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À la découverte de macOS Big Sur, avec un MacBook Pro M1

Oxygène, poids lourds et ascenseurs émotionnels

À la découverte de macOS Big Sur, avec un MacBook Pro M1

Notre dossier sur l'histoire de macOS :

Le 01 juin 2021 à 12h25

Nous avons passé plusieurs mois sur un MacBook Pro M1 accompagné de Big Sur. Une utilisation quotidienne, aussi fixe que nomade, essentiellement dans un contexte de travail, entrecoupé de quelques jeux. Quel bilan retenir du temps passé sur cette machine et le dernier système d’Apple ?

Pour la première fois depuis longtemps, Apple mène un vaste renouvellement technologique dans ses gammes de Mac : le remplacement des processeurs Intel (x86) par ses propres puces (ARM).

La société n’a rien d’une novice dans ce domaine, puisque l’architecture utilisée est la même que celle des iPhone et iPad. La puce M1 est l’héritière directe de la série Ax, dont l’A14 (iPhone 12) est la plus récente. Changer d’architecture matérielle signifie s’adapter sur le terrain logiciel. Apple a pris son temps et les premières machines – MacBook Air, MacBook Pro et Mac mini – ont été présentées il y a sept mois.

Elles faisaient suite à la mise en place d'un kit développeur (DTK) les aidant à se préparer. Depuis, la situation de la compatibilité logicielle a nettement changé, tous les principaux éditeurs ayant suivi le mouvement. Y compris en dehors de l’univers Mac, puisque la récente RC1 du noyau Linux 5.13 ajoute officiellement le support de la puce.

Pour souligner cette évolution, Apple a réservé le ravalement de façade à la version de macOS accompagnant ces nouveaux Mac. Big Sur est à la fois une mise à jour pour tous les Mac Intel compatibles et le système dédié au M1. Durant ses présentations produit, Apple communique d’ailleurs abondamment sur la synergie des deux.

Autre élément significatif, du moins en matière de communication, Big Sur est officiellement macOS 11, impliquant une rupture avec l’ancien X, dont toutes les versions précédentes se réclamaient. Cette rupture n’est cependant que superficielle, car Big Sur est une évolution de plus sur la longue route du système. Même s’il apporte une interface modernisée et des nouveautés plus ou moins sympathiques, il n’y a pas de fossé technologique.

Cet article en deux parties clôt également notre série sur l’histoire de macOS, dans un format différent, moins statique. Il nous a paru intéressant de livrer un ressenti plus personnel, dans une période où Apple franchit une nouvelle étape de son évolution, la troisième dans l’histoire des Mac et certainement la plus significative.

Le grand renouvellement graphique

Impossible de prendre Big Sur pour autre chose qu’un macOS, même si chaque petit élément d’interface a été remanié. On reste sur une ergonomie identique ou presque.

Le nouveau design du système est sa nouveauté la plus visible. Apple l’a présenté en affirmant qu’il s’agissait du plus grand remaniement graphique depuis les débuts d’OS X. Pour une fois, on sera d’accord avec l’argumentaire marketing. Cela n’a rien d’une révolution, mais l’impact est d’autant plus sensible qu’il ne s’agit pas seulement d’apporter un renouveau visuel dans chaque recoin.

Big Sur

Le Dock est le premier élément que l’on repère. Il reprend la même apparence que celui d’iOS, l’influence du système mobile jouant jusque dans les icônes, qui adoptent un style carré aux coins arrondis.

Le style pictographique est également moins « flat design », le dessin récupérant un peu de matière, en particulier des ombrages pour suggérer du relief. Ce changement est plus ou moins prononcé selon les applications. Les applications tierces suivent petit à petit cette tendance.

Chez les navigateurs, par exemple, Chrome, Edge et Vivaldi se sont adaptés, mais pas Firefox ni Opera, y compris dans leurs branches de développement. Chez Mozilla, la discussion s’est d’abord terminée sur un « non », avant que le ticket soit rouvert pour relancer la discussion. Un simple changement du format d’icônes crée d’intéressantes discussions, avec un argument régulier : quand un mouvement se crée, ceux n’y souscrivant peuvent apparaître comme dépassés. Chacun aura son opinion sur la question et les éditeurs sont libres de choisir.

Notez que la révision iconographique concerne aussi les symboles dans les barres d’outils. Ils sont tous été refaits, dans un style plus épuré et – dans la plupart des cas – plus lisible.

Big Sur

Autre point marquant, une utilisation plus prononcée des surfaces translucides, de manière plus ou moins intense. On reste dans un effet verre givré, que l’on remarque rapidement dans la barre de menu en haut de l’écran.

Les textes et icônes suivent la tendance pour rester lisibles, la barre reflétant le fond d’écran. Ils sont donc blancs quand le fond est à dominante sombre et noirs dans le cas contraire. Avec certaines vieilles applications ou non mises à jour (comme Mattermost), on peut obtenir une icône toujours blanche ou noire, nuisant à la lisibilité.

Ces surfaces se retrouvent dans chaque fenêtre disposant au moins d’une barre latérale, comme le Finder. Apple y a augmenté légèrement la taille des éléments, qui sont globalement plus espacés. On perd un peu en densité d’informations, mais on gagne en clarté. C’est également vrai dans tous les menus, aussi bien ceux des applications que les contextuels. L’élément barre latérale, commun à un grand nombre d’applications, change en outre pour remplir tout l’espace vertical. Elle n’est donc plus bloquée en haut par la barre d’outils.

Un changement simple, mais qui accentue le sentiment d’oxygénation. Notez que la couleur des icônes y dépend de celle d’accentuation choisie dans les réglages du système, sauf quand l'application impose sa palette.

  • Big Sur
  • Big Sur
  • Big Sur
  • Big Sur

On note globalement une uniformité de ton dans l’ensemble de l’interface. Les couleurs sont légèrement moins vives, et en dépit d’un peu plus de profondeur dans les icônes, tout semble quand même plus plat. Nous ne sommes pas près de voir la fin du flat design, mais Apple s’est quand même débrouillée pour que l’ensemble de Big Sur paraisse plus « vivant ». L’influence d’iOS est toujours aussi vivace.

Nouveau centre de contrôle et notifications remaniées

Apple a intégré dans Big Sur une fonction de son système mobile que l’on aurait souhaité voir arriver plus tôt : le centre de contrôle. C’est le fameux panneau que l’on appelle depuis le coin supérieur droit d’un iPhone ou iPad depuis quelques années (depuis le haut de l’écran sur les anciens modèles).

Il offre une vue de synthèse qui manquait à macOS pour des réglages rapides sur le Wi-Fi, Bluetooth, mode Ne pas déranger, luminosité du clavier/écran, mode miroir pour l’écran, volume et autres contrôles de lecture.

Big Sur

Comme sur iOS, le centre d’actions est personnalisable. Rendez-vous dans Réglages > Dock et barre de menus. Là, pour chaque élément dans la colonne latérale, on peut cocher une case « Afficher dans le centre d’actions ».

Les éléments que l’on peut ajouter – niveau de la batterie, permutation d’utilisateur, horloge… – ne sont pas forcément utiles, car sont déjà disponibles autrement dans la barre de menus. En revanche, la possibilité d’ajouter les raccourcis d’accessibilité est un bon point. De manière générale, le centre de contrôle est un ajout utile, mais pas autant que sous iOS. Sur le système mobile, il évite d’avoir à plonger dans les paramètres.

Sur macOS, toutes ces fonctions sont disponibles dans la barre de menus ou via des raccourcis clavier. Le centre a au moins l’avantage de concentrer au même endroit des réglages importants et utilisés fréquemment. Ce sera sans doute encore plus vrai pour les nouveaux utilisateurs, qui repèreront d’autant mieux la similarité avec l’iPhone.

Le centre donne d’ailleurs une étrange sensation : il apparaît taillé pour une utilisation tactile, à laquelle pourtant Apple s’est toujours refusée sur les Mac (nous y reviendrons). Autre reprise très claire d’iOS : le centre de notifications nouvelle formule. Du moins nouvelle pour macOS. Comme dans le système mobile, on peut le remplir de widgets via le bouton « Modifier les widgets » situé sous les notifications.

On choisit leur arrangement et leur taille (petite, moyenne ou grande, jouant sur le nombre d’informations).

Big SurBig Sur

Big Sur reprend également – et enfin – le regroupement des notifications issues d’une même application, mettant fin du même coup à l’immense bazar que pouvait être la liste jusqu’ici. Vous aviez reçu 15 messages dans Telegram ? macOS affichait 15 notifications les unes sous les autres. Bien peu productif.

Les notifications deviennent en outre interactives. Selon les applications, on pourra déclencher une action depuis le petit panneau. Par exemple, dans le cas d’un mail ou d’un message, répondre directement depuis la notification, plutôt que d’ouvrir l’application liée.

Safari, Messages, Plans et Mail : un grand nombre de nouveautés

Avec Big Sur et iOS 14, Apple a inauguré Safari 14. Nous lui avons consacré un article dédié à l’automne dernier et nous ne rappellerons donc ici que ses principaux apports : personnalisation de la page de démarrage (fond d’écran, liens…), les fameux panneaux de vie privée informant des traqueurs bloqués, une fonction de traduction prenant en charge le français, la prévisualisation des onglets au passage de la souris, de meilleures performances, la surveillance des mots de passe ou une nouvelle section pour les extensions du navigateur dans le Mac App Store.

Le cas de Messages est plus symptomatique : presque toutes les nouveautés sont des rattrapages, que ce soit sur iOS ou même d’autres messageries. On retrouve ainsi l’épinglage des conversations (sous forme de bulles, ni pratiques ni esthétiques), les autocollants devenus si communs dans cette catégorie de service, la gestion des réponses aux messages façon Slack/Mattermost, l’épinglage des messages, une nouvelle recherche prenant en charge les images et classant les résultats par types de données, ainsi que les effets visuels.

Citons également la possibilité – enfin – de mentionner une personne dans une conversation de groupe (une option permet de ne recevoir des notifications du groupe que lorsque l’on est mentionné)

Big Sur

En résumé, rien de bien extraordinaire, car tout ceci existe depuis longtemps ailleurs. Si Apple est connue pour l’homogénéité de son écosystème, Messages sur macOS restait un parent pauvre, se contentant du minimum pour assurer le service : des messages, des statuts de lecture, des emojis. L’écart est donc comblé avec la version iOS, et on peut espérer que la société s’en tiendra à cette ligne désormais.

Plans intègre lui aussi bon nombre d’apports, à commencer par une nouvelle section dans la barre latérale. On y retrouvera les favoris et recherches récents, un manque important jusqu’à présent. L’application a enfin son propre mode équivalent à Street View, baptisé Look Arround. La fonction est disponible en France, mais n’est exploitée que dans les grandes villes américaines. Elle permet, depuis un point d’intérêt, de regarder ce qui se trouve autour.

Comme dans Google Maps, on peut ensuite se déplacer, Apple n’ayant clairement touché à une ergonomie que les utilisateurs connaissent depuis des années.

Big SurBig Sur

Même chose pour les directions données quand on se trouve à vélo ou que l’on conduit un véhicule électrique. Les itinéraires sont en cours d’adaptation pour les premiers, tandis que les seconds reçoivent des informations sur les bornes disponibles, les itinéraires pouvant être calculés en fonction de ces précieux endroits.

Idem pour les directions à l’intérieur des bâtiments, seuls certains aéroports et très grands centres commerciaux (aucun en France pour l’instant) étant pris en charge. On apprécie en revanche certaines améliorations disponibles pour tous. Par exemple, la possibilité de partager une heure estimée d’arrivée.

La nouvelle manière de présenter les informations pour les points d’intérêt est également bienvenue. Elles ne sont plus dans la barre latérale, mais réunies au sein d’une bulle sortant de l’endroit où l’on clique. Bien que Plans ait – lui aussi – fait surtout un rattrapage sur la version iOS, ces nouveautés sont bienvenues. On ne peut pas dire que le service soit en l’état meilleur que Google Maps, mais un plus grand nombre d’utilisateurs n’aura peut-être plus envie d’aller voir la concurrence en cas de déplacement. Ce qui, en soi, sera déjà une victoire.

Quant à Mail, on ne peut pas parler de révision majeure, en dépit des apparences. Car oui, Mail s’offre un sérieux ravalement de façade à la sauce Big Sur, qui le rend presque identique à sa cousine d’iPadOS. La répartition des informations y est nettement plus agréable. Sa seule autre nouveauté est la prise en charge par Siri des informations échangées dans les courriers pour proposer la création de rappels.

Big Sur

C’est tout ?

Pas tout à fait. Big Sur comprend son lot d’améliorations plus discrètes et qui peuvent faire la différence. Par exemple, il est compatible avec la bascule automatique des AirPods quand un son est lancé depuis le Mac ou quand on reçoit un appel. Il faut également parler de sa capacité à exécuter les applications conçues pour iOS et surtout iPadOS sur les Mac dotés de la puce M1. Puisque cette dernière dispose de la même architecture que les puces Ax des appareils mobiles Apple, la compatibilité est (quasi) totale.

Big SurBig Sur

Dans le Mac App Store, on peut donc lancer une recherche et filtrer les résultats selon la plateforme. Dans la catégorie « Apps pour iPhone et iPad », il n’y aura qu’à cliquer sur Obtenir pour récupérer l’application.

L’idée est bonne en théorie, et Apple a relativement bien travaillé l’intégration, surtout avec les mises à jour sorties pour Big Sur entre-temps. On s’apercevra malheureusement vite que la plupart des gros éditeurs ont verrouillé leurs applications mobiles, puisqu’ils le peuvent. Les développeurs peuvent, en effet, interdire la récupération depuis le Mac App Store, afin de contrôler l’expérience globale d’utilisation. Inutile donc de chercher à récupérer Facebook, Instagram, WhatsApp ou même un Candy Crush ou un Discord.

Puisque l’on parle de l’App Store, signalons que les applications sont accompagnées des mêmes fiches de confidentialité que sur iOS, qu’il s’agisse de celles pour macOS ou iOS/iPadOS. Pour rappel, ces fiches concentrent les informations sur les données utilisées par l’application, et lesquelles sont identifiantes (s’il y en a).

Big Sur

Enfin, la recherche Spotlight s’est améliorée, surtout deux points. D’une part, elle est plus rapide. D’autre part, elle peut afficher une prévisualisation de plus d’éléments, comme la météo, les pages web et les fichiers.

Big Sur, un très bon cru

On pourrait résumer Big Sur à une simple collection de petites modifications et améliorations çà et là. Dans le fond, on n’aurait pas tort, du moins sur le papier. Car entre lister les nouveautés et les utiliser, il existe un monde.

Comme on a pu le voir dans notre historique des versions de macOS, les moutures annuelles étaient presque devenues ennuyeuses. Les évolutions s’y faisaient tellement en douceur que l’on finissait par avoir du mal, certaines années, à savoir ce qui avait changé. Sans parler d’un rattrapage constant d’iOS, dont Apple récupérait les apports.

Avec Big Sur, on ne change pas l’inspiration d’iOS, bien au contraire. Le système semble être devenu le chainon manquant entre macOS et iPadOS, tellement les éléments récupérés ont changé la donne. Mais Apple l’a fait en donnant au Mac une identité propre, à la fois proche de ce que l’on trouve sur ses appareils mobiles et suffisamment spécifique pour ne pas être confondue. C'est un bon cru.

Sa genèse a été complexe, avec des premières bêtas redoutablement boguées. Aujourd’hui, on est face à un produit stable, surtout maintenant que la mise à jour 11.3 est passée par là. Nous n’aurions pas recommandé son installation dès sa sortie, pas même avec la 11.1. Apple se battait à la fois sur le front des inévitables bugs à corriger, des fonctions à ajouter et des corrections spécifiques au support de sa puce M1.

Aujourd’hui, le système est cependant stable, et si tout n’est pas parfait, la mise à jour peut se faire sans crainte. À condition, comme toujours, de prendre ses précautions, dont une sauvegarde complète de ses données.

Commentaires (23)

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Voilà une version de MacOS qui pourrait me tenter de tester. Pas comme les précédentes …

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Pour l’utiliser, tous les jours sur un MacBook Pro 16 en tant que machine de travail et un iMac Retina 5K de 2015 (Perso), c’est une très bonne version, très stable pour une nouvelle mouture et plus réactive que Catalina. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les MacBook Pro Retina de 2012 n’y ont pas eu droit, j’ai bien envie de prendre un MBA ou un MBP M1, surtout quand on le voit le rapport prix/performance/consommation.



Et on prendrait par moment le MacBook Pro 16” pour un ventilateur par moment. L’Intel Core i9 dedans chauffe beaucoup trop, je comprends pourquoi ARM même si j’aurais préféré qu’Apple regarde un peu du côté d’AMD et de leur APU Renoir et des Ryzen Threadripper pour le Mac Pro en attendant la fin du support x86 sous Mac.



Certes pas mal de logiciels sont passés sous ARM sans trop de problème, mais il reste encore quelques gros éditeurs professionnels qui n’y passeront pas tout de suite. Pour moi, la bascule ne se fera complètement avant au moins 2025.

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Il y a toujours l’histoire que la mayonnaise prenne. Je trouve qu’Apple a beaucoup rassuré avec leur Rosetta 2 qui arrivais - dans certains cas, précisons - à mieux émuler certains programmes que l’archi native sur laquelle ils étaient conçus.



Sauf quelques progiciel vraiment gourmand, j’ai cru comprendre que tous les programmes fonctionnerais tranquillement sur cette architecture et que les utilisateurs ne verraient que des changements négligeables.



Personnellement, je l’ai installé quand proposé sur un MacBook Pro 2015 et c’est smooth!! Reste que l’i5 galère un peu quand j’ouvre un peu trop de trucs dans tout les sens.

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L’avantage de cette version est que les app principale sont au niveau d’iOS ou iPadOS. Je me souviens d’avoir tenté l’aventure sur Mojave, j’avais trouvé que Mail était pas top.



Pour les personnes ayant un iPad ou iPhone, le passage sur Mac s’en retrouve plus simple à mon avis. J’ai fais le passage il y a peu et au final, je n’ai pas eu besoin d’utiliser autre chose que les appli native (a part Firefox) pour l’utilisation que j’en ai.

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/3615 mylife ON



J’ai du bol.



J’avais commencé mon aventure mac à la période “dorée” (10.310.410.5) en découvrant un OS qui avait une énorme longueur d’avance sur Windows XP/vista à l’époque.
Et j’avais commencé à lâcher aux alentours de 201011, ou W7 avait des arguments intéressants, et ou OsX ne progressait pratiquement plus, loin de la débauche de nouvelles fonctionnalités “cool” d’une période.



Et il y a deux mois, assez hypé par le M1, et à la recherche d’un OS peut être moins gourmand de nos informations personnelles (coucou W10), et linux n’étant vraiment pas assez optimal pour un environnement desktop, me revoici donc avez Big Sur via un MBA de base.
Et j’ai beau être agacé par la fermeture de l’écosystème d’apple, je dois bien admettre que l’OS est vraiment agréable, bien optimisé, et toujours aussi séduisant par son côté polish que Windows est étonnamment loin d’avoir.



Cet article, ainsi que les précédents, me confirment que j’ai donc “zappé” toute la longue période ou OsX s’est peaufiné, a gagné une certaine maturité, mais ou l’actualité OsX était… meh.



/3515 mylife off

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Pat_Hator a dit:


Et j’ai beau être agacé par la fermeture de l’écosystème d’apple,


Je n’arriverait décidément jamais à comprendre cette allégation…

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En tant que développeur, en tout cas, cette fermeture et bien réelle, et assez agaçante.



Si je veux développer des apps Android, je peux le faire à partir de n’importe quel OS. Sans contraintes. Et quand l’app est compilée (aussi à partir de n’importe où), la tester, même en version alpha ou beta est on ne peut plus simple. Transférer une app en développement sur un appareil Android est trivial. Ca peut se faire avec câble, sans câble, sans signer ni “officialiser” l’app. Et en fait, il en va de même pour quasiment tous les systèmes, de nos jours.



Si je veux développer une app iOS, je suis obligé d’avoir XCode pour compiler, donc un appareil Apple supplémentaire. Ou de payer un service qui le propose. Et il faut faire partie du Apple Dev Program (99€/an), sinon on ne peut pas signer et transférer l’app sur un vrai appareil facilement. Même si l’app est juste expérimentale et qu’elle ne finira pas sur l’app store, ou qu’elle est en alpha ou beta. Oui, il y a des besoins pour ça. Notamment dans l’enseignement, où on dispose déjà d’iPads, et où certaines applis sont de la recherche (dans le cadre de thèses), et ne seraient pas acceptées sur l’app store à causes de règles strictes (ni sur le Google Store hein, mais comme ce n’est pas obligatoire pour faire tourner une app sous Android…).



En fait, en tant que développeur, je suis habitué depuis quasiment 20 ans à pouvoir développer, compiler, transférer une app sur un appareil, tester, re-compiler, re-transférer, re-tester, etc. facilement et rapidement, sans trop de contraintes. Dès qu’on passe chez Apple, leur fermeture “naturelle” rend tout ça beaucoup plus (artificiellement) compliqué que ça ne devrait l’être. Surtout sur leurs appareils mobiles. Perso, je ne vois pas pourquoi je devrais acheter une machine macOS pour développer pour iPad/iPhone, alors que j’ai déjà une machine de dev (sous Windows ou Linux, peu importe). Je sais que certains ne voient pas ça comme un problème. Moi, si.

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KP2 a dit:


Je n’arriverait décidément jamais à comprendre cette allégation…


A l’inverse, peux-tu développer pourquoi tu ne peux pas comprendre cette allégation ?

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Le nouveau design du système est sa nouveauté la plus visible. Apple l’a présenté en affirmant qu’il s’agissait du plus grand remaniement graphique depuis les débuts d’OS X. Pour une fois, on sera d’accord avec l’argumentaire marketing. Cela n’a rien d’une révolution, mais l’impact est d’autant plus sensible qu’il ne s’agit pas seulement d’apporter un renouveau visuel dans chaque recoin.


Je viens d’ouvrir la page historique OS X en lien pour comparer et je ne suis pas trop d’accord avec cette phrase : il y’a très peu de changements avec la version 2001 par ex :




  • Le dock est quasi identique (un rectangle semi-transparent)

  • les menus / boutons sont au même endroit (avec le même effet de transparence)



L’évolution se concentre sur les marges, les radius et la disparition de l’immonde texture de fond effet motif plastique. Il me semble que le passage du plastique au métal, puis au flat ont été de changements pas moins importants qu’arrondir un peu les bords et changer les icônes.



Je n’ai pas essayé cette version mais je ne trouve le centre de contrôle soit une réussite. Déjà sur iphone ça s’affiche toujours quand t’essaie de scroller, et à l’inverse c’est impossible de trouver quel bord de l’écran fait quelle action quand t’en a besoin (un peu comme la prise USB qu’on retourne 3x avant de trouver le bon sens :) ). Reprendre cette mauvaise idée telle quelle sur macOS ne me semble pas un travail d’ergonome…

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Pat_Hator a dit:


A l’inverse, peux-tu développer pourquoi tu ne peux pas comprendre cette allégation ?


Parce qu’elle me parait extrêmement exagérée pour ne pas dire complétement fausse et qu’après toutes les discussions que j’ai eu sur le sujet, je n’ai jamais entendu d’argument vaguement potable pour soutenir cette affirmation.
A la rigueur, je veux bien entendre qq remarques sur les iPhones (appstore unique et impossible a rooter - et encore, ça se justifie en grande partie par la sécurité) mais on est très loin de “l’écosystème Apple” dans son ensemble et très loin de MacOS.
En fait, les discussions sur cette légende finissent invariablement, en grattant un peu, sur le même reproche de base : Apple c’est trop cher.

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Au vu des captures d’écran, la seule chose qui me vient en tête c’est : y’a une licorne qui a vomi sur l’arrière plan ? :transpi:

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SebGF a dit:


Au vu des captures d’écran, la seule chose qui me vient en tête c’est : y’a une licorne qui a vomi sur l’arrière plan ? :transpi:


Un gros perroquet :vomi1:

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fofo9012 a dit:


Je n’ai pas essayé cette version mais je ne trouve le centre de contrôle soit une réussite. Déjà sur iphone ça s’affiche toujours quand t’essaie de scroller, et à l’inverse c’est impossible de trouver quel bord de l’écran fait quelle action quand t’en a besoin (un peu comme la prise USB qu’on retourne 3x avant de trouver le bon sens :) ). Reprendre cette mauvaise idée telle quelle sur macOS ne me semble pas un travail d’ergonome…


Ce n’est pas le cas ici : par défaut, on l’affiche via un swipe vers la gauche, à partir du coin supérieur droit du trackpad.
J’ai bien du l’afficher une ou deux fois par erreur, mais ça se passe bien globalement.

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ValCapri a dit:


Pour l’utiliser, tous les jours sur un MacBook Pro 16 en tant que machine de travail et un iMac Retina 5K de 2015 (Perso), c’est une très bonne version, très stable pour une nouvelle mouture et plus réactive que Catalina. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les MacBook Pro Retina de 2012 n’y ont pas eu droit, j’ai bien envie de prendre un MBA ou un MBP M1, surtout quand on le voit le rapport prix/performance/consommation.



Et on prendrait par moment le MacBook Pro 16” pour un ventilateur par moment. L’Intel Core i9 dedans chauffe beaucoup trop, je comprends pourquoi ARM même si j’aurais préféré qu’Apple regarde un peu du côté d’AMD et de leur APU Renoir et des Ryzen Threadripper pour le Mac Pro en attendant la fin du support x86 sous Mac.



Certes pas mal de logiciels sont passés sous ARM sans trop de problème, mais il reste encore quelques gros éditeurs professionnels qui n’y passeront pas tout de suite. Pour moi, la bascule ne se fera complètement avant au moins 2025.


C’est Intel le souci, les APU AMD ne chauffent pas autant, lin de là (gravure en 7nm en lieu et place de 14nm pour Intel).

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Je n’avais plus touché un Mac ni Mac OS depuis Tiger mais ces nouvelles machines ultra-polyvalentes et avec une batterie fantastique m’ont fait changer d’avis.



Le MBA M1 est une vraie merveille et le clavier est l’un des meilleurs que j’ai touchés de ma vie. Bref, c’est un bon crû. L’OS fait bien le boulot. Par contre, j’ai toujours du mal avec le manque de “touches” du clavier qui obligent à retenir des raccourcis un peu alambiqués.

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revker a dit:


Je n’avais plus touché un Mac ni Mac OS depuis Tiger mais ces nouvelles machines ultra-polyvalentes et avec une batterie fantastique m’ont fait changer d’avis.



Le MBA M1 est une vraie merveille et le clavier est l’un des meilleurs que j’ai touchés de ma vie. Bref, c’est un bon crû. L’OS fait bien le boulot. Par contre, j’ai toujours du mal avec le manque de “touches” du clavier qui obligent à retenir des raccourcis un peu alambiqués.


Oui, pour le \, le | et les [] ou {}, on s’y fait à l’usage mais c’est pas indiqué et c’est un peu chiant…

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revker a dit:


Par contre, j’ai toujours du mal avec le manque de “touches” du clavier qui obligent à retenir des raccourcis un peu alambiqués.



KP2 a dit:


Oui, pour le , le | et les [] ou {}, on s’y fait à l’usage mais c’est pas indiqué et c’est un peu chiant…


Pour ça, je prends mes Mac avec un clavier US et j’ai pris l’habitude de faire les accents avant de taper les lettres lorsque je communique en français (aucun paramétrage particulier à faire). Je communique plus en anglais donc c’est un gain de temps.



Les combinaisons de touches pour les accents sont simples.

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revker a dit:


Par contre, j’ai toujours du mal avec le manque de “touches” du clavier qui obligent à retenir des raccourcis un peu alambiqués.


Tout pareil. On s’y fait, mais c’est lourd, et idem avec les touches qui ne sont pas au même endroit (le @ par exemple).

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Je suis resté sur macOS 10.15 Catalina car j’ai un MBP de mi-2012 avec GeForce 650M non compatible Big Sur.



Je n’aime pas Finder. J’aurais préféré Q-Dir. A défaut, j’utilise MuCommander.



J’ai du mal avec les pièces jointes dans Mail. Dans Outlook, on voit clairement si la pièce est en attaché ou dans le corps du texte.



Il n’y a pas de 7-zip et Keka n’est plus open-source. QQ



Depuis Catalina, les applications 32-bits sont non grata. Il n’y avait déjà pas beaucoup de jeux qui pouvaient tourner sur mon mac, avec ça il y en a encore moins. Et la dernière fois que j’ai cherché, toutes les solutions de cloud gaming n’étaient pas dispo sur mac. Après, on est bien d’accord que le mac n’est pas la plate-forme de choix pour un gamer.



Le bouton pour maximiser les applications les fait passer en plein écran, ce qui fait qu’on ne voit plus la barre des tâches et donc plus l’heure. Je trouve que c’est une erreur d’ergonomie. Il faut chaque fois presser un bouton en même temps qu’on clique pour éviter cela.



La molette de la souris va à l’envers, ou plutôt dans le sens contraire de ce qu’on a sur Windows. On sait changer le sens dans les paramètres mais alors ça change aussi le sens pour le touchpad alors qu’il me convenait comme il était. :/

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(reply:1877268:Ced-le-pingouin)


Ouais, ça fait partie des trucs que “je veux bien entendre mais qui se justifie en bonne partie par la sécurité”.



Car au final, tu as 2 problèmes :



1 - devoir compiler avec un mac -> et là, je suis entièrement d’accord avec toi : Apple devrait proposer une chaine de compil sur d’autres OS car les pros ne bossent pas tous sous mac et XCode est quand même pas foufou



2 - payer le dev program, te battre avec les signatures électroniques et le processus de validation -> et là, c’est de la sécurité et c’est la différence entre le store Android moisi par les fausses app et le store Apple qui est relativement bien préservé et qui permet au péquin moyen d’avoir confiance et donc d’acheter les yeux fermés ou quasi

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Merci de reconnaître ma douleur :) .



Parce que si je comprends que le grand public se soucie peu de ces questions, j’ai quand même parfois des développeurs qui, quand je leur expose ça, parviennent à me dire que si je râle, c’est parce que je suis anti-Apple… ou radin. Ce qui est complètement à côté de la plaque. Déjà, j’ai toujours trouvé que macOS (à partir du X) était un bon OS. Et en plus, je veux bien reconnaître quand le matos est bon. Ce qui est le cas, pour moi, des nouveaux M1 par exemple (ils tuent). Ce qui me dérange, ce sont les contraintes inutiles, et la complexité artificielle (et évitable).



Donc, pour le point 1, effectivement, gaspiller de l’argent dans l’achat de nouvelles machines juste pour compiler, je trouve ça gonflant et inutile (enfin, ça devrait l’être, en 2021).



Et pour le point 2, bah oui, je comprends que les signatures c’est de la sécurité. Mais ce que je trouve aberrant, c’est qu’on soit obligé de se coltiner tout ça bien avant qu’une app ne soit sur le store. C’est dès le début, pendant l’alpha, les tests, etc. Et pour des apps qui ne se retrouveront peut-être même jamais sur le store, au final. Je trouve ça tellement pas compliqué de mettre une option “accepter les applications non signées”, que seuls les développeurs activeraient sur les appareils (même avec 50 avertissements qui font peur, peu importe). Ca rendrait le boulot tellement moins lourdingue. Parce que les iPads sur lesquels on installe ces apps, ils nous appartiennent, quoi. C’est rageant que cela ne suffise pas.



On me dira que du coup, utiliser des tablettes Apple n’est pas pour nous, et qu’on devrait choisir Android. Certes, mais comme certains le savent, c’est pas toujours le dev qui choisit ça. Je bosse dans une université où beaucoup de gens de mon département sont fans d’Apple depuis quelques années, et on ne peut pas y changer grand chose. Donc les tablettes pour les expérimentations en écoles sont des iPads, on ne peut pas y couper.



(allez, j’arrête de râler maintenant ;) )

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Il faudrait tout de même rappeler qu’au début Apple voulait empêcher ses applications de se soumettre au contrôle d’un part feu via une liste d’exception selon les signatures des apps.
Ça a été retiré en 11.211.3 je ne sais plus ?
Je trouve ça très loin d’être anodin.

À la découverte de macOS Big Sur, avec un MacBook Pro M1

  • Le grand renouvellement graphique

  • Nouveau centre de contrôle et notifications remaniées

  • Safari, Messages, Plans et Mail : un grand nombre de nouveautés

  • C’est tout ?

  • Big Sur, un très bon cru

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