#Le brief du 29 juillet 2024

Apple Intelligence ne serait pas prêt pour les versions finales des nouveaux systèmes

Le 29 juillet 2024 à 16h44

Le bouquet de services Apple Intelligence, largement dopés à l’IA générative, sera disponible de manière limitée. Comme nous l’avons déjà vu, seuls la langue anglaise et les États-Unis auront droit à certaines fonctions au début. En outre, le nombre d’appareils compatibles est restreint. En Europe, il serait question de 2025, sans plus de précisions.

Dans un article sur la faible compatibilité d’Apple Intelligence avec le matériel actuel, nous analysions les raisons qui pouvaient provoquer le retard d’Apple dans le domaine de l’IA. La firme a en effet annoncé que les premiers utilisateurs seraient servis à l’automne. Le choix des mots était important, car il n’impliquait pas directement iOS 18, macOS Sequoia et les autres nouveaux systèmes en préparation.

Selon Mark Gurman, souvent bien informé, les premiers services Apple Intelligence arriveraient dans iOS/iPadOS 18.1. Étonnamment, une bêta pour ces systèmes serait même proposée cette semaine, alors qu’iOS et iPadOS 18 sont déjà disponibles dans les canaux de tests (voir notre actualité).

Gurman rappelle qu’Apple avait promis une première bêta de son bouquet de services IA pendant l’été. L'entreprise serait évidemment en demande de retours, pour corriger au maximum les plus gros problèmes avant de se jeter dans le grand bain. Il est probable également qu’Apple ne propose au début que quelques fonctions, et pas l’intégralité de ce qui avait été présenté lors de la WWDC.

Le 29 juillet 2024 à 16h44

Apple Intelligence ne serait pas prêt pour les versions finales des nouveaux systèmes

Ford propose d’utiliser des voitures connectées pour dénoncer les excès de vitesse à la police

MàJ, 30/07/2024, 13 h : la demande de brevet n'évoque pas l'ensemble des véhicules connectés, mais les véhicules (« de police, par exemple », qui pourraient cela dit aussi être opérés par d'autres agences).

Le 29 juillet 2024 à 16h09

Ford a déposé une demande de brevet concernant une technologie qui permettrait à un véhicule (« de police, par exemple », mais qui pourrait aussi être opéré par d'autres agences) de signaler à la police les excès de vitesse des autres conducteurs, relève Motor Authority.

Intitulée « Systèmes et méthodes de détection des excès de vitesse », elle a été déposée par Ford en janvier 2023, et publiée par l'Office américain des brevets et des marques (USPTO) le 18 juillet 2024.

Ford y évoque la possibilité de programmer les véhicules connectés pour qu'ils surveillent la vitesse des autres voitures, et d'utiliser les caméras embarquées pour photographier celles qui dépasseraient les limites de vitesse.

Un rapport contenant les données sur les excès de vitesse et des photographies des véhicules contrevenants, serait alors envoyé, via Internet, à des unités de surveillance autoroutière, voire à des véhicules de police, afin de faciliter le travail des policiers :

« La police de la route est généralement confrontée à différents types de défis lorsqu'elle traite des infractions liées à la vitesse. Parmi ces défis figure la nécessité d'identifier rapidement et précisément un véhicule en excès de vitesse et de prendre les mesures qui s'imposent. Il est souhaitable de fournir des systèmes et des méthodes qui aident les agents de la circulation et/ou d'autres agents chargés de l'application de la loi à accomplir ces tâches. »

Les policiers n'auraient dès lors plus besoin d'identifier directement les excès de vitesse, une tâche qui pourrait également être déléguée aux voitures autonomes, ajoute le constructeur automobile.

Motor Authority relève que Ford, qui dépose régulièrement des demandes de brevets, a également tenté de faire breveter un « mode de conduite nocturne ». Il limiterait la vitesse des véhicules la nuit pour tout le monde, y compris les secouristes, pour qui le brevet aurait même été conçu, explique Ford :

« Bien que ces premiers intervenants soient généralement formés aux techniques de conduite des véhicules à grande vitesse, ils ont toujours moins de temps pour réagir aux situations sur les routes lorsqu'ils se déplacent à grande vitesse. Cela est particulièrement vrai la nuit et dans des conditions météorologiques défavorables. »

 

Le 29 juillet 2024 à 16h09

Ford propose d’utiliser des voitures connectées pour dénoncer les excès de vitesse à la police

Les États-Unis accusent TikTok de collecter les avis politiques de ses utilisateurs américains

Le 29 juillet 2024 à 11h13

Le 29 juillet 2024 à 11h13

Les États-Unis accusent TikTok de collecter les avis politiques de ses utilisateurs américains

Proton ajoute un portefeuille de cryptomonnaies à sa collection

Le 29 juillet 2024 à 08h58

L’éditeur suisse continue de se diversifier à grande vitesse, ajoutant constamment des cordes à son arc. Après l’arrivée d’un assistant d’écriture dopé à l’IA générative, il propose maintenant un portefeuille pour cryptomonnaies. Comme toujours, à sa manière.

Le service, nommé Wallet, ne prend pour l’instant en charge que les bitcoins. « Bien que nous puissions chercher à ajouter des capacités de monnaie fiduciaire à l’avenir, cela nécessite une licence bancaire suisse et n’est donc pas possible aujourd’hui », précise l’éditeur.

Surtout, Wallet ne se veut pas uniquement « un autre portefeuille Bitcoin en auto-dépositaire ». Proton lui adjoint plusieurs fonctions et estime qu’il s’agit du « moyen le plus simple d’introduire le Bitcoin en toute sécurité aux nouveaux utilisateurs ».

Le nouveau venu se présente comme un light wallet, c’est-à-dire non-custodial (Proton n’a pas connaissance de la clé privée). Un bon point pour le contrôle des données. Ce qui signifie, à l’instar d’autres services chiffrés de bout en bout, que la perte de la clé entraine celles des données ou, dans ce cas, des fonds.

Proton ajoute au mécanisme une phrase secrète de récupération. « Même si Proton devait disparaître complètement un jour, vous auriez toujours accès au Bitcoin dans votre Proton Wallet avec votre phrase de récupération », précise l’éditeur.

L’envoi et la réception de bitcoins sont simplifiés avec Wallet, tout du moins tant que les deux personnes impliquées utilisent le service de Proton. Dans ce cas, l’envoi d’un email suffit, sans nécessiter l’adresse Bitcoin. Une fonction d’achat est présente (pour 150 pays), le service est open source et auditable, et une protection supplémentaire a été ajoutée avec Proton Sentinel.

Avec Wallet, Proton ambitionne de proposer le portefeuille hébergé le plus sécurisé. L’entreprise précise qu’elle ne spécule pas, ne fait pas partie d’une bourse crypto et ne participe pas aux prêts. Elle dit croire cependant « au principe de vous donner le contrôle de votre liberté financière ». Proton a également mis en place un guide du débutant pour les « nouveaux utilisateurs du bitcoin ».

Le service n’est pas encore tout à fait disponible. Il s’agit d’une préversion accessible uniquement aux personnes abonnées Proton Visionary et Lifetime. Chacune dispose de quelques invitations. L’offre Visionnary va en outre faire son retour pour une durée limitée. Enfin, pour les autres clients, une liste d’attente sera mise en place.

Le 29 juillet 2024 à 08h58

Proton ajoute un portefeuille de cryptomonnaies à sa collection

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