La plupart des évolutions majeures annoncées pour l'ouverture de la WWDC avaient trait à l'univers mobile, comme souvent chez Apple depuis des années. Au sein de cette « keynote » très chargée, l'éditeur a créé la surprise avec un nouveau système : iPadOS. De quoi faire bouger les lignes.
La conférence d’ouverture de la WWDC était la plus dense en annonces depuis des années. Apple a attaqué tous azimuts : grand public, sécurité, vie privée, professionnels, plateformes mobiles, macOS, développeurs, réalité augmentée, interfaces… Les nouveautés liées au logiciel sont particulièrement nombreuses, surtout pour iOS 13 et le nouvel iPadOS
Nous allons donc d'abord nous concentrer sur ces évolutions avant de revenir dans un prochain article sur les autres plateformes et ce qui attend plus particulièrement les développeurs. Nous n’aborderons pas ici tout ce qui touche au matériel, un article revenant sur le détail des produits annoncés devant être publié sur INpact Hardware dans la journée.
iOS 13 : cap à nouveau sur les performances
iOS 13 sera disponible comme d’habitude en septembre ou octobre. La première bêta est entre les mains des développeurs, le grand public devra attendre jusqu’en juillet. Ce n’est pas un mal : les deux premières itérations sont souvent instables et provoquent régulièrement des incompatibilités avec les applications tierces.
L’année dernière, lors de l’annonce d’iOS 12, Apple avait vanté le travail fait sur les performances. Nous avions relevé que ce travail aurait dû être fait à chaque version, et nous nous posions la question des moutures suivantes. L’entreprise a bien noté qu’avec 85 % d’iOS 12.x sur les appareils en circulation, le système a atteint le plus haut score jamais réalisé par un nouvel iOS en moins d’un an, signe que les utilisateurs étaient plus enclins à l’installer.
Qu’à cela ne tienne, l’éditeur en a remis une couche : une identification Face ID décrite comme 30 % plus rapide, des optimisations multiples et des applications qui s’ouvriraient jusqu’à deux fois plus rapidement. Difficile pour l’instant de vérifier ces chiffres, d’autant que ce sont des cas idéaux et que les résultats doivent changer selon l’appareil utilisé.
Dans ce contexte, il est d’autant plus surprenant qu’Apple ait choisi d’éliminer certains vieux appareils. Les iPhone 5 s, 6 et l’iPod Touch 6G sont ainsi exclus d’iOS 13, alors que les efforts sur iOS 12 avaient justement permis au système d’être installé sur les mêmes produits que la version précédente. Ce qui avait évidemment été apprécié.
Parmi les autres améliorations techniques bienvenues, la taille des téléchargements des applications va être sérieusement réduite. Apple a évoqué une division par deux du poids pour une installation, et de 60 % pour les mises à jour. L’entreprise n’a donné aucune explication, mais on imagine que les serveurs de l’App Store vont livrer aux appareils les seules données strictement nécessaires à l’exécution.
Cette nouvelle s’accompagne de deux autres. D’une part, la limite de téléchargement via réseaux 3G/4G a été relevée de 150 à 200 Mo (la mesure est déjà effective). D’autre part, iOS 13 possède une option permettant – enfin ! – de supprimer complètement ce palier. L’utilisateur aura le choix entre interdire tout téléchargement par réseau cellulaire, prévenir simplement quand une application dépasse les 200 Mo (donc avec choix à chaque fois), ou désactiver la limite.
On sait gré à Apple d’avoir finalement pris conscience que la multiplication des grosses enveloppes de data (voire des forfaits illimités) rendait stupide depuis longtemps cette absence de choix.
Notez au passage que les mises à jour ne sont plus au même endroit. Dans l’App Store, le bouton a été remplacé par Arcade, même s’il est inactif pour le moment. Il faut se rendre désormais dans le panneau du compte, qui s’affiche après avoir appuyé sur l’avatar en haut à droite, ce qui peut s'avérer moins pratique.
On trouve alors un condensé des informations du compte, avec en dessous une liste des mises à jour en attente. Si vous n’avez pas désactivé les mises à jour automatiques, il n’y aura pas de rupture dans les habitudes.
iOS 13 : place au thème sombre et autres améliorations d’interface
Les annonces autour d’iOS 13 avaient ce petit parfum d’« enfin ! », tant elles étaient pour beaucoup attendues depuis longtemps. Le thème sombre est l’exemple le plus flagrant. Les utilisateurs le réclament depuis des années, et l’arrivée des écrans OLED dans les iPhone n’a fait qu’accentuer ce phénomène. Dommage en effet de proposer de telles dalles et de ne fournir que des interfaces blanches, consommant plus d’énergie.
Tout le paradoxe de cette présentation réside dans sa réception : si l’annonce a suscité l’engouement du public dans la salle, sa démonstration s’est accompagnée d’un quasi-silence. Pourquoi ? Parce que le mode sombre est exactement ce que l’on pouvait en attendre et ne réserve donc aucune surprise.
Le mode sombre est donc… sombre. En fait, noir selon les interfaces. Apple a expliqué avoir réalisé un travail attentif pour les petits détails afin que les éléments s’affichent de manière aussi naturelle que dans le thème clair. Les notifications, le Dock et autres contrôles s’affichent sur un fond plus sombre, les fonds blancs deviennent noirs, les écritures noires deviennent blanches, Plans s’affiche à la manière du mode nuit de Waze et ainsi de suite.
L’arrivée de ce mode s’accompagnent d’une foule de petits changements qui ne se remarquent pas forcément tout de suite. Certains boutons sont arrondis, les textes davantage alignés à gauche, des lignes de séparation disparaissent, etc. iOS 13 en profite pour introduire des améliorations attendues comme un mode « swipe » pour le clavier, permettant d’écrire à un seul doigt en le faisant glisser d’une lettre à une autre, à la manière de Swiftkey et du clavier Google.
Le contrôle graphique du volume change de place : fini la jauge qui s’affiche en plein milieu de l’écran, elle se positionne désormais à la verticale en haut à gauche de l’écran, sans recouvrir le contenu en cours de lecture. Mieux, après un court laps de temps où elle s’affiche en format « large », elle se réduit à une simple barre collée au bord de l’écran. Les passages en mode vibreur et normal affichent de leur côté une petite notification sous forme de bulle en haut de l’écran.
Le centre de contrôle gagne quelques nouveautés bienvenues. La fonction Bluetooth affiche ainsi les appareils connectés ou qui l’ont déjà été, avec un raccourci vers les réglages complets. Même chose pour le Wi-Fi : la liste des réseaux accessibles y est disponible, évitant à l’utilisateur d’aller fouiller dans les Réglages du système.
Applications intégrées : du neuf partout
Comme souvent après une WWDC, il faut attendre une ou deux semaines pour que l’ensemble des nouveautés apparaisse plus clairement, car Apple n’en dévoile jamais la totalité sur scène.
Dans Safari par exemple, on sait que les choix d’affichage de l’utilisateur seront désormais préservés entre deux visites. Le mode lecture s’autorise également de nouvelles options de présentation. Mail se renforce sur le formatage RTF, Notes peut organiser les contenus en galeries, et Rappels a été entièrement revue (la rumeur était insistante). En plus d’une interface se voulant nettement plus simple, l’application tâchera de deviner le créneau correspondant le mieux au rappel.
La galerie de photos se veut elle aussi plus évidente à l’utilisation. Plutôt que de perdre du temps à chercher parmi parfois de multiples vues d’un même sujet, Photos garde celle qui lui semble la meilleure pour une vue de synthèse. Cette dernière s’affiche en jours, mois et années et permet de se déplacer plus aisément parmi les nombreux clichés. On pourra bien sûr revenir sur la vue « Toutes les photos » pour retrouver l’affichage Pellicule classique. Les nouvelles offriront un affichage de type « album » avec des photos de différentes tailles.
La même galerie gagne également des fonctions supplémentaires d’édition. Par exemple, l’intensité lumineuse, que l’on pourra régler de manière à simuler un éclairage plus ou moins proche du visage photographié. Quelques outils de base apparaissent aussi pour les vidéos avec notamment – roulement de tambours – la rotation. Il était temps.
Plans obtient de son côté des cartes beaucoup plus détaillées mais… uniquement aux États-Unis. Le travail ne sera d’ailleurs terminé que d’ici la fin de l’année. Viendront ensuite progressivement d’autres grandes villes étrangères. Outre la possibilité d’épingler sur l’écran d’accueil des endroits favoris, Plans propose également le mode « Look Arround », qui n’est autre que le Google Street View maison. Il semble visuellement plus réussi, mais nous attendrons de tester le système en profondeur pour nous forger une opinion.
Messages gagne essentiellement deux nouveautés. D’abord, de très nombreuses nouvelles options de personnalisation pour les Memojis : couleurs de cheveux, nouvelles formes, accessoires divers, etc. Ensuite, quitte à en profiter, des Stickers basés sur ces Memojis, qui adopteront les expressions faciales des emojis classiques. En clair, Apple part à l’assaut de Bitmoji.
Sécurité et vie privée : Apple veut enfoncer le clou
Deux domaines dans lesquels Apple tâche toujours de se faire un vrai nom. L’une des plus grosses annonces dans ce domaine était « Sign in with Apple », une fonction d’authentification similaire aux fameux boutons d'autres plateformes, Facebook et Google en tête.
Pour rattraper son retard l’entreprise devait bien entendu se démarquer. La fonction n’enregistra donc aucune donnée personnelle et n’enverra aucune information à des tiers. Pour s’assurer que les développeurs la proposeront, Apple ne laisse pas le choix : toute application intégrant au moins un bouton de connexion équivalent devra proposer le sien.
Les utilisateurs pourront ainsi utiliser leur compte Apple pour se connecter, ayant le choix des informations à reprendre. Originalité de la solution Apple, on pourra même choisir d’utiliser son adresse email principale ou la cacher. Auquel cas le service génèrera une adresse aléatoire, tout de même rattachée au compte principal.
Le comportement de certaines autorisations change également, surtout la géolocalisation. On pourra ainsi n’autoriser une application à y accéder qu’une seule fois. À la session suivante, la question sera reposée.
Surtout, iOS 13 ne permet plus certaines connexions et autorisations en continu. Objectif, empêcher une application de pister l’utilisateur en arrière-plan. Chaque fois qu’elle en aura besoin, une demande d’approbation sera émise. En cas d’utilisation prolongée d’une même application, une notification demandera à l’utilisateur s’il veut poursuivre.
S’agissant d’une première bêta, on imagine qu’Apple sera attentive aux retours des utilisateurs, car la multiplication des demandes pourrait agacer. Elles auront cependant le mérite de montrer immédiatement quelle application réclame une autorisation, avec possibilité de la bloquer. Celles réclamant par exemple un accès au Bluetooth pour se connecter aux bornes environnantes et permettre ainsi un pistage ne pourront plus le faire.
iPadOS : les tablettes Apple ont désormais leur propre plateforme
Lors de la présentation d’iOS 13, aucune information n’était donnée sur l’iPad. Il devenait de plus en plus évident qu’Apple gardait un réserve une annonce « surprise ». Il s’agit d’iPadOS, cinquième plateforme logicielle de l’éditeur.
Le système reprend toutes les nouveautés d’iOS 13 puisqu’une grande partie du code sera identique. iPadOS introduit cependant des spécificités ergonomiques pour les tablettes. Une décision logique, tant Apple devait ménager la chèvre et le chou entre des appareils n’ayant rien à voir dans leur finalité.
Difficile en effet de poser les iPad (surtout Pro) comme des alternatives crédibles aux ordinateurs portables en gardant des limitations inhérentes aux écrans des smartphones.
Les nouveautés sont légions et pour la plupart majeures. Par exemple, un glissement depuis le bord gauche de l’écran décalera les icones de l’écran d’accueil (désormais plus nombreuses) pour faire apparaître les widgets. Plus important, il sera possible de lancer deux instances d’une même application (Split View ou vue partagée), y compris pour les tierces. On imagine que la compatibilité devra être testée par chaque éditeur.
La vue partagée évolue également dans sa facilité à remplacer l’application de droite par une autre. À la manière des iPhone X/XS/XR, une barre apparaît en bas. En la faisant glisser vers le haut, l’utilisateur déclenche une petite vue multitâche pour basculer vers une autre application, qui prend alors place dans la colonne de droite.
L’application Fichiers fait un gros bond en avant et symbolise d’ailleurs à elle seule les ambitions d’Apple dans le domaine des tablettes. Fichiers intègre ainsi les mêmes actions rapides que le Finder de macOS, affiche les métadonnées, autorise le partage des dossiers dans iCloud, affiche les données des disques durs externes et clés USB raccordés au port USB-C, peut décompresser les archives Zip et peut importer les photos et vidéos depuis un périphérique de stockage.
En clair, un gestionnaire de fichiers plus complet et se rapprochant de ceux des OS pour ordinateur classiques.
Autre évolution importante, le Safari d’iPadOS affichera les sites en mode « desktop » et plus dans leur version mobile, même si la bascule restera possible. Un changement majeur dans une optique d’utilisation d’un iPad, complété par gestionnaire de téléchargements.
On continue avec un autre apport, lui aussi très attendu : la compatibilité avec les souris (et dans une moindre mesure avec les manettes PS4 et Xbox One). Des ajouts qui devraient encore augmenter l’attrait des iPad Pro comme remplaçants éventuels d’ordinateurs portables. Le Pencil, lui, voit sa latence divisée par deux.
Des améliorations ergonomiques liées au texte sont également de la partie. Par exemple, la sélection en est beaucoup plus simple, puisqu’il suffit de poser le doigt et, tout en le laissant appuyé, de le déplacer. De nouveaux gestes à trois doigts apparaissent pour les actions copier, couper, coller et annuler. Le clavier virtuel peut même être détaché via un pincement à deux doigts pour positionner la vue réduite où l’on souhaite.
Enfin, Apple a annoncé que l’App Store sera capable de vendre des polices, dont celles des collections Adobe et Monotype. Sur ce point, il faudra vérifier comment fonctionneront les achats déjà réalisés par les utilisateurs du Creative Cloud d’Adobe par exemple.
L’iPad change de terrain
En créant une nouvelle plateforme logicielle spécifique à ses tablettes, Apple veut en changer le positionnement. C’est surtout vrai pour les modèles Pro, car les versions plus petites et moins puissantes resteront sans doute plus adaptées à la consommation des contenus qu’à leur création.
Apple vient en fait jouer davantage sur les plates-bandes de Microsoft et de ses Surface. Oui les iPad étaient de pures tablettes jusqu’à présent. Mais si l’on y ajoute une souris, un vrai gestionnaire de fichiers et de téléchargements, la compatibilité avec les périphériques de stockage externes (dont l’aspect pratique sera à vérifier), l’affichage des sites en mode deskop, ou la possibilité d’avoir deux instances d’une même application côte à côte, le produit change de catégorie.
Il devient hybride, à mi-chemin entre l’iPhone et les MacBook. Une solution intermédiaire reprenant tout le socle d’iOS en y intégrant des fonctions de macOS. Une approche qui reste dans l’optique de tout ce qu’Apple a montré jusqu’ici : un socle commun, des briques communes, mais une ergonomie adaptée à chaque type d’appareil.
L’iPad va donc prendre une place plus importante chez Apple. Un changement d’autant plus visible que les nouveautés de macOS Catalina – que nous verrons dans une prochaine actualité – intègrent justement la possibilité d’utiliser un iPad comme écran secondaire.
Commentaires (10)
#1
Dans ce contexte, il est d’autant plus surprenant qu’Apple ait choisi d’éliminer certains vieux appareils. Les iPhone 5s, 6 et l’iPod Touch 6G sont ainsi exclus d’iOS 13, alors que les efforts sur iOS 12 avaient justement permis au système d’être installé sur les mêmes produits que la version précédente.
C’est parce que iOS12 a entériné l’augmentation du support logiciel à 5 ans, non ?
Apple a évoqué une division par deux du poids pour une installation, et de 60 % pour les mises à jour. L’entreprise n’a donné aucune explication, mais on imagine que les serveurs de l’App Store vont livrer aux appareils les seules données strictement nécessaires à l’exécution.
Oui et, si je me trompe pas, les applis installées embarquent encore (pour certaines) la version 32 bits en plus de la version 64bits (raison pour laquelle la taille des apps avait doublé il y a qq années). Donc ils vont juste virer la version 32bits et c’est marre…
On sait gré à Apple d’avoir finalement pris conscience que la multiplication des grosses enveloppes de data (voire des forfaits illimités) rendait stupide depuis longtemps cette absence de choix.
Au States, il me semble que c’est pas aussi répandu que chez nous justement…
Il semble visuellement plus réussi, mais nous attendrons de tester le système en profondeur pour nous forger une opinion.
Je sens qu’on va encore rigoler pas mal les 1ers jours…
Celles réclamant par exemple un accès au Bluetooth pour se connecter aux bornes environnantes et permettre ainsi un pistage ne pourront plus le faire.
Et ça va donner quoi pour les “fameux” Apple Beacon qui servaient justement à ça ?
D’ailleurs, c’est toujours en fonction ces trucs (il me semble que c’étaient sur les commerces qui étaient visés par ce produit) ?
Le système reprend toutes les nouveautés d’iOS 13 puisqu’une grande partie du code sera identique. iPadOS introduit cependant des spécificités ergonomiques pour les tablettes. Une décision logique, tant Apple devait ménager la chèvre et le chou entre des appareils n’ayant rien à voir dans leur finalité.
L’arrivée des iPads 15” (et même 13” d’une certaine manière) étaient vraiment intenable en terme d’ergo…
L’application Fichiers fait un gros bond en avant et symbolise d’ailleurs à elle seule les ambitions d’Apple dans le domaine des tablettes. Fichiers intègre ainsi les mêmes actions rapides que le Finder de macOS, affiche les métadonnées, autorise le partage des dossiers dans iCloud, affiche les données des disques durs externes et clés USB raccordés au port USB-C, peut décompresser les archives Zip et peut importer les photos et vidéos depuis un périphérique de stockage.
J’ai cru voir passer aussi la possibilité de monter des partages réseaux (et notamment des partages windows), non ?
Pour l’entreprise, c’était plus que nécessaire…
Il devient hybride, à mi-chemin entre l’iPhone et les MacBook. Une solution intermédiaire reprenant tout le socle d’iOS en y intégrant des fonctions de macOS.
Je reste moyennement convaincu par ce positionnement qui me semble être un peu avoir le cul entre 2 chaises… Mais bon, faudra voir avec le temps…
#2
Plutôt satisfait des nouveautés annoncées. Mon iPhone 6S reste dans la course, c’est cool.
#3
Ça me fait penser à cette Keynote ou Apple expliquant qu’on ne mélange pas un grille pain et un frigo (ou un truc dans le genre). Ils ont finalement trouvé comment faire
#4
Ils sont devenus les spécialistes de la contradiction.
#5
oui et non, c’est toujours iOS (et là iPadOS) d’un côté, et OSX (enfin macOS) de l’autre, au lieu de tout fusionner de force sur le même base :)
#6
#7
#8
#9
#10
“mode « swipe » pour le clavier, permettant d’écrire à un seul doigt en le faisant glisser d’une lettre à une autre, à la manière de Swiftkey et du clavier Google”
“« Sign in with Apple », une fonction d’authentification similaire aux fameux boutons d’autres plateformes, Facebook et Google en tête”
C’est fini le temps où ils se poursuivaient tous en justice les uns les autres pour violation de brevets ? Ça fait bien longtemps qu’on entend plus parler des brevets alors qu’avant c’était quasi hebdomadaire, et de mémoire c’était bien souvent pour des broutilles, genre des boutons placés ici et pas là etc.