Zynga cumule pertes financières et de clientèle au second trimestre
Mattrick doit redresser la barre
Le 26 juillet 2013 à 13h30
3 min
Économie
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Zynga vient de publier ses résultats pour le deuxième trimestre 2013. Sans surprise, ces derniers ne sont pas fameux, et la firme continue de perdre de l'argent. Pire encore, les prévisions pour le troisième trimestre sont catastrophiques. Don Mattrick, le nouveau PDG de Zynga, peut-il redresser la barre ?
Les temps sont très durs pour l'éditeur de jeux sociaux Zynga. Après avoir procédé ces derniers mois à de nombreux licenciements, censés rendre l'entreprise plus profitable en réduisant ses coûts, la firme ne parvient toujours pas à renouer avec les bénéfices. Heureusement, elle peut encore compter sur des réserves de cash assez confortables, évaluées à 1,53 milliard de dollars.
Les chiffres concernant le deuxième trimestre de Zynga sont sans équivoque. La firme annonce un chiffre d'affaires de 230,7 millions de dollars, contre 332, 5 millions l'an passé à la même période. Cela représente une chute de 31 % d'une année sur l'autre. En 2012 l'éditeur affichait des pertes à hauteur de 22,8 millions de dollars, cette année, elles se réduisent un peu à 15,8 millions. Zynga précise toutefois que 25 millions de dollars de charges de restructuration ont été imputées aux comptes de ce trimestre, et qu'elles devraient se traduire par 70 à 80 millions d'économies sur l'année.
Cependant, les prévisions pour le troisième trimestre ne rendent pas hommage à ces économies, puisque Zynga prévoit des revenus à hauteur de 175 à 200 millions de dollars, et des pertes comprises entre 14 et 43 millions de dollars.
Autre chiffre inquiétant, celui du nombre moyen d'utilisateurs quotidien (DAU). Celui-ci fond à une vitesse vertigineuse. Au deuxième trimestre 2012, il était question de 72 millions de DAU, un chiffre qui a chuté jusqu'à atteindre 52 millions au premier trimestre 2013 pour arriver à 39 millions aujourd'hui. En l'espace d'un an, la clientèle de Zynga s'est donc réduite de moitié, et rien ne peut promettre son retour.
Don Mattrick, l'ancien président du département Xbox chez Microsoft et désormais PDG de Zynga, a donc fort à faire pour remettre l'éditeur sur de bons rails. Pour l'heure, la firme se concentre sur la mise en place de jeux d'argent sur mobiles. Nous ne tarderons certainement pas à savoir si cette initiative suffira. En attendant les marchés boursiers crucifient le titre, avec une baisse de plus de 17 % à l'ouverture du NASDAQ. Desormais valorisée à 2,3 milliards de dollars, Zynga ne vaut qu'une fraction de sa valeur début 2012
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 26/07/2013 à 13h41
Etonnant, les pertes sont presque égales à la rémunération du patron :
PC INpact
Le 26/07/2013 à 14h03
Comme c’est étonnant…
Bizarrement, je ne ressens aucune compassion vis-à-vis de cet éditeur dont les “jeux” se fondent à 80% sur l’exploitation de tendances addictives pour retenir artificiellement le joueur, sans qu’il y ait la moindre recherche sur le gamplay ou l’univers derrière…" />
Le 26/07/2013 à 14h06
En attendant les marchés boursiers crucifient le titre, avec une baisse de plus de 17 % à l’ouverture du NASDAQ. Desormais valorisée à 2,3 milliards de dollars, Zynga ne vaut qu’une fraction de sa valeur début 2012
En même temps, Zynga qui vaut encore 2.3 milliards " /> … non mais sérieusement " />
Le 26/07/2013 à 14h06
Le 26/07/2013 à 14h06
Le 26/07/2013 à 14h13
Le 26/07/2013 à 14h14
Ils vont enfin faire des logiciels méritant l’appellation ‘jeu’ ? " />
Le 26/07/2013 à 14h21
Le 26/07/2013 à 14h54
Chronique annoncée de la mort d’un modele economique qui s’est vu plus gros que le boeuf !
Le 26/07/2013 à 15h12
Le 26/07/2013 à 15h24
Le 26/07/2013 à 15h42
Le 26/07/2013 à 17h30
Le 26/07/2013 à 19h52
Le 27/07/2013 à 01h10
J’ai foi en mattrick perso
Le 26/07/2013 à 13h31
C’te sous-titre. " />
Le 26/07/2013 à 13h39
Après avoir procédé ces derniers mois à de nombreux licenciements, censés rendre l’entreprise plus profitable en réduisant ses coûts, la firme ne parvient toujours pas à renouer avec les bénéfices.
Quelle surprise: il ne suffit pas de licencier du personnel pour redevenir profitable ?
Mon dieu, une théorie s’effondre…
Car il est bien connu que le personnel d’une entreprise ne représente qu’un cout et non une compétence… " />
Le 26/07/2013 à 13h40