#Le brief du 03 juillet 2024

Apple obtient un siège d’observateur au conseil d’administration d’OpenAI

Le 03 juillet 2024 à 17h09

À la suite d’une « semaine de folie », Sam Altman, alors limogé, avait retrouvé son poste de CEO d’OpenAI. À la suite de quoi un nouveau conseil d’administration avait été formé. Au sein de ce dernier, Microsoft – qui avait déjà investi des milliards de dollars dans l’entreprise – avait obtenu un siège, bien qu’en tant qu’observateur seulement.

Selon Bloomberg, c’est aussi le cas d’Apple désormais. Nos confrères indiquent que c’est Phil Schiller qui aurait obtenu la place, négociée entre Apple et OpenAI pendant le rapprochement qui a vu l’arrivée de ChatGPT dans les prochaines plateformes de Cupertino.

En tant qu’observateurs, Microsoft et Apple ne peuvent pas voter durant les sessions du conseil d’administration. Même si les places sont théoriquement identiques, les partenariats avec Microsoft et Apple sont fondamentalement différents.

Il est probable que le contrat liant désormais OpenAI à Apple soit d’un montant élevé. Il s’agit cependant d’un contrat simple : Apple utilise les services d’OpenAI et rémunère l’entreprise en conséquence. À moins qu’Apple ait fait valoir qu’une exposition dans iOS et macOS valait bien une ristourne. Ou qu’OpenAI ait été impliqué d’une manière ou d’une autre dans la conception du bouquet Apple Intelligence, et qu’une exposition dans les systèmes d’Apple ait été une partie du paiement.

Microsoft, de son côté, est le partenaire privilégié d’OpenAI, dont la firme détient 49 % des parts. Elle est l’unique partenaire d’OpenAI en matière d’infrastructure, Azure servant à l’entrainement de tous ses modèles.

Le 03 juillet 2024 à 17h09

Apple obtient un siège d’observateur au conseil d’administration d’OpenAI

Le vote par Internet des Français de l’étranger ne durera que 30 heures, contre 5 jours en 2022

Le 03 juillet 2024 à 14h41

Les Français de l'étranger sont invités à voter pour le second tour des élections législatives anticipées depuis ce mercredi 3 juillet à midi, et jusqu'au 4 juillet à 18 heures. Une fenêtre de tir « particulièrement courte », souligne BFM Tech&Co.

Organisation de dernière minute oblige, la plateforme ne sera dès lors disponible que pendant 30 heures, contre 48 heures au premier tour. Un délai bien plus court que lors des élections législatives de 2022, qui avaient donné aux Français de l'étranger cinq jours pour se connecter à la plateforme.

Et ce, alors que lors du premier tour, de nombreux internautes avaient expliqué ne pas avoir pu se connecter à la plateforme en raison d'une trop forte affluence : 416 000 Français s'y étaient connectés (soit 72% des électeurs basés à l'étranger), contre 250 000 en 2022. Un problème désormais réglé « après une mise à jour des serveurs », assurent des sources diplomatiques à Tech&Co sans que l'on sache en quoi cette mise à jour consiste.

Lors du premier tour, des internautes avaient par ailleurs déploré ne jamais avoir reçu de SMS permettant de confirmer leur identité sur la plateforme, et donc de voter. « Des difficultés ponctuelles » avec certains opérateurs téléphoniques, dans certains pays, pour relayer l'ensemble des SMS envoyés depuis la France, expliquent les sources diplomatiques. En cas d'absence de SMS, il est recommandé aux électeurs de retenter leur chance, en sollicitant l'envoi d'un autre SMS.

Le 03 juillet 2024 à 14h41

Le vote par Internet des Français de l’étranger ne durera que 30 heures, contre 5 jours en 2022

Google a augmenté ses émissions de CO2 de 48 % depuis 2019

Le 03 juillet 2024 à 11h54

En 2023, la multinationale aurait augmenté ses émissions de CO2 de près de la moitié de ce qu'elle rejetait déjà en 2019, selon son propre rapport environnemental (PDF) commenté par le Financial Times. Google a produit 14,3 millions de tonnes équivalent CO2 en 2023.

Le journal économique fait remarquer que cette augmentation met en cause clairement l'engagement « net zero » de l'entreprise, qui prévoyait en 2021 d'avoir un bilan carbone neutre à l'horizon 2030.

L'entreprise explique aussi que la consommation totale d'électricité de ses data centers a augmenté de 17 % en 2023 par rapport à 2022 (celle-ci provenant toujours à 100 % d'énergies renouvelables selon elle).

Dans ce document, Google confirme que l'IA est une des causes principales de cette augmentation.

Elle y affirme aussi qu'il est difficile de prédire les conséquences environnementales futures de l'IA. Elle ajoute qu'au fur et à mesure de l'intégration de l'IA dans ses produits, la distinction entre l'IA et le reste n'aura plus grand sens, « nous nous concentrons donc sur les mesures concernant l'ensemble des data centers, car elles incluent la consommation globale de ressources (et donc l'impact environnemental) de l'IA » commente-t-elle.

Il sera dès lors encore plus difficile de savoir quelles seront les réelles conséquences de l'IA sur les émissions de l'entreprise.

Au Financial Times, la Responsable Développement durable de Google, Kate Brandt, explique que l'entreprise s'attend à ce que ses émissions augmentent encore « avant de redescendre vers notre objectif  ».

En mai, Microsoft annonçait de son côté une hausse de ses émissions de 29 % depuis 2020.

Le 03 juillet 2024 à 11h54

Google a augmenté ses émissions de CO2 de 48 % depuis 2019

L’Autorité de la concurrence serait sur le point de poursuivre NVIDIA

Le 03 juillet 2024 à 08h35

Selon Reuters, l’Autorité de la concurrence aiguiserait ses armes en vue d’un dépôt de plainte contre NVIDIA. La société, star des puces graphiques et des cartes accélératrices pour l’IA, est dans le collimateur de l’Autorité pour pratiques anticoncurrentielles.

L’information remonte alors que l’AdlC a publié vendredi dernier un rapport sur ses inquiétudes dans le domaine de l’IA. Comme nous l’avons expliqué, elle voit d’un mauvais œil la haute concentration des moyens et investissements dans une poignée de géants de la tech. Au risque d’étouffer toute forme de concurrence quand le soufflé commencera à retomber.

L’Autorité s’était autosaisie le 8 février sur la question. Dans l’avis rendu, elle rappelait d’ailleurs avoir perquisitionné des locaux dans le secteur des cartes graphiques, sans nommer NVIDIA. « Ce secteur, qui a été visé par une opération de visite et saisie inopinée en septembre 2023, est attentivement scruté par les services d’instruction de l’Autorité », indiquait alors l’Autorité.

Dans le même avis, elle évoquait plus spécifiquement deux risques liés à NVIDIA. D’une part, la dépendance du secteur vis-à-vis du logiciel CUDA, seul capable d’exploiter pleinement les capacités des GPU de l’entreprise. D’autre part, des investissements de cette dernière dans des fournisseurs de services cloud, comme CoreWeave.

Rappelons que la France et l’Europe sont loin d’être les seules à se pencher sur cette vaste concentration. Les États-Unis ont également ouvert une enquête sur les positions dominantes de NVIDIA, Microsoft et OpenAI, via une coordination du ministère de la Justice et de la Federal Trade Commission.

Le 03 juillet 2024 à 08h35

L’Autorité de la concurrence serait sur le point de poursuivre NVIDIA

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