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QNAP TS-453BT3 : Thunderbolt 3, 10 Gb/s, NVMe et HDMI dans un NAS à quatre baies

Qui dit mieux ?

QNAP TS-453BT3 : Thunderbolt 3, 10 Gb/s, NVMe et HDMI dans un NAS à quatre baies

Le 07 novembre 2019 à 13h00

La connectique est de plus en plus importante dans les NAS. Et si l'on a souvent droit à des modèles plutôt ronflants de ce côté, il existe des exceptions qui misent sur les multiples possibilités des machines modernes. C'est le cas du TS-453BT3 de QNAP qui n'y va pas avec le dos de la cuillère.

Dans le petit monde des NAS, les produits se suivent et se ressemblent. Sur le marché grand public, ils ont adopté la forme « boîte à chaussure » de certains mini PC, plus ou moins larges selon le nombre de baies dont ils disposent. Chez les professionnels, c'est le format rack, de 1U à 2U en général, qui l'emporte.

À quelques exceptions près, les fabricants exploitent des SoC ARM ou Intel similaires. Même chose du côté des interfaces et fonctionnalités où Synology et son DSM règnent en maître. Ses petits camarades en reprennent les grands principes, adaptés à leurs sauces, parfois avec quelques innovations intéressantes.

QNAP en a d'ailleurs annoncé récemment quelques-unes à l'occasion de sa conférence annuelle. Le Taïwanais d'ailleurs apprit  à faire autrement sur plusieurs points ces dernières années, ayant bien compris que c'est en marquant sa différence qu'il arriverait à sortir de son image de « sous Synology ».

Ainsi, bien que le gros de la gamme soit plutôt classique, on note certains modèles avec des spécificités intéressantes côté matériel. C'est le cas du TS-453BT3 que nous testons aujourd'hui. Un modèle sage en apparence, mais plutôt haut en couleur dans la pratique, intégrant un petit écran OLED, une voix qui vous parle, du réseau à 10 Gb/s mais aussi des ports Thunderbolt 3 à 40 Gb/s et des emplacements NVMe. De quoi profiter de vos données à pleine vitesse.

Une conception plutôt classique...

L'architecture de ce NAS n'a rien d'exceptionnel. Il intègre un simple processeur Intel Celeron J3455 (Apollo Lake, 64 bits) à quatre cœurs issus de la branche Atom. Gravé en 14 nm il est cadencé entre 1,5 et 2,3 GHz, avec 2 Mo de cache et un TDP de 10 watts. Il peut gérer seul jusqu'à deux ports S-ATA et huit ports USB 3.x (5 Gb/s).

C'est donc le chipset et des puces tierces qui viennent à la rescousse côté connectique, comme nous le verrons plus loin. Le support du chiffrement AES-NI est présent, ainsi qu'une partie graphique HD Graphics 500 (12 unités, de 250 à 750 MHz). Elle gère l'accélération matérielle des vidéos, Quick Sync pour le transcodage et jusqu'à trois écrans.

Ce processeur est accompagné de rien de moins que 2x 4 Go de DDR3L, ce qui pourra être utile dans des scénarios comme l'utilisation de la virtualisation par exemple. C'est par contre le maximum supporté par la machine selon QNAP. Les modules sont accessibles via une trappe située à l'intérieur du NAS, lorsque toutes les baies sont retirées.

Un total de cinq ports USB 3.0 (5 Gb/s) sont présents, quatre à l'arrière, un à l'avant. On retrouve l'habituel un dispositif Kensington et un large ventilateur de 120 mm à l'arrière. L'alimentation est assurée par un large bloc externe (135 x 57 x 33 mm) fournissant 19 V pour un maximum de 10 A.

QNAP TS-453BT3QNAP TS-453BT3

... à de nombreux détails près

La connectique plutôt complète se confirme avec la présence de deux ports HDMI 1.4b (4K à 30Hz), deux prises micro (parfait pour les battles de karaoké) et une sortie audio jack. Le NAS est d'ailleurs livré avec une télécommande RM-IR004 (deux piles AAA) et dispose d'un récepteur infrarouge. Autre petite subtilité, il est équipé d'un écran OLED.

Il affiche des informations comme l'adresse IP du NAS, ce qui peut être pratique pour éviter d'avoir à la chercher via des applications. On peut aussi y trouver la température du CPU, la vitesse du ventilateur, le statut des différents volumes/LUN, etc. Deux boutons l'accompagnent pour la navigation (Select, Enter), ainsi que quatre diodes pour le statut des différentes baies.

Une petite voix vient compléter l'ensemble. Malheureusement disponible uniquement en anglais et chinois, assez robotique, elle peut vous avertir en cas d'alerte ou lors de procédure comme le redémarrage et la mise à jour du NAS. Bien entendu, elle est désactivable dans les paramètres.

Outre le bouton Power, un autre permet d'initier une copie depuis le port USB en façade. Surtout, on y a droit à deux ports Thunderbolt 3 (40 Gb/s), pouvant donc être utilisé pour connecter deux éléments, comme un PC et une machine sous macOS, pouvant alors travailler sur une base de fichiers identiques dans certaines applications. On peut aussi placer le NAS dans une daisy chain, dont il ne serait alors qu'un simple maillon.

QNAP ThunderboltQNAP Thunderbolt

Attention tout de même, contrairement à Ethernet, Thunderbolt est assez vite limité en distance, les câbles également étant assez coûteux. QNAP en propose de 0,5 et 2 mètres. Notez d'ailleurs que le fabricant propose le mode Thunderbolt to Ethernet (T2E) permettant à une machine de profiter de son port 10 Gb/s comme carte réseau à travers le port Thunderbolt 3, comme si le NAS était un simple adaptateur. Plutôt malin.

4 Go de stockage sont présents, intégrant l'OS de base qui est protégé par une redondance via la mécanique Dual boot OS. Outre les quatre baies 3,5", pouvant également accueillir des HDD/SSD 2,5", on a droit à deux emplacements M.2 2280 permettant de constituer un cache via QTier. Ils sont surmontés d'un dissipateur et d'un ventilateur.

Ils prennent place sur une carte PCIe plutôt spéciale, la QM2-2S10G1TB, qui propose également un port réseau à 10 Gb/s au format RJ45. Pas mal pour un simple modèle low profile. Des voyants sont présents à l'arrière indiquant le statut de chaque élément. Le NAS intègre également deux ports réseau à 1 Gb/s, plus classiques. Les trois sont exploitables.

Le tout affiche des dimensions de 168 × 170 × 226 mm pour un poids de 2,51 kg.

QNAP QM2-2S10G1TB 10G NVMe

QTS 4.4.1 aux commandes : une installation simple

L'installation se passe comme pour n'importe quel NAS de chez QNAP, avec une différence : vous pouvez trouver son IP sur l'écran OLED en complément de l'application Finder Pro disponible pour macOS, Ubuntu et Windows. Un outil assez complet puisqu'outre lister les NAS de votre réseau local il vous permet de voir leurs ressources à distance, d'y envoyer des photos, de les connecter comme un lecteur réseau, de les localiser, etc.

Si le NAS n'est pas encore initialisé, vous pouvez cliquer sur Configuration qui vous mènera à son interface web. C'est alors QTS qui prend le relais, la dernière version 4.4.1 dans notre cas. Il est configuré en anglais par défaut, mais vous pouvez la modifier pour du Français.

Vous êtes invité à procéder à une installation classique ou à utiliser QTS Hero qui permet l'utilisation de ZFS. Nous avons opté pour le premier cas.

Vous devrez alors déclarer le nom du NAS sur le réseau, puis les paramètres du compte utilisateur principal. Celui-ci est forcément nommé admin, un choix que l'on peut regretter. On aimerait en effet pouvoir le personnaliser afin de s'assurer qu'il ne soit pas connu par avance à un éventuel attaquant. Le mot de passe, lui, ne peut dépasser les 64 caractères. Là encore, on aimerait un peu plus de souplesse. Un indicateur visuel vous indiquera la force de ce dernier.

Les paramètres s'enchaînent ensuite : fuseau horaire et serveur NTP, réseau, Thunderbolt. Ce dernier point peut être l'occasion de configurer le NAS comme adaptateur réseau comme nous l'avions évoqué plus haut. Vous devrez ensuite indiquer les protocoles à mettre en place, triés par OS, sans granularité à cet instant.

  • Installation QTS
  • Installation QTS
  • Installation QTS
  • Installation QTS
  • Installation QTS
  • Installation QTS
  • Installation QTS
  • Installation QTS

Dans la pratique, cela revient à activer SMB/CIFS dans tous les cas, ainsi que File Station. NFS n'est pas proposé pour Windows, AFP spécifique à Apple. Un récapitulatif sera enfin affiché, avant l'enregistrement des paramètres et l'initialisation du NAS. Tous les fichiers des périphériques de stockage seront alors effacés, après une alerte.

Cette phase d'initialisation prendra quelques minutes. On apprécie que QNAP ait eu la bonne idée de proposer des guides spécifiques à Thunderbolt mis en avant à ce moment de l'installation. Malheureusement, le lien utilisé renvoie vers la page du constructeur consacré à la technologie et non les guides.

Un système graphique et complet... parfois un peu trop

De manière générale, QTS se veut très didactique. Outre ses graphismes plutôt agréables, que ce soit pour l'interface générale jusqu'aux modules de surveillance des composants, on a systématiquement droit à des phases explicatives, accompagnées d'images, facilitant la vie de l'utilisateur profane (dans la mesure du possible). Un bon point.

Une fois l'initialisation terminée, vous aurez accès à l'interface classique du NAS où vous devrez vous connecter avec le compte créé lors de l'installation. Vous aurez alors droit à quelques bulles d'information vous présentant le fonctionnement de QTS, qui se présente comme un bureau classique avec ses icônes centrales et sa barre de notifications.

Puis ce sera le spam de fenêtres, ce qui est un des problèmes de QTS : les fonctionnalités sont nombreuses, l'affichage d'informations parfois très dense et le système a tendance à aimer superposer les éléments. Certes, on peut opter pour un mode Onglet ou Sans bord, mais ça ne change pas grand-chose à ce problème de fond.

Ainsi, au premier affichage vous devrez donner ou non votre accord sur la collecte de données, le centre d'assistance apparaît, caché par la gestion du stockage.

QNAP Spam

Car il faut en premier lieu créer un espace où placer vos fichiers. Une petite présentation des concepts de base (volume, LUN, snapshots, etc.) vous est faite, avant la création de votre premier « pool ». Le TS-453-BT3 gère du RAID 0 au RAID 60, selon la façon dont il est configuré : nombre de disques, présence ou non de SSD NVMe, etc. 

Vous pouvez indiquer un disque de rechange (spare), puis un seuil d'alerte en cas d'approche de la capacité maximale du stockage (80% par défaut). Nous avons pour notre part opté pour un simple RAID 5 sans disque de rechange. Il faut ensuite penser à y créer un volume (statique, lourd ou léger), chiffré ou non (QNAP dit « cryptage », aïe !).

Là encore on est parfois face à de nombreuses options avancées. Un point intéressant pour les spécialistes, pas forcément pour les utilisateurs sans expérience. L'application Stockage et Snapshots vous donne accès à la gestion de nombreux paramètres comme la planification de nettoyage du RAID, le TRIM pour les SSD, la vérification du système de fichier, les alertes de température, SMART, etc. On y trouve aussi la gestion des instantanées, du cache ou de fonctionnalités avancées comme VJBOD/HybridMount (nous y reviendrons dans un article dédié). C'est aussi là qu'on gère iSCSI et Fiber Channel.

Mode hybride, conteneurs/VT, multimédia : pour tous les goûts

Par défaut, peu d'autres applications sont installées : le panneau de contrôle, l'explorateur de fichiers, App Center, l'outil de gestion des SSD ou encore HybridDesk Station. Cette dernière permet de gérer l'utilisation des sorties HDMI, transformant votre NAS en écran multimédia avec certaines applications telles que Chrome, Firefox, LibreOffice, Skype, etc. Ou même en PC exploitable tel quel sous Linux via Linux Station. Un usage peu commun, qui peut avoir ses avantages.

Modèle haut de gamme oblige, vous aurez accès à toutes les fonctionnalités de QTS et ses applications : gestion des stockages en ligne, conteneurs et virtualisation, services multimédia, vidéosurveillance. Comme chez Synology, quelques applications tierces sont également proposées comme Acronis True Image, Resilio Sync, Domotz ou encore Plex Media Server, mais il faut aller du côté des dépôts communautaires comme QNAP Club pour voir cette liste exploser.

QNAP QTS AppsQNAP QTS Apps

Nous ne ferons pas ici le tour de l'ensemble des fonctionnalités tant elles sont nombreuses dans de tels systèmes, une démonstration de QTS est de toute façon disponible par ici (quand elle fonctionne).

Bien que pouvant être un peu lourd à l'usage pour des tâches simples, l'ensemble est plutôt intuitif et réussi. Complet, au risque d'en faire parfois un peu trop. On regrette qu'un mode de fonctionnement allégé ne soit pas proposé, ne serait-ce que pour les utilisateurs débutants.

On apprécie par contre tout particulièrement les trois fonctionnalités permettant d'utiliser un système tiers au sein de l'OS : Container, Virtualisation et Linux Station. Le dernier permet en effet de mettre en place simplement une distribution Linux avec une interface graphique. Nous reviendrons sur leur fonctionnement et d'autres sous peu.

QNAP QTS AppsQNAP QTS Apps

Des performances limitées par le CPU

Passons aux performances, où le CPU risque de montrer rapidement ses limites. Il s'agit comme souvent dans les NAS d'un Celeron issu de la branche Atom de chez Intel, qui n'est pas franchement pensée pour des performances extrêmes et qui se retrouve vite sous l'eau dès que l'on active différents RAID 5/6 et chiffrement, surtout en écriture. 

Le Celeron J3455 affiche les performances suivantes sous OpenSSL (via SSH) :

  • 1 CPU :
    • 54 signatures/s
    • 3 523 vérifications/s
  • 4 CPU :
    • 181 signatures/s
    • 11 984 vérifications/s

C'est en gros deux fois plus que ce qu'affiche un Raspberry Pi 4 quand il est utilisé avec un OS disposant d'un noyau récent et optimisé, comme nous l'avons vu sous Manjaro ou Ubuntu.

Lors d'une copie de 37 848,94 Mo de gros fichiers (ISO, vidéo, drivers) sans cache, nous avons ainsi pu atteindre 573 Mo/s en lecture et 511 Mo/s en écriture dans le meilleur des cas (RAID 0 sans chiffrement). 364/321 Mo/s en passant à du RAID 5. Nous n'avons par contre pas constaté de baisse de performances supplémentaire sur un volume chiffré.

On se trouve donc presque à ce que l'on pourrait obtenir avec un adaptateur 5 Gb/s comme le QNA-UC5G1T de QNAP. L'utilisation d'un cache ou de SSD peut sans doute permettre d'aller au-delà, mais on comprend à nouveau mal le choix de processeurs issus de la branche Atom sur des NAS haut de gamme avec une connectique avancée.

Un NAS sans pareil, qui se paie au prix fort

Car on est bien en présence d'un petit concentré de technologie, qui aurait peut-être mérité mieux. Ce modèle est d'ailleurs aussi rare chez les revendeurs que coûteux, puisqu'il s'affiche en général dans les... 1 200 euros. Dommage que pour ce prix on ne dispose pas également d'un câble Thunderbolt 3 dans le bundle.

L'ensemble paraît au final assez cher même si l'on met bout à bout le tarif d'un NAS à quatre baies avec 8 Go de mémoire et la présence de deux ports Thunderbolt 3, de la carte réseau à 10 Gb/s avec emplacements pour SSD NVMe, de l'écran OLED et de la télécommande. Le constructeur se dit sans doute (à raison) que son produit n'a pas d'équivalent sur le marché, et que les clients qui voudront disposer de tous ces éléments dans une machine compacte seront prêts à y mettre le prix.

Pour les autres, la gamme TS-453 dispose d'autres références. Dans un format classique, on trouve ainsi les 453Bmini-4G, 453Be-2G et 453B-4G entre 450 et 620 euros environ. Ils reprennent tous la même base technique, aucun ne disposant de port 10 Gb/s, Thunderbolt 3 ou d'emplacements NVMe. Ils se distinguent par la quantité de mémoire embarquée et quelques détails.

Le TS-453B-4G : une alternative à considérer

Le TS-453Bmini4G dispose ainsi d'un châssis spécifique, moins large (210 × 151 × 200 mm pour 2 kg), les baies étant accessibles par le haut. Il est dépourvu du ventilateur de 120 mm, mais annoncé comme plus silencieux que les autres modèles : 16,9 dB(A) contre 18,8 dB(A). Mais aussi plus économe en énergie avec une consommation comprise entre 11 et 24 watts contre 15 à 30/38 watts. Dépourvu de port PCIe, il n'intègre également que 512 Mo de stockage pour l'OS.

L'un des ports USB 3.0 est remplacé par un USB 2.0. Il est seulement compatible avec la télécommande RM-IR002, fournie dans le bundle et n'a qu'un port HDMI et pas de jack. Le TS-453Be-2G est limité à 2 Go de mémoire, dépourvu de télécommande et d'écran OLED.

Gamme TS-453 QNAP

C'est finalement le TS-453B-4G qui semble être le meilleur compromis. En effet, il dispose de tous les avantages de la gamme, se limitant à 4 Go de mémoire, ce qui reste raisonnable. On y trouve les deux ports réseau, les deux HDMI, la télécommande RM-IR004, l'écran OLED, l'emplacement PCIe pour l'évolutivité vers le 10G/NVMe.

Mais aussi un connecteur USB 3.0 Type-C « Quick Connect ». Celui-ci permet une connexion directe à une machine, permettant d'accéder aux fichiers du NAS comme s'il s'agissait d'un périphérique externe, à la manière de ce qu'il est possible de faire via Thunderbolt 3 sur le TS-453BT3-8G.

Mais vous pouvez aussi l'utiliser pour partager une connexion réseau via l'USB, ou pour connecter un adaptateur à 5 Gb/s, qui ne coûte qu'une centaine d'euros. On arrive à un ensemble de 700 euros, qui est certes moins complet que ce que propose le TS-453BT3, mais apparaît comme plus raisonnable.

Une gamme TS-453 diverse et alléchante

Ainsi, si vous devez absolument disposer du Thunderbolt 3, mais également d'une connexion à 10 Gb/s et d'emplacements NVMe, le TS-453TB3 sera sans doute un NAS de choix. Ce sera en tous cas le plus abordable de la gamme QNAP à proposer ces fonctionnalités, absentes chez la concurrence.

Si vous avez des besoins moins importants, le reste de la gamme TS-453 pourra vous séduire. On y trouve en effet des déclinaisons pour tous les goûts, disposant des mêmes fonctionnalités et de la même plateforme, ce qui permet d'obtenir un niveau de performances similaire. 

Le TS-453B-4G sera certes à 600 euros, mais pour ce prix il disposera d'un connecteur USB Type-C avec connexion directe, en plus de toutes les autres petites attentions haut de gamme. Ceux voulant de meilleures performances pourront passer par un adaptateur PCIe/USB, et/ou un peu plus de mémoire et composer leur NAS à la carte. 

QNAP TS-453BQNAP TS-453B

Une pratique appréciable, même si cela démultiplie les références. Au moins, ceux qui veulent un NAS à quatre baies complet n'ont pas à se limiter à un seul choix fait par les équipes de QNAP, devant se tourner vers des modèles complètement différents lorsqu'ils veulent juste une évolution de la connectique.

Comme toujours, on regrettera seulement la présence d'un processeur issu de la gamme Atom au sein de produits qui dépassent les 500 euros et proposent des fonctionnalités de virtualisation, les performances étant alors limitées par les faibles capacités de la puce. Une pratique qui a la vie dure chez les fabricants de NAS, dont on espère qu'elle finira par prendre fin, à moins que les CPU à faible TDP ne finissent par devenir plus performants.

Commentaires (11)

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Au niveau TB, il propose la charge aussi ?



Et il pourrait faire office de dock “video” ?



(du genre, je branche un ecran en HDMI sur le NAS, je connecte mon portable en TB3 et j’obtiens un écran externe)
Voire aussi gestion de l’USB dans le même esprit ?

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KP2 a dit:


..


Comme dit dans l’article, comme il intègre deux ports TB3 il peut intégrer une daisy chain. Pour la charge faudrait que je vérifie pour être sûr, je te redis ça ce soir :chinois:

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David_L a dit:


Comme dit dans l’article, comme il intègre deux ports TB3 il peut intégrer une daisy chain. Pour la charge faudrait que je vérifie pour être sûr, je te redis ça ce soir :chinois:


:chinois:
La daisy chain, c’est cool mais ça suppose d’avoir un écran TB3 aussi…

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KP2 a dit:



Non, ça suppose d’avoir une chaine de composants, qui peuvent être un écran ou pas. Après sur la question du dock vidéo, je ne pense pas que le partage soit proposé de la sorte, mais je peux remonter le besoin à QNAP ça me semble intéressant :chinois:

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David_L a dit:


Après sur la question du dock vidéo, je ne pense pas que le partage soit proposé de la sorte, mais je peux remonter le besoin à QNAP ça me semble intéressant :chinois:


Pour moi, ils ont tout ce qu’il faut pour pouvoir utiliser le NAS comme un dock complet avec stockage intégré… Après, je sais pas si du “simple” soft peut suffire.

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Il ne lui manque … que le dsm :)

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Atom C ou Pentium D : quelles différences sur les performances d’un NAS ?
Ni l’un, ni l’autre dans un NAS

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xillibit a dit:


Atom C ou Pentium D : quelles différences sur les performances d’un NAS ? Ni l’un, ni l’autre dans un NAS


Et pourtant… :D

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David_L a dit:


Et pourtant… :D


Ils servent à quoi du coup les Ryzen R1000 et V1000 ?

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xillibit a dit:



Réseau intégré actif, ce n’est pas le cas sur les modèles classiques.

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Je n’ai pas tout compris
573Mo/s en RAID0 (avec 4 disques ?) c’est très peu non ? à peine 140Mo/s par disque. Que l’Atom galère à calculer des parités en RAID5 je peux comprendre (encore que pour un NAS ça la fout mal :-/ ) par contre en RAID0 c’est quoi le goulet d’étranglement ?



Je viens de tester mon disque de stockage (1To à 200Mo/s sur ma machine principale à base de Q6600 ayant bientôt dix ans !)



Vu les perf un simple port 5 gbp aurait suffi.



À quoi ça servent ces prises A/V et la télécommande ? Je me vois mal mettre un NAS bruyant sous la TV :reflechis:

QNAP TS-453BT3 : Thunderbolt 3, 10 Gb/s, NVMe et HDMI dans un NAS à quatre baies

  • Une conception plutôt classique...

  • ... à de nombreux détails près

  • QTS 4.4.1 aux commandes : une installation simple

  • Un système graphique et complet... parfois un peu trop

  • Mode hybride, conteneurs/VT, multimédia : pour tous les goûts

  • Des performances limitées par le CPU

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