#Le brief du 24 mai 2024

Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

Le 24 mai 2024 à 15h34

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne dévoilait « la première Charte Zéro Débris au monde ». Aujourd’hui, l’Agence annonce que douze nations l’ont signé, « renforçant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre ».

C’est la première fois que des pays souscrivent au niveau national, en plus de l’Agence qui l’a déjà signé en tant qu’Organisation internationale (OIG) : l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni. La France est absente.

L’ESA ajoute que « plus de 100 organisations ont promis d’adhérer elles aussi à cette initiative dirigée par la communauté spatiale au cours des prochains mois ». Des partenaires industriels et universitaires ainsi que des ONG devraient aussi signer la charte début juin lors d’un salon aéronautique.

Rappelons que la question des débris présente un risque important pour les satellites en orbite (qu’ils soient privés ou publics) s’ils devaient se multiplier de manière importante. Par exemple, « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre » a causé un éclat sur une des vitres de la Cupola de la Station spatiale internationale (ISS).

Le 24 mai 2024 à 15h34

Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

Le 24 mai 2024 à 12h06

Voilà une brève qui ne devrait pas trop parler aux plus jeunes, et qui donnera un coup de vieux aux autres. Dans la fin des années 70 et les années 80, Atari et Mattel se livraient une guerre dans le domaine des consoles de jeux, souvent qualifiée de première guerre des consoles.

Atari venait de sortir sa console Atari 2600, Mattel répondait peu de temps après avec l'Intellivision, un mot valise pour Intelligent Television. « Unir Atari et Intellivision après 45 ans met fin à la plus longue guerre des consoles de l’histoire », explique Atari dans son communiqué.

L’accord porte sur « les droits de plus de 200 titres du portefeuille Intellivision et des marques commerciales Intellivision ». Phil Adam, CEO d’Intellivision Entertainment, affirme être convaincu qu’Atari sera « un gardien responsable de la marque Intellivision ».

« C'était une opportunité très rare de réunir d'anciens concurrents et de rassembler les fans d'Atari, d'Intellivision et de l'âge d'or du jeu vidéo », a déclaré Wade Rosen, président-directeur général d'Atari.

Et pour sceller ce rachat, Atari annonce… de nouveaux t-shirts Intellivision (cachez votre joie). Vous en voulez plus ? D’autres « vêtements et objets de collection » vont arriver, sans plus de détails.

Le 24 mai 2024 à 12h06

Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

Droits voisins : X devra répondre aux demandes de transparence publicitaire des médias français

Droits voisins : X devra répondre aux demandes de transparence publicitaire des médias français

Le 24 mai 2024 à 10h47

Saisi par une dizaine de médias, le tribunal judiciaire de Paris a ordonné jeudi en référé à l'ex-Twitter de leur fournir, « dans un délai de deux mois », une série de données commerciales permettant d'évaluer les revenus que le réseau social tire de leurs contenus, rapporte l'AFP.

Le juge des référés ordonne à X de communiquer aux médias demandeurs le nombre de vues et le taux de clics sur leurs publications, le nombre moyen d'engagements (retweets, citations, réponses, j'aime, partages…), ainsi que « les revenus publicitaires générés en France sur X » en lien avec ces publications, selon le jugement dont l'AFP a eu copie.

X se voit aussi demander la description du fonctionnement de ses algorithmes conduisant à afficher les publications. Ces données, « qui devront rester confidentielles entre les parties », sont en effet nécessaires pour une « évaluation transparente » de la rémunération que les médias estiment due au titre des droits voisins.

Les groupes Le Monde (Le Monde, Télérama, Courrier International, Le Huffington Post, Malesherbes Publications et L'Obs), Le Figaro et Les Échos-Le Parisien, suivis par l'Agence France-Presse, avaient en effet assigné en référé X et sa filiale française, qui refusaient de négocier.

« Lorsqu'on achète 44 milliards de dollars un réseau social », comme l'a fait Elon Musk en promettant d'en faire « la source d'information la plus fiable », « venir soutenir qu'on n'utilise pas les contenus journalistiques, c'est extraordinaire », a plaidé Me Alexandre Limbour, conseil des éditeurs de presse.

L'avocate de X, Me Isabelle Leroux, a de son côté soutenu que le réseau social n'était « pas assujetti » au droit voisin, car il reposait « sur ce que postent les utilisateurs ». Elle regrette que X soit ainsi « mis au pilori », en rappelant que son activité « n'est pas celle de Google ou Facebook ».

Le 24 mai 2024 à 10h47

Droits voisins : X devra répondre aux demandes de transparence publicitaire des médias français

Divorce entre Samsung et iFixit

Le 24 mai 2024 à 08h40

En mars 2022, iFixit annonçait un partenariat avec Samsung pour fournir à ses clients un programme « d’auto-réparation » de leurs smartphones Galaxy. « Nous travaillons avec Samsung pour améliorer leur guide de réparation et leurs offres de pièces de rechange », expliquait alors le CEO d’iFixit.

iFixit : « Nous sommes déçus »

Deux ans plus tard, c’est la fin et Samsung en prend pour son grade : « malgré tous nos efforts, nous n’avons pas été en mesure de tenir cette promesse. En essayant de construire cet écosystème, nous avons constamment été confrontés à des obstacles qui nous ont fait douter de l’engagement de Samsung à rendre la réparation plus accessible ». « Nous sommes déçus, mais nous ne nous excuserons pas pour notre optimisme initial », ajoute l’entreprise.

En cause, des quantités de pièces insuffisantes et des tarifs trop élevés : « Le prix des pièces était si élevé que de nombreux consommateurs ont choisi de remplacer leurs appareils plutôt que de les réparer ». Résultat des courses : « À partir de juin 2024, iFixit ne sera plus le distributeur tiers désigné de pièces et d’outils de Samsung ».

iFixit ne supprimera aucun guide et continuera d’en proposer de nouveaux, comme il le fait avec n’importe quel autre fabricant. Le site continuera de vendre des pièces détachées, comme c’était déjà le cas avant le partenariat.

Les « drôles » de contrats entre Samsung et les réparateurs indépendants

Le même jour que l’annonce du divorce entre Samsung et iFixit, 404 Media revient sur la relation entre Samsung et les réparateurs indépendants. Dans un article intitulé « Samsung exige des ateliers de réparation indépendants qu’ils partagent les données des clients et dénoncent les personnes qui utilisent des pièces de rechange », nos confrères dépeignent un climat malsain.

En plus de transmettre des données personnelles des clients à Samsung, les réparateurs indépendants doivent « "démonter immédiatement" les appareils dont les pièces "n’ont pas été achetées à Samsung" », ajoutent nos confrères. C’est en tout cas ce qu’il en ressort d’un contrat entre Samsung et un réparateur indépendant.

Samsung et la réparation des smartphones, c’est une drôle d’histoire…

Le 24 mai 2024 à 08h40

Divorce entre Samsung et iFixit

  • iFixit : « Nous sommes déçus »

  • Les « drôles » de contrats entre Samsung et les réparateurs indépendants

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