#Le brief du 06 août 2024

Microsoft fait de la sécurité une « priorité centrale » et l’intègre dans l’évaluation de ses employés

Le 06 août 2024 à 15h39

L'évaluation des performances des employés de Microsoft sera désormais liée à leurs efforts en matière de sécurité, révèle un mémo consulté par The Verge.

« Chez Microsoft, la sécurité sera une priorité essentielle pour tous les employés », y écrit Kathleen Hogan, responsable des ressources humaines de l'entreprise. « Lorsqu'il s'agit de faire un choix, la réponse est claire et simple : la sécurité avant tout ».

La prise en compte de la sécurité comme « priorité centrale » de Microsoft, au même titre que la diversité et l'inclusion, « sera un élément clé pour les managers dans la détermination de l'impact et la recommandation des récompenses », promotions, primes et augmentations de salaire au mérite, explique Microsoft dans une FAQ interne sur sa nouvelle politique.

Les employés de Microsoft devront dès lors démontrer qu'ils ont apporté des changements significatifs en matière de sécurité, résume The Verge. Ils devront ainsi intégrer la sécurité dès le début des processus de conception de leurs projets, et s'assurer que les produits sont sécurisés « par défaut » pour les clients.

Ce mémo s'inscrit dans le cadre de l'initiative « Secure Future » (SFI) de Microsoft, introduite à l'automne dernier, précise GeekWire. Microsoft avait ainsi déclaré, en mai, qu'elle baserait une partie de la rémunération de ses cadres supérieurs sur les progrès réalisés en matière de sécurité.

Dans un autre mémo interne, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, avait lui-même déjà appelé les employés à faire de la sécurité leur priorité absolue, et à ne pas hésiter à faire des choix difficiles dans l'intérêt d'une plus grande sécurité.

« Si vous êtes confronté à un compromis entre la sécurité et une autre priorité, votre réponse est claire : faites de la sécurité », avait-il insisté : « Dans certains cas, cela signifie qu'il faudra donner la priorité à la sécurité plutôt qu'à d'autres choses, comme le lancement de nouvelles fonctionnalités ou la fourniture d'une assistance continue pour les systèmes existants. »

Ce que l'entreprise qualifie d' « état d'esprit axé sur la sécurité » fait lui-même suite à une série de violations très médiatisées ayant suscité l'inquiétude des autorités, et fait resurgir la question lancinante de la dépendance généralisée des grands comptes à l'égard des technologies Microsoft.

Le 06 août 2024 à 15h39

Microsoft fait de la sécurité une « priorité centrale » et l’intègre dans l’évaluation de ses employés

Ziff Davis (Mashable, IGN, PCMag…) rachète CNET

Le 06 août 2024 à 15h00

L’annonce a été confirmée par le directeur général de Ziff Davis, Vivek Shah. Le géant des médias en ligne débourserait 100 millions de dollars pour récupérer CNET à Red Ventures, comme le rapporte le New York Times, un montant non confirmé par les principaux intéressés.

The Verge rappelle que « l’image de CNET a été écornée ces derniers temps ». Des enquêtes de nos confrères et de Futurism l’année dernière « ont révélé que le site utilisait l’IA générative pour produire certains de ses articles. Des turbulences et des licenciements ont suivi, mais cela n’a pas dissuadé Ziff Davis de l’acheter ».

« M. Shah a déclaré que l’acquisition de CNET faisait partie de la stratégie de la société visant à acquérir des activités dans les médias en ligne avec ses quelque 800 millions de dollars de liquidités en main », ajoutent nos confrères du New York Times.

L’année dernière, Ziff Davis avait racheté Lifehacker. Ziff Davis dispose dans sa besace d’un très grand nombre de médias, dont Mashable et PCMag, ainsi que des sites comme Downdetector, Humble Bundle et Ookla (Speedtest.net).

Le 06 août 2024 à 15h00

Ziff Davis (Mashable, IGN, PCMag…) rachète CNET

[MàJ] Core i5 à i9 de 13e et 14e Gen : face aux problèmes, Intel ajoute deux ans de garantie

Mise à jour du 6 août 2024 à 14h15. Intel a publié la liste des processeurs éligibles aux deux ans de garantie supplémentaire, nous avons mis à jour l’actualité en conséquence.

Le 06 août 2024 à 14h24

Pendant de longs mois, Intel était dans l’expectative sur les causes profondes des plantages de ses processeurs haut de gamme Core i9 série K de 13e et 14e générations. Fin juillet, le fondeur expliquait que cela venait d’« une tension de fonctionnement élevée » provoqué par « un algorithme du microcode ».

La société affirmait pouvoir rectifier le tir avec un correctif prévu pour ce mois d’aout. Mais au cours de son enquête, Intel a aussi identifié un bug sur l’eTVB (enhanced Thermal Velocity Boost) et un problème de fabrication sur les premières puces Raptor Lake, les mêmes CPU de 13e et 14e générations.

Beaucoup de problèmes pour une série de processeurs, Intel pourrait d’ailleurs faire face à une action de groupe aux États-Unis. Le cabinet Abington Cole + Ellery a lancé une enquête sur le sujet et a ouvert un formulaire pour récupérer les coordonnées des personnes touchées souhaitant participer à cette action.

L’entreprise n’a pas procédé à des rappels, mais invite les possesseurs d’un CPU touché par un problème à contacter son service client, ou bien celui du fabricant si la machine/CPU a été acheté auprès d’un OEM ou d’un intégrateur. Selon les cas, un échange peut être mis en place.

Dans un message sur son forum, un employé d’Intel indique que la garantie des CPU de 13e et 14e générations est augmentée de deux ans, passant de trois ans par défaut à cinq : « Intel s'engage à garantir que tous les clients qui ont eu ou connaissent actuellement des problèmes d'instabilité avec leur processeur de bureau de 13e et/ou 14e générations soient pris en charge dans le processus d'échange ».

Cela concerne évidemment les Core i9 13900 et 14900 (avec les déclinaisons F, KF, K et KS), mais aussi des Core i7 et des Core i5.

Intel ajoute que si « des clients ont rencontré ces symptômes d’instabilité sur leurs processeurs de bureau de 13e et/ou 14e génération, mais qu’ils n’ont pas été pris en charge lors de leurs précédentes demandes RMA, nous leur demandons de contacter le support client d’Intel pour obtenir de l’aide et des mesures correctives ».

Le fondeur s’excuse enfin pour son « retard dans les communications, car il s’agit d’un problème difficile à démêler et à en trouver la cause profonde avec certitude ».

Le 06 août 2024 à 14h24

[MàJ] Core i5 à i9 de 13e et 14e Gen : face aux problèmes, Intel ajoute deux ans de garantie

CrowdStrike accuse Delta Airlines de ne pas assumer sa responsabilité dans la panne

Le 06 août 2024 à 12h06

Dans un courrier répondant aux menaces de poursuites judiciaires de la part de Delta Airlines, CrowdStrike a réitéré ses excuses à la compagnie aérienne. Elle déclare aussi qu'elle « rejette fermement toute allégation selon laquelle elle aurait fait preuve d'une négligence grave ou aurait commis une faute intentionnelle », rapporte The Verge.

CrowdStrike affirme que la menace de litige « a contribué à faire croire que CrowdStrike est responsable des décisions informatiques de Delta et de sa réaction à la panne », relevant que les compagnies aériennes concurrentes, confrontées à la même panne, ont rétabli leurs opérations beaucoup plus rapidement.

La semaine passée, Delta Airlines avait en effet engagé un célèbre avocat pour réclamer des dommages et intérêts à CrowdStrike et Microsoft. La panne CrowdStrike aurait coûté entre 350 et 500 millions de dollars à la compagnie aérienne, qui doit depuis traiter plus de 176 000 demandes de remboursement après l'annulation de près de 7 000 vols.

« Le PDG de CrowdStrike a personnellement contacté le PDG de Delta pour lui proposer une assistance sur place, mais n'a reçu aucune réponse », précise Michael Carlinsky, avocat de CrowdStrike, dans le courrier. CrowdStrike aurait même fait plusieurs autres tentatives d'assistance, y compris sur place, mais Delta lui aurait répondu que les ressources nécessaires n'étaient pas requises, souligne l'avocat :

« Si Delta poursuit dans cette voie, elle devra expliquer au public, à ses actionnaires et, en fin de compte, à un jury, pourquoi CrowdStrike a assumé la responsabilité de ses actions – de manière rapide, transparente et constructive – alors que Delta ne l'a pas fait. »

La lettre relève également que la responsabilité contractuelle de CrowdStrike est plafonnée « en millions à un chiffre » et que l'entreprise « répondra de manière agressive » au litige « si elle est contrainte de le faire ».

Le 06 août 2024 à 12h06

CrowdStrike accuse Delta Airlines de ne pas assumer sa responsabilité dans la panne

Apple intègre finalement son bloqueur de contenus gênants dans Safari

Le 06 août 2024 à 09h57

Apple a distribué hier soir les bêtas 5 de ses prochaines plateformes majeures. Dans iOS 18, iPadOS 18 et macOS 15 (Sequoia), Safari reçoit un ajout important : une fonction capable de bloquer « définitivement » des éléments gênants.

Concrètement, lorsqu’on visite un site web, on peut appuyer sur le bouton situé à gauche de la barre d’adresse. Dans la liste des fonctions, on choisit « Masquer les éléments gênants ». Là, il ne reste plus qu’à toucher ou cliquer sur l’élément visé et de confirmer la sélection. L’élément disparait et ne sera plus affiché, à moins d’un changement important sur le site.

La fonction semble efficace sur tous les éléments d’une page : images, vidéos, bannières, popups diverses et bien sûr publicités. Doit-elle être envisagée comme un bloqueur de publicités ? Sans doute pas, car l’opération manuelle pour chaque encart rendrait l’opération pénible. Les bloqueurs, que l’on peut déclarer par défaut dans iOS, agissent automatiquement dans Safari.

La nouvelle fonction peut toutefois s’avérer commode pour supprimer un ou deux gros éléments pénibles, en fonction des sites. Les rumeurs autour de l’arrivée de cette capacité avaient fait trembler les médias et le monde de publicité. Celui-ci n’a pas encore réagi, même si le danger ne semble pas bien sérieux.

Le 06 août 2024 à 09h57

Apple intègre finalement son bloqueur de contenus gênants dans Safari

Moteurs de recherche : Google viole la loi américaine sur les monopoles

Le 06 août 2024 à 08h53

Google détient un monopole sur la recherche et en abuse. Voilà les conclusions que le juge Amit P. Mehta a rendues hier, rapporte le New York Times. Après des années de préparation, le ministère américain de la Justice avait lancé la procédure, aboutissant à un procès de dix semaines à l’automne dernier.

Dans une décision de presque 300 pages, le juge Mehta accuse Google d’avoir abusé de son monopole dans la recherche. Plusieurs éléments importants ont été cités, dont l’accord avec Apple. En 2022, Google avait payé 20 milliards de dollars pour que son moteur de recherche soit configuré par défaut dans Safari.

Durant le procès, le CEO de Microsoft était venu à la barre. Il avait affirmé à l’époque que de grandes négociations avaient eu lieu avec Apple pour remplacer Google par Bing. Nadella avait déclaré être prêt à perdre des milliards de dollars pour cette opportunité. Microsoft était même prête à cacher le nom Bing pour la recherche intégrée de Safari.

On ne connait pas encore le montant de l’amende. Elle sera fixée prochainement par le tribunal. Sans surprise, Google a déjà affiché son intention de faire appel, selon Bloomberg.

Le 06 août 2024 à 08h53

Moteurs de recherche : Google viole la loi américaine sur les monopoles

OpenAI : John Schulman s’en va chez Anthropic, Greg Brockman prend un congé sabbatique

Le 06 août 2024 à 08h38

C’est via un message sur X que John Schulman explique sa « décision difficile de quitter OpenAI ». Il reste dans le même domaine puisqu’il va chez Anthropic pour « faire de la recherche aux côtés de personnes profondément engagées » dans les sujets qui l'intéressent le plus.

« Ce choix découle de mon désir d'approfondir mes recherches sur l'alignement de l'IA », ajoute-t-il. Marchant sur des œufs, il ajoute : « Pour être clair, je ne pars pas en raison du manque de soutien à la recherche sur l'alignement chez OpenAI. Au contraire, les dirigeants de l'entreprise se sont montrés très déterminés à investir dans ce domaine. Ma décision est personnelle ».

Comme le rappelle Wikipédia, « L'alignement des intelligences artificielles (ou alignement de l'IA, ou encore problème de l'alignement) est un champ de recherche visant à concevoir des intelligences artificielles (IA) dont les résultats s'orientent vers les objectifs, éthiques ou autres, de leurs concepteurs ».

En mai, OpenAI mettait sur pied un comité de sécurité, dont John Schulman était l'un des experts. Toujours sur X, Sam Altman lui répond : « Merci pour tout ce que tu as fait pour OpenAI ».

Dans un autre message sur X, Greg Brockman annonce prendre un « congé sabbatique jusqu'à la fin de l'année ». Rien ne permet de relier les deux événements, si ce n’est que deux fondateurs de l’entreprise s’en éloignent, soit définitivement, soit pour quelques mois.

« C'est la première fois que je me détends depuis que j'ai cofondé OpenAI il y a 9 ans. La mission est loin d'être terminée ; il nous reste encore une AGI sécurisée à construire », ajoute Greg Brockman.

Neowin rapporte également un autre départ, celui de Peter Deng. Il travaillait notamment chez Meta avant de rejoindre OpenAI en 2023, en tant que chef de produit. Les raisons de son départ ne sont pas précisées.

Le 06 août 2024 à 08h38

OpenAI : John Schulman s’en va chez Anthropic, Greg Brockman prend un congé sabbatique

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