#Le brief du 30 mai 2024

L’application Carte Vitale maintenant utilisable dans 23 départements

Le 30 mai 2024 à 16h42

Depuis l’été 2023, l’application mobile Carte Vitale est proposée en test dans huit départements : Alpes-Maritimes, Bas-Rhin, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe et Seine-Maritime.

Disponible sur Android et iOS, elle peut désormais être utilisée dans quinze départements supplémentaires : Ain, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Cantal, Drôme, Hautes-Alpes, Haute-Loire, Haute-Savoie, Isère, Loire, Savoie, Var et Vaucluse.

Comme le signalent nos confrères d’iGeneration, les conditions évoluent légèrement. Il faut toujours un smartphone sous Android 7 ou iOS 12 au moins, disposer d’une pièce d’identité en cours de validité et être affilié à un organisme de l’Assurance Maladie, de la MSA ou de la MGEN. Une condition supplémentaire a été ajoutée : avoir ouvert un compte ou un espace assuré sur le site de son organisme d’assurance maladie.

La dernière mouture de l’application est disponible depuis hier et corrige certains problèmes. iGeneration ajoute en revanche que la photo de profil reste extraite automatiquement de la vidéo utilisée pour la reconnaissance faciale et n’est donc « pas toujours flatteuse ».

En outre, l’application semble encore peu prise en charge par les médecins. La version Android permet de présenter sa carte Vitale par code QR ou NFC, quand celle pour iPhone doit se contenter du code QR, en tout cas pour l’instant.

Le 30 mai 2024 à 16h42

L’application Carte Vitale maintenant utilisable dans 23 départements

La presse française s’inquiète d’une potentielle « gomme magique » dans Safari 18

Le 30 mai 2024 à 15h39

Il y a un mois, AppleInsider indiquait que l’une des fonctions du prochain Safari 18 devrait être une « gomme magique ». Le fonctionnement en serait simple : effacer un ou plusieurs éléments sur une page web. La fonction permettrait également de retenir ces éléments et de ne plus les afficher lors des visites suivantes.

Selon Les Echos, la presse française s’en émeut particulièrement. L'Alliance Digitale, l'Udecam, le Geste, le SRI, l'Union des Marques et l'Apig ont envoyé une lettre à Tim Cook. Les médias demandent au patron d’Apple de renoncer purement et simplement à cette idée.

« Il est évident que cette fonctionnalité revient à intégrer par défaut un "ad blocker" dans le navigateur Safari afin d'y bloquer toute publicité pour une durée indéterminée », accusent-ils dans le courrier. Les médias rappellent que la publicité en ligne fait vivre « près de 9 000 sociétés et 100 000 professionnels ».

En France, Safari est utilisé par 26 % des internautes et peut donc avoir un impact significatif. D’autant que le monde de la presse a été marqué, comme beaucoup d’autres, par l’arrivée de l’App Tracking Transparency dans iOS 14.5. La conséquence principale était l’obligation de réclamer un consentement explicite au pistage publicitaire dans les applications.

Signalons quand même que les fonctions de type « gomme magique » existent depuis plusieurs années. Des applications et extensions, comme 1Blocker, s'en sont fait une spécialité sur iOS. Applications dont le succès risque de prendre un coup si Apple l'intègre bel et bien dans son prochain Safari.

Enfin, bien qu’il s’agisse d’une demande par courrier, les médias ont tenu à rappeler que ce type d’affaire a déjà été porté devant la Justice en France. La menace est donc à peine voilée.

Safari 18 sera présenté avec iOS 18 et macOS 15 dans deux semaines, lors de la WWDC.

Le 30 mai 2024 à 15h39

La presse française s’inquiète d’une potentielle « gomme magique » dans Safari 18

Codestral : Mistral se lance dans le code généré par IA

Le 30 mai 2024 à 09h33

Lundi 29 mai, MistralAI a présenté son premier grand modèle de langage, nommé Codestral et consacré à la génération de code informatique.

L'entreprise affirme avoir entrainé son modèle sur plus de 80 langages de programmation, dont les plus utilisés Python, Java, C, C++, JavaScript et Bash, mais aussi Swift et Fortran.

Mistral AI ne renvoie dans son billet de présentation vers aucune documentation technique et encore moins vers un article scientifique qui décrirait les détails de la confection du modèle, contrairement à d'autres comme IBM, par exemple, lors de la présentation de la famille Granite. Elle diffuse par contre dans son billet des extraits de « benchmarks » à son avantage.

La startup, qui jusqu'à l'annonce de son modèle Large vantait le modèle « open source », publie Codestral sur Hugging Face sous une nouvelle licence. Celle-ci ne permet pas d'utiliser le modèle en production, mais seulement à des fins de recherche ou de test.

Pour utiliser Codestral, il faudra donc forcément passer par les outils de Mistral. La startup propose quatre façons d'y accéder :

  • une API dédiée qui a notamment vocation à être utilisée dans un IDE en « Fill-In-the-Middle » ou en mode « instruction » (en bêta pendant 8 semaines et sur liste d'attente)
  • l'API « classique » de Mistral
  • le chatbot « Le Chat » de la startup
  • des plugins VSCode/JetBrains sur lesquels Mistral garde la main tout en coopérant avec les développeurs de Continue.dev et Tabnine

Le 30 mai 2024 à 09h33

Codestral : Mistral se lance dans le code généré par IA

L’Europe se dote d’un Bureau de l’IA pour devenir une « référence mondiale »

Le 30 mai 2024 à 09h19

La Commission européenne a annoncé hier la création d’un Bureau de l’IA. Il doit permettre « le développement, le déploiement et l'utilisation futurs de l'IA d'une manière qui favorise les avantages sociétaux et économiques ainsi que l'innovation, tout en atténuant les risques ».

Le Bureau doit employer plus de 140 personnes, réparties en plusieurs sections :  Réglementation et conformité, sécurité, excellence en IA et en robotique, « AI for Societal Good », et coordination des politiques.

Ses attributions seront nombreuses. Le Bureau devra ainsi stimuler la recherche, veiller au développement de modèles pensés pour le « bien commun » (modèles météos, diagnostics de santé, jumeaux numériques…), superviser l’exécution de la stratégie de l’UE, coordonner l’initiative GenAI4EU (adoption de l’IA générative dans des secteurs stratégiques), analyser et atténuer des risques systémiques, veiller à la mise en œuvre de l’AI Act, etc.

Le Bureau sera dirigé par une sorte de triumvirat composé d’un responsable, un conseiller scientifique principal ainsi qu’un conseiller pour les affaires internationales. Ces trois personnes n’ont pas été nommées. La structure collaborera avec les États membres et le Conseil européen de l'intelligence artificielle.

Sans surprise, le Bureau de l’IA aura également un rôle de conseil au sein de l’Union, pour y diffuser notamment les « meilleures pratiques ».

Le Bureau existera officiellement à partir du 16 juin. La première réunion aura lieu dans les deux semaines suivantes. Le Bureau publiera « des lignes directrices sur la définition des système d'IA et sur les interdictions, toutes deux prévues six mois après l'entrée en vigueur de l'AI Act », validé par le Parlement européen en mars.

Le 30 mai 2024 à 09h19

L’Europe se dote d’un Bureau de l’IA pour devenir une « référence mondiale »

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