billet de blog.
Raspberry Pi OS passe à Wayland pour l’ensemble des Raspberry Pi
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