Nimbustor 4 (AS5304T) d’Asustor : quelles performances pour ce NAS 2x 2,5 Gb/s ?
Jusqu'à 5 Gb/s ?
Le 12 décembre 2019 à 15h39
16 min
Hardware
Hardware
Si disposer d'un réseau local à 10 Gb/s est encore un rêve pour nombre d'entre nous, il reste difficilement accessible en raison du coût d'un équipement complet. Pour en finir avec le Gigabit à moindres frais, des normes comme le MultiGig à 2,5 ou 5 Gb/s sont néanmoins apparues. Asustor s'en est emparé avec son Nimbustor 4, pour quel résultat ?
Lorsque l'on recherche un NAS grand public, on a le plus souvent tendance à se tourner en priorité vers les deux géants que sont QNAP et Synology, proposant des solutions clé en main. On peut également se monter une machine maison, parfaitement adaptée à notre besoin, mais avec une couche logicielle moins pratique au quotidien.
Dans ce secteur, il existe un autre acteur qui tente de proposer des produits à la fois simples, aux caractéristiques intéressantes, à des prix qui se veulent abordables face à la concurrence : Asustor.
La marque a profité du Computex en mai dernier pour lancer de nouvelles gammes au design et aux dénominations retravaillés. Pour le grand public, il s'agit des Nimbustor 2 (AS5202T) et 4 (AS5304T), un chiffre qui reflète le nombre de baies qu'ils intègrent, mais pas que. Ils disposent également de ports réseau à 2,5 Gb/s.
Mais dans la pratique, que valent de tels produits ? Les performances sont-elles au rendez-vous et l'interface ADM 3.4 est-elle au niveau de ce que propose la concurrence ? Pour le savoir, nous avons décortiqué et testé un Nimbustor 4 fourni par Asustor, disponible en France pour 515 euros.
Le Multi-Gig débarque dans les NAS
Le Multi-Gig est une caractéristique encore rare dans les NAS. Les constructeurs tels que QNAP et Synology proposant plutôt trois autres solutions en général : 1 Gb/s avec ou sans agrégation de différents ports, 10 Gb/s intégré (RJ45/SFP+) ou présence d'un port PCIe laissant aux utilisateurs la possibilité d'acheter une carte réseau en option.
QNAP commence à miser sur le 5 Gb/s avec ses TVS-672N et TVS-872N, mais ce sont encore des modèles haut de gamme à plus de 1 300 euros. Les Nimbustor 2 et 4 d'Asustor sont, eux, proposés dès 350 euros pour l'un et 515 euros pour l'autre. On tombe donc plutôt dans le créneau du milieu de gamme pour de tels produits.
Le choix du 2,5 Gb/s est intéressant puisqu'il correspond à une tendance de fond chez les constructeurs, qui y voient une manière de proposer mieux que les 128 Mo/s (théoriques) du Gigabit, tout en restant dans des coûts raisonnables. Mais comme nous l'expliquions dans un récent dossier, il reste un problème : celui des switchs.
- 10 GbE, Multi-Gig, catégories de câbles : ce qu'il faut savoir sur le réseau à plus d'1 Gb/s
- Comment profiter d'un réseau à 2,5 Gb/s sur votre PC, portable ou non, pour 40 euros
Nimbustor : des machines plutôt équilibrées
Mais revenons à nos Nimbustor. Le chiffre présent à la fin de la référence ne traduit pas que le nombre de baies intégrées, mais aussi le nombre de cœurs du CPU et la quantité de DDR4 intégrée. Une cohérence d'ensemble inhabituelle, plutôt appréciable sur un marché où il est facile de se perdre dans les détails techniques.
Asustor revoit aussi d'autres éléments à la hausse pour le Nimbustor 4 qui a droit à un ventilateur de 120 mm plutôt que de 90 mm et une alimentation de 90 watts plutôt que de 65 watts. Sa consommation électrique en fonctionnement est donnée pour 27 watts, contre 17 watts pour son petit frère.
Asustor se repose dans les deux cas sur une plateforme Intel Celeron J4x05 (Gemini Lake), gravée en 14 nm. Ces processeurs supportent l'accélération matérielle du chiffrement AES-NI, intègrent une partie graphique UHD Graphics 600 gérant la 4K à 60 Hz, la virtualisation, etc. Pour le Nimbustor 4 c'est un J4105.
Une fois de plus, on ne peut que regretter le choix d'un tel CPU dans une machine à plus de 500 euros, surtout que des fonctionnalités de virtualisation sont exploitables au sein de l'interface ADM 3.4. Mais c'est dans doute la possibilité d'un design passif, sans socket, et à moindres frais qui a ici intéressé le constructeur, comme ses concurrents.
Les Nimbustor 2 et 4 intègrent deux ports à 2,5 Gb/s gérés par des puces Realtek RTL8125 (interface PCIe 2.0), avec la possibilité de les agréger si vous le désirez (le 802.3ad est supporté). Sont également présents un port infrarouge (télécommande AS-RC13 non fournie), un HDMI 2.0a à l'arrière et trois ports USB 3.2 à 5 Gb/s : deux à l'arrière, un en façade. Ce dernier est accompagné d'un bouton permettant d'initier une copie des données d'un périphérique externe sur le NAS.
Si vous le souhaitez, un module AS6004U peut venir compléter les capacités de stockage avec quatre baies supplémentaires. Il se connecte via l'un des ports USB 3.2 de la machine, à un débit maximal de 5 Gb/s.
Un (dé)montage facile
Le bundle du Nimbustor 4 contient le strict nécessaire, comme l'adaptateur secteur et les vis de fixation pour les HDD/SSD 2,5", mais intègre tout de même deux câbles RJ45 (Cat 5e). Comme évoqué plus haut, la télécommande est en option, pouvant être remplacée par l'utilisation de l'application Ai Remote (Android ou iOS).
Le design du produit est plutôt plaisant, reprenant les lignes des gammes récentes du constructeur, mais avec quelques éléments plus vifs/rouges pour lui donner une touche « Gamer » qui reste heureusement assez légère. La coque est en plastique ABS, avec une façade amovible aimantée malheureusement brillante (gare aux traces de doigts).
Les HDD/SSD s'installent dans des cages plutôt classiques, avec un dispositif sans vis pour les modèles de 3,5" : il suffit de retirer puis de remettre en place deux barres contenant des ergots en plastique à l'emplacement des trous de fixation. L'accès aux emplacements SO-DIMM se fait de manière directe, une fois toutes les baies retirées.
Par défaut, une barrette de SO-DIMM est intégrée, mais elle peut être étendue puisque deux emplacements sont présents sur le PCB. 4 Go d'eMMC Kingston (MLC, EMMC04G-M627) sont présents pour accueillir le système. L'alimentation est externe, il s'agit d'un modèle fournissant 12 V pour 7,5 A.
Le boîtier est assez simple à ouvrir, retirer quatre vis suffisent. Six autres maintiennent les baies en place. Ce bloc est relié à la carte mère par un connecteur spécifique. Une fois ces deux éléments retirés on a accès à l'ensemble du PCB ou au ventilateur, de quoi faciliter sans doute le support et le remplacement des pièces.
Les dimensions du NAS sont de 170 x 174 x 230 mm pour un poids à vide de 2,2 kg. Un point intéressant est à noter : la garantie de ces produits est assurée pour trois ans sans supplément.
ADM 3.4 : complet, bien organisé mais avec quelques défauts
L'installation se passe comme avec n'importe quel NAS : vous y placer vos HDD/SSD, connectez les ports nécessaires ainsi que le réseau et c'est parti !
Une application Windows vous aide à trouver son IP sur le réseau local : ASUSTOR Control Center (ACC). L'outil a l'avantage d'être assez complet, permettant d'accéder à l'interface en ligne ou de lancer une mise à jour, mais aussi de redémarrer ou de mettre en veille le NAS d'un clic par exemple.
Il y a quelques années, l'interface ADM était assez austère. Depuis, les choses se sont largement améliorées, même s'il reste quelques éléments qui font un peu « vieillots » comme le bureau et ses icônes au look un peu daté. Espérons qu'une version 3.5 ou 4.0 viendra bientôt améliorer ça.
Mais au final, Asustor a trouvé sa place à travers un ton assez juste situé entre le DSM de Synology où une organisation claire fait parfois défaut et un QTS de QNAP très complet au risque d'être trop complexe, multipliant les fenêtres à tout va. Ici, tout semble à sa place, les fonctionnalités essentielles sont là.
On retrouve bien entendu des possibilités plus avancées comme l'iSCSI ou encore le montage de partages externes. Ainsi, la sensation de simplicité qui se dégage d'ADM ne repose pas sur l'absence de possibilités, mais bien sur des choix intéressants et cohérents. Toutes ne sont d'ailleurs pas proposées chez la concurrence.
On apprécie ainsi MyArchive, permettant de rendre un ou plusieurs HDD/SSD retirables à chaud, formatés via ext4, NTFS ou HFS+ pour qu'il soient utilisables depuis une autre machine tout en étant accessibles dans l'interface du NAS comme un simple répertoire. De quoi permettre d'y copier facilement des fichiers à garder dans un HDD/SSD pour le mettre en sécurité ou le prêter à un ami le temps qu'il récupère des données par exemple.
Mais d'autres fonctionnalités sont également plaisantes au quotidien comme la configuration automatique des routeurs EZRouteur, la possibilité de définir une plage horaire pour la mise en veille ou la forcer à la demande, le regroupement de certaines fonctionnalités dans une application unique comme « Services » pour les protocoles de partage et d'accès distant ou « Sauvegarde et restauration », etc.
Certes, il y a encore quelques petits défauts, comme la procédure d'installation qui détecte la langue mais n‘utilise pas les paramètres de date/heure qu'il faut modifier manuellement ou la gestion de nombreux services de stockage dans le « Cloud » qui passe par des applications individuelles.
De manière plus générale, si l'on apprécie le fait que la boutique applicative App Central contienne de nombreux services comme aria2, Duplicati, Emby/Plex, Jeedom, Nextcloud, Résilio Sync ou encore Wallabag, on en trouve plusieurs qui ne sont plus maintenus depuis des années. Il serait temps pour Asustor de faire un peu le ménage, ou de permettre aux utilisateurs de ne pas les afficher pour éviter les déceptions.
La gestion des caméras IP via Surveillance Center est gratuite pour un maximum de quatre canaux. Au-delà, il faut passer par une licence payante, comme pour le support d'exFAT (ext4 et btrfs sont proposés par défaut). Asustor met également en avant les possibilités multimédia de ce produit, gérant 4K, HDR, 10-bits et H.264/H.265/VP9, avec un transcodage matériel grâce au CPU Intel utilisé.
De son côté, ADM 3.4 a surtout apporté le support de Btrfs et des instantanés à travers le Snapshot Center que l'on peut utiliser pour naviguer dans l'historique des fichiers en cas de pépin. Un point très attendu par les utilisateurs, qui rend les NAS d'Asustor bien plus exploitables dans un contexte professionnel.
Bien entendu, le NAS peut aussi être géré depuis des applications mobiles, disponibles sur Android ou iOS. Leur finition n'est pas toujours parfaite, mais elles font le job.
Un port HDMI à plusieurs facettes
Comme chez QNAP, le port HDMI peut être exploité de deux manières. Soit via un « portail » proposant des applications spécifiques, qui sont pour beaucoup des pages web. Soit via Linux Center qui permet d'installer Debian dans sa version de bureau et d'utiliser votre NAS comme un petit PC.
On sent par contre là aussi un peu de retard puisque c'est Debian 8 qui est mis en place par défaut alors que la distribution en est déjà à sa dixième itération. On aimerait un peu plus de possibilités (sur les distributions embarquées) mais aussi un meilleur suivi des mises à jour de celles proposées.
Certaines fonctionnalités reposent sur Docker, qui est exploitable via l'interface Portainer, mais la virtualisation peut être elle aussi exploitée. Ici, Asustor pêche un peu face à sa concurrence, puisque l'on a seulement droit à une intégration de Virtual Box plutôt qu'une interface maison se reposant sur le duo Qemu/KVM par exemple.
Quelles performances dans la pratique ?
Comme à notre habitude, commençons notre analyse des performances par un simple test du CPU, qui devrait ici afficher des résultats assez peu élevés puisqu'il s'agit d'un Celeron J, dérivé de la branche Atom d'Intel. Le fait qu'il soit de dernière génération (Gemini Lake) ne devrait pas y changer grand-chose, l'architecture ayant peu évolué.
Ce Celeron J4105 affiche les performances suivantes sous OpenSSL (via SSH) :
- 1 CPU :
- 62 signatures/s
- 3 494 vérifications/s
- 4 CPU :
- 222 signatures/s
- 12 437 vérifications/s
Des chiffres assez proches d'autres NAS exploitant une telle puce, qui sont à peu près le double d'un Raspberry Pi 4 sous Manjaro ou Ubuntu.
Certains regretteront le choix d'Asustor de proposer deux ports à 2,5 Gb/s plutôt qu'un seul à 5 ou 10 Gb/s. En effet, cela limite les débits à 320 Mo/s, l'utilisateur devant exploiter plusieurs flux et/ou l'agrégation pour aller au-delà. Le 802.3ad n'étant pas forcément maîtrisé par le plus grand nombre, autant dire que ce sera rarement le cas.
À l'inverse, cela permet de gérer la défaillance d'un port, de gérer plusieurs (V)LAN et de multiples clients avec un seul appareil. Chacun verra donc midi à sa porte. Ceux tentés par le 10 Gb/s à moindres frais pourront se tourner vers l'AS4004T vendu pour 390 euros, exploitant un SoC Marvell ARMADA-7020 (2C à 1,6 GHz) et 2 Go de mémoire.
Mais disposer d'une connectique rapide est une chose, encore faut-il être capable de l'exploiter dans toutes les conditions. Est-ce le cas ici ? Pour le vérifier dans le cas du Nimbustor 4, nous avons utilisé un PC relié à 5 Gb/s à notre switch Netgear MS510TXPP, afin de copier 11 gros fichiers de 37 Go (ISO, vidéos).
Des tests effectués en Btrfs sur quatre SSD Intel 545 s de 256 Go afin de ne pas être bridés par les performances d'un HDD, en RAID 0 puis en RAID 5, avec et sans chiffrement. Voici nos résultats :
En théorie, un port à 2,5 Gb/s affiche un débit maximal de 320 Mo/s. Avec 10/15 % de perte du fait du protocole on est en général plutôt sous la barre des 280 Mo/s en pratique. Ici, on atteint bel et bien ce chiffre. Seules exceptions à la règle : l'écriture en RAID 5 qui plafonne à 250 Mo/s environ... et lorsque le chiffrement est actif.
Dans ce second cas, l'impact sur les performances est assez important. Notez d'ailleurs que chez Asustor, il s'active uniquement au niveau des dossiers partagés et non à la création des volumes. C'est un point sur lequel le constructeur va devoir travailler. En l'état actuel des choses, on ne peut que vous conseiller d'utiliser plutôt un chiffrement côté client avec un tel NAS pour éviter de voir plus de la moitié de vos performances partir en fumée.
Voyons maintenant ce qu'il en est si l'on utilise le second port à 2,5 Gb/s. Pour le vérifier, nous avons connecté un autre NAS à 5 Gb/s à notre switch et y effectuons des transferts en même temps qu'avec notre PC de test. Nous relevons le temps nécessaire pour les deux copies effectuées en simultané (les fichiers étant situés dans des dossiers différents sur le NAS) pour obtenir un débit global, là aussi en lecture/écriture et RAID 0/5 :
Si on ne double pas les performances, on y est presque. On plafonne ici à 530 Mo/s en lecture, le CPU commençant à montrer ses limites dans différents cas comme en écriture même en l'absence de chiffrement : 330 à 380 Mo/s environ. Avec chiffrement on ne dépasse pas les 180 Mo/s.
Notez que nous avons également testé le transcodage 4K sur Tears of Steel en 480p et 1080p via l'application LooksGood fournie par Asustor et il fonctionne parfaitement. Quelques secondes sont nécessaires pour que la compression du flux vidéo soit mise en place, ensuite, on peut la lire et y naviguer comme si sa définition native.
Côté consommation, nous avons relevé entre de 23 watts watts en pleine copie via les deux ports à 2,5 Gb/s et 16 watts sur un seul. Au repos, on tombe à 10 watts. Un chiffre qui peut être encore abaissé par la mise en veille ou l'extinction totale pendant certaines heures de la journée. Notez que cela peut être plus élevé avec des HDD.
Un NAS qui tient la route, Asustor devient une alternative crédible
Au final, le Nimbustor 4 d'Asustor tient ses promesses. Son design est agréable, son interface simple à prendre en main, ses fonctionnalités assez complètes et les performances à la hauteur de sa connectique. Certes, le Celeron J4105 montre ses limites dès qu'on le sollicite un peu trop, mais on est à 330 Mo/s dans le pire des cas.
Il y a néanmoins quelques ratés sur lesquels le constructeur doit travailler. Les performances lorsque le chiffrement est actif par exemple, ou les applications permettant d'exploiter Linux ou la virtualisation au sein de son interface ADM. Ce n'est pas à la hauteur de la concurrence et pourrait donc rebuter certains utilisateurs. Une légère amélioration graphique de l'ensemble serait la bienvenue, le rendu du bureau commençant à dater un peu.
Pour le reste, ceux qui cherchent un produit pour du partage de fichiers assez classique ou un accès multimédia jusqu'à de la 4K trouveront dans ce produit tout ce qui leur faut. Surtout, ils auront deux ports réseau nativement à 2,5 Gb/s leur permettant d'être paré pour une évolution de leur réseau local, si ce n'est pas déjà fait.
Une caractéristique que l'on ne trouve pas chez la concurrence, excepté via des mises à jour ou des modèles bien plus coûteux. De quoi faire oublier l'absence d'un port PCIe. La mémoire pouvant, elle, évoluer très facilement. On apprécierait seulement d'avoir droit à un modèle alternatif à 5 Gb/s pour ceux qui n'ont que faire de l'agrégation.
Dans tous les cas, à 515 euros, ce modèle trouve sa place entre le DS418play de Synology à 470 euros avec 2 Go de mémoire et 2x 1 Gb/s pour le réseau et le TS-453Be de QNAP. S'il a bien 4 Go de mémoire pour 530 euros, ce dernier nécessite une mise à jour du réseau via une carte PCIe ou un adaptateur USB pour grimper à 2,5 ou 5 Gb/s.
Nimbustor 4 (AS5304T) d’Asustor : quelles performances pour ce NAS 2x 2,5 Gb/s ?
-
Le Multi-Gig débarque dans les NAS
-
Nimbustor : des machines plutôt équilibrées
-
Un (dé)montage facile
-
ADM 3.4 : complet, bien organisé mais avec quelques défauts
-
Un port HDMI à plusieurs facettes
-
Quelles performances dans la pratique ?
-
Un NAS qui tient la route, Asustor devient une alternative crédible
Commentaires (8)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 12/12/2019 à 16h49
Bon compromis prix/perfs.
Je présume que les applies listées (aria2, Duplicati, Emby/Plex, Jeedom, Nextcloud, Résilio Sync ou encore Wallabag) sont maintenues ?
Le 12/12/2019 à 16h51
“Soit via Linux Center qui permet d’installer Debian dans sa version de bureau et d’utiliser votre NAS comme un petit PC. “
mais qui a eu cette idée sogrenue de laisser utiliser un NAS en desktop ?!!!
Le 12/12/2019 à 18h14
C’est courant sur les NAS avec HDMI, un NAS est un PC, qui peut être utilisé comme tel pour certains usages et pour ceux qui le souhaitent (ici c’est un Debian Desktop ou Server qu’on peut installer). Après si tu n’en a pas l’usage, comme pour pas mal d’autres apps/services d’un NAS, il suffit de ne pas l’installer
Le 12/12/2019 à 18h15
Oui dans les articles je ne cite que des applications qui ont des mises à jour récentes (au moins une en 2019 disons)
Le 12/12/2019 à 19h27
il existe aussi la possibilité dans ADM d’ajouter des gestionnaires de paquets tiers, c’est assez pratique et on trouve les mêmes applis que citées ci dessus, mais à jour ;)
Le 13/12/2019 à 04h37
Oui comme ailleurs, mais pour les tests je me base uniquement sur ce qui est proposé dans la boutique officielle plutôt que les dépôts tiers, dont les contenus peuvent pas mal évoluer selon les périodes. Après je ne dis pas que les paquets mentionnés ne sont pas à jour, juste que je fais attention à ne pas évoquer des cas où la dernière version en date est de 2017 ;)
Le 13/12/2019 à 13h06
Je dirais que si tu utilises le nas pour stocker des medias, une fonctionnalité permettant de faire tourner kodi dessus, voire de l’émulation de vieux jeux est vraiment bienvenue.
Le 19/12/2019 à 10h59
Je regrette d’avoir switcher sur Asustor il y a deux ans:
Seul pour point positif : les nerfs sont bonnes !
Bref… Je vais j’attends la prochaine gamme DS9XX de Synology pour revenir en arrière.
A+