Quatre victimes du logiciel espion Pegasus déposent plainte contre NSO au Royaume-UniNSO Group

Quatre victimes du logiciel espion Pegasus déposent plainte contre NSO au Royaume-Uni

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Quatre victimes du logiciel espion Pegasus déposent plainte contre NSO au Royaume-UniNSO Group

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Quatre défenseurs des droits humains, en lutte contre des pays du Golfe Persique et dont les téléphones avaient été ciblés par le logiciel espion Pegasus, ont porté plainte au Royaume-Uni contre la société israélienne NSO, ses actionnaires et membres de son conseil d'administration.

The Intercept relève que sont visés par la plainte le groupe NSO « et les membres de son conseil d'administration », la société mère de l'entreprise (Q Cyber Technologies, basée au Luxembourg), et la société de capital-investissement Novalpina, basée à Londres, qui avait racheté NSO en 2019.

Global Legal Action Network (GLAN), l'ONG britannique qui a préparé la plainte pénale, déposée auprès de la Metropolitan Police au nom des victimes, précise que « d'autres personnes responsables des ventes de Pegasus » sont aussi visées. Les plaignants auraient été espionnés, entre 2018 et 2021, par le Royaume d'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Royaume de Bahreïn.

Y figurent notamment Azzam Tamimi, un journaliste et universitaire britannique d'origine palestinienne, fondateur de la chaîne de télévision Al-Hiwar (dialogue, en arabe) et critique du régime saoudien, et Mohammed Kozbar, un citoyen britannique d'origine libanaise, dirigeant de la mosquée de Finsbury Park, qui s'était publiquement opposé aux actions du gouvernement des Émirats arabes unis.

Les violations de vie privée et le piratage des banques

The Intercept ne s'étend pas sur leurs cas, mais précise que le troisième plaignant, Yusuf Al Jamri, un militant bahreïni des droits humains, avait obtenu l'asile au Royaume-Uni en 2017 après avoir été harcelé, arrêté, incarcéré puis torturé pour avoir dénoncé sur les réseaux sociaux les exactions et la répression dans son pays.

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Commentaires (1)


"A contrario, le maintien de la plainte vaudrait à Apple de devoir rendre publics un certain nombre de documents internes révélant comment elle lutte depuis lors contre les logiciels espion en général, et Pegasus en particulier."

Je comprends pas bien les enjeux de chacun, entre NSO, les USA, le UK, etc... mais est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer que Apple ai laissé volontairement une suite de faille pour justement permettre aux juridictions choisi d'espionner certain utilisateur sans se mouiller ouvertement (car le marketing Apple joue carrément la carte opposé).

Pour illustrer la complexité de ce genre de hack: https://securelist.com/operation-triangulation-the-last-hardware-mystery/111669/

En vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=jDxLeXoVyoU
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