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Universal Music détient enfin EMI et cède Parlophone à Warner Music

EMI quasi coupée en deux

Universal Music détient enfin EMI et cède Parlophone à Warner Music

Le 08 février 2013 à 07h19

C'est fait. Après avoir proposé de racheter la major britannique EMI en 2011, le Français Universal Music (Vivendi) a dû attendre longuement les autorisations de diverses autorités de concurrence, Universal étant numéro un mondial avant même l'acquisition. Une concession importante a toutefois dû être réalisée : celle de Parlophone (filiale d'EMI) à un concurrent. Une vente réalisée hier, officialisant ainsi le rachat d'EMI par Universal.

EMI

Parlophone cédé pour 570 millions d'euros 

C'est désormais officiel, en sus de milliers d'indépendants, le monde de la musique ne compte plus que trois grandes maisons de disques : Universal Music, filiale de Vivendi, Warner Music, propriété du milliardaire Len Blavatnik (qui a dépensé 100 millions d'euros dans Deezer), et Sony Music, branche musicale du groupe japonais.

 

EMI appartient donc à Universal Music, mais pas intégralement. En effet, afin d'accepter cette acquisition, la Commission européenne a contraint Universal de céder certains labels de EMI à d'autres concurrents, c'est-à-dire à Warner Music ou Sony Music. La société qui emploie Pascal Nègre s'est donc exécutée et a notamment vendu Parlophone Label Group à Warner, pour la modique somme de 487 millions de Livres, soit 570 millions d'euros. Cela représente tout de même la moitié de la somme investie par Universal pour acquérir EMI.

 

Parlophone n'est pas un simple label. Il comprend en effet des artistes majeurs (ou certains de leurs albums) tels que Coldplay, Blur, David Guetta, Chemical Brothers, Pet Shop Boys, Damon Albarn, Gorillaz, The Verve, Beastie Boys, LCD Soundsystem, etc. Pour Universal, céder Parlophone n'est donc pas anodin, mais la décision de l'Europe étant une condition sine qua non pour l'acquisition d'EMI, Universal n'avait guère le choix.

30 % du marché mondial pour Universal

Universal note d'ailleurs que cette acquisition lui permet de capter 30 % du marché mondial de la musique et qu'elle renforce « sa présence dans une soixantaine de pays, en particulier sur les trois principaux marchés mondiaux de la musique : Etats-Unis, Japon et Allemagne. Elle lui assure un important développement sur l’ensemble des plateformes numériques. » Il faut dire que malgré la perte de Parlophone, Universal Music a tout de même récupéré des albums historiques, en particulier ceux des Beatles et Radiohead.

 

Grâce à Parlophone, Warner Music capterait au moins 20 % du marché mondial, et Sony Music probablement un peu plus. Toutefois, dans certains pays, les parts de marché d'Universal peuvent ainsi atteindre voire dépasser les 40 %. Et les parts de Sony, selon les périodes, peuvent dépasser les 30 % dans certains pays. Quant aux indépendants, leurs poids varient aussi en fonction des pays. En France, ils peuvent représenter entre 20 et 25 % des ventes.

 

Bien entendu, les parts de marché ne sont jamais figées et peuvent donc fortement évoluer en fonction des sorties des albums. Mais quoi qu'il en soit, Universal n'a jamais eu autant de pouvoir entre ses mains. Un poids qui sera bien sûr utilisé lors des prochaines négociations avec les plateformes légales de téléchargement et de streaming.

Commentaires (11)

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Parlophone n’est pas un simple label. Il comprend en effet des artistes majeurs (ou certains de leurs albums) tels que Coldplay, Blur, David Guetta, Chemical Brothers, Pet Shop Boys, Damon Albarn, Gozillaz, The Verve, Beastie Boys, LCD Soundsystem, etc.



et qu’en disent ces artistes de se retrouver comme ça dans une autre maison de disque?

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Seth-Erminatores a écrit :



et qu’en disent ces artistes de se retrouver comme ça dans une autre maison de disque?







En résumé :

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[HS]

Universal doit faire la gueule puisque Daft Punk était chez EMI et ils ont signé chez Sony pour leur 4ième album.



Après il y en a plein d’autre dans ce cas là qui ont quitté EMI pour signer ailleurs que chez Universal

[/HS]

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Sont vraiment laids les gens qui autorisaient ça, comment voulez-vous réformer le droit d’auteur en verrouillant un tiers de la culture disponible ?



Et allez pas me dire que ça n’a rien à voir, c’est qui qu’on voit en tête dès qu’on essaie d’empêcher une nouvelle taxe qui les enrichirait encore plus ?

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sum0 a écrit :



[HS]

Universal doit faire la gueule puisque Daft Punk était chez EMI et ils ont signé chez Sony pour leur 4ième album.



Après il y en a plein d’autre dans ce cas là qui ont quitté EMI pour signer ailleurs que chez Universal

[/HS]





Tout comme dépêche mode<img data-src=" />

Et pas mal d’autres qui ont quitté leur label avant qu’il appartienne à universal<img data-src=" />


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Parlophone, maison historique (sauf erreur de ma part) des Beatles, qui est devenue ensuite celle de Radiohead… Une histoire absolument fantastique, et un nom qui personnellement m’a tjs fait rêver… <img data-src=" />

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Il comprend en effet des artistes majeurs (ou certains de leurs albums) tels que Coldplay, Blur, David Guetta, Chemical Brothers, Pet Shop Boys, Damon Albarn, Gozillaz, The Verve, Beastie Boys, LCD Soundsystem, etc





même si je ne les apprécie pas tous (Coldplay), les autres ont eut une certaine influence sur la musique, Guetta non, il fait de la merde et l’assume et n’a pas sa place au milieu d’artistes <img data-src=" /><img data-src=" />

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ça existe encore les vrais indés? de nos jours les labels dit indés (sub Pop, SST, Caroline records ) sont tous dans le girond de Warner, Sony et Universal, même les productions alternatives ou dite indé sur Itunes sont formatés… c’est atroce… j’écoute plus que des vieux trucs 70’s 80’s pour découvrir qu’à une époque les maisons de disques faisaient de la musique pas des produits ciblés pour telle ou telle niche de consommateurs.

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alainsuline a écrit :



ça existe encore les vrais indés? de nos jours les labels dit indés (sub Pop, SST, Caroline records ) sont tous dans le girond de Warner, Sony et Universal, même les productions alternatives ou dite indé sur Itunes sont formatés… c’est atroce… j’écoute plus que des vieux trucs 70’s 80’s pour découvrir qu’à une époque les maisons de disques faisaient de la musique pas des produits ciblés pour telle ou telle niche de consommateurs.





Vrai indé

En gros indé il y a Matador, Rough Trade Records, Warp, 4AD, XL Recordings……


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Seth-Erminatores a écrit :



et qu’en disent ces artistes de se retrouver comme ça dans une autre maison de disque?







dans les 2 cas, ils se retrouvaient dans une autre maison de disque, donc c’est pas très grave pour eux <img data-src=" />



EMI -&gt; Universal ou Warner (ou Sony)


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De toute façon maintenant il n’y a plus de vrai artistes. Que de la bouse remixée.

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