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[Interview] William Abisror nous parle de WAC et de son financement

« Si McDonald’s veut m’envoyer une boîte de 20, je serai ravi d’y goûter ! »

[Interview] William Abisror nous parle de WAC et de son financement

Le 05 août 2013 à 09h00

Dans le cadre de la rédaction de notre article consacré à la fin de No Watch et à l'évolution des podcasts, nous avons pu nous entretenir avec William Abisror aussi connu comme Will, animateur principal de l'émission Will & CoVous retrouverez ici la retranscription en intégralité de nos échanges.

Bonjour Will, est-ce que tu peux te présenter et nous parler de ton parcours ? Tu fais quoi dans la vie actuellement ?

Je m’appelle William, j’ai 25 ans, je suis graphiste freelance depuis 2011. J’ai eu un parcours tout à fait classique, avec quelques petites années d’études et de flottement post-bac pour trouver ma voie. C’est finalement dans le graphisme et l’animation radio que je me suis orienté, deux domaines que j’ai appris en autodidacte.

 

WAC

Tu vas entamer la cinquième saison de ton émission : Will & Co, qui va changer de nom. Qu'est-ce que c'est exactement ?

C’est une émission de divertissement hebdomadaire qui mélange actus décalées et culture amusante, animée par une bande de joyeux lurons dans une vraie bonne humeur que l’on espère communicative. Elle est diffusée en live chaque lundi soir, et disponible en replay vidéo sur YouTube, et en audio sur Soundcloud, mais aussi via iTunes et notre flux RSS. Je l’ai créée en 2009, d’abord par envie et par passion, mais aussi par ambition professionnelle. Après 4 ans et de nombreuses évolutions dans la forme comme dans le fond (notamment le passage de l’audio seulement à la vidéo « radio filmée » en 2012), on a la chance d’avoir d’excellents retours de la part du public et des professionnels.

 

L’audience augmente sensiblement depuis 2009 (220 000 téléchargements en 1 an entre avril 2012 et avril 2013), nous avons été désignés comme Podcast Européen de l’Année aux European Podcast Awards 2012, et iTunes nous met très régulièrement en avant (dans leur guide officiel des podcasts, à l’occasion de leur milliardième abonnement aux podcasts, en Une du Store...). Avec le petit recul que nous commençons à avoir, je trouve ça assez dingue tout ce qui nous arrive depuis quelques années.

Tu as déjà eu l'occasion de recevoir Korben, Gonzague et Bernard Mabille. C'est qui le plus sympa ?

En effet, nous avons la chance de recevoir régulièrement des invités, et nous espérons d’ailleurs en recevoir chaque semaine dès la prochaine saison. Korben et Bernard Mabille ont été des invités absolument délicieux ! Malgré son statut de « Chef de l'internet », Korben est quelqu’un d’adorable, et il nous écoute très régulièrement depuis plus d’un an maintenant. Il a été aussi d’un grand soutien en nous faisant une publicité importante, c’est un vrai grand gentil, j’ai adoré le recevoir.

 

Bernard Mabille reste certainement mon plus beau souvenir à ce jour. Il a été très intéressé par ce que nous faisions, il nous a posé de très nombreuses questions pour mieux nous connaître, j’étais très intimidé mais à la fois totalement galvanisé par ce chouette moment en sa compagnie. Il a été extrêmement sympathique avec tout le monde, et s’est prêté au jeu de l’émission avec brio, alors même qu’il était souffrant ce soir-là. C’est d’ailleurs quelque chose que nous avons remarqué après 100 épisodes et qui nous a posé plusieurs fois problème : les personnes les plus humbles, respectueuses et professionnelles ne viennent le plus souvent pas du monde du web. Certains prennent peut-être un peu trop vite la grosse tête sur internet. (NdR : je dois prendre ça pour moi ? ;))

Autour de toi tu as une équipe, dont certains qui travaillent dans une radio comme Europe 1. Tu peux nous en dire plus sur eux ?

En janvier dernier, j’ai eu la chance de rencontrer Arnaud par des amis communs. Il est réalisateur de profession et travaille notamment sur Europe 1. Le courant est très vite passé, et il a décidé de rejoindre le projet et nous aider à le développer au maximum en nous apportant l’expertise qui nous faisait certainement défaut. Ça a été un vrai coup d’accélérateur et une rencontre très motivante et enrichissante. Et notre collaboration ne fait que commencer.

 

J’ai la chance aussi de voir chaque année de nouvelles personnes rejoindre l’aventure : que ce soit dans l’équipe visible de l’émission (qui se verra dotée de nouvelles voix à la rentrée aux côtés de Christophe Ponsolle), ou l’équipe en coulisse. L’infrastructure nécessaire s’est terriblement complexifiée depuis 2009, et il faut aujourd’hui beaucoup de monde pour pouvoir réaliser une émission audio et vidéo diffusée en direct chaque semaine : un réalisateur, un technicien, des artistes de talent qui travaillent sur de nombreux aspects de l’émission, et plus encore mais je ne peux pas encore tout dévoiler...

 

Toujours est-il qu’à l’occasion de notre 5e saison nous serons plus d’une dizaine à avoir travaillé sur Will&Co. C’est assez incroyable ! Je vous invite à en découvrir plus tous ceux qui travaillent à nos côtés sur notre page Ulule.

D'ailleurs, une émission comme Will&Co, ça se finance comment exactement ? Vous avez commencé dans une cuisine, vous avez désormais un petit studio, ça coûte de l'argent non ? Tu as des amis chez L'Oréal ?

Pour être tout à fait exact, c’est dans le salon familial à Strasbourg que j’ai commencé WAC. J’avais eu l’excellente idée de poser mon unique micro sur la table basse... le confort à l’état pur ! Mais en effet rapidement on a rejoint la cuisine pour une simple raison : les meubles en bois fixés sur les murs nous assuraient une excellente acoustique.

 

Monter un podcast ça coûte de l’argent... oui et non. C’est un sujet délicat qui revient souvent dans les discussions même entre podcasteurs. En l’état et pour faire court, réaliser un podcast audio ça ne coûte quasiment rien : prenez un bon micro USB (moins de 100 €), un ordinateur, et le monde de l’internet s’ouvre à vous. Pour ma part, les 10 premiers épisodes se sont passés dans ces conditions. C’est seulement à partir du 11ème que j’ai décidé d’investir pour pouvoir améliorer la qualité sonore de l’émission en achetant du matériel audio professionnel pour bien moins de 1000 €. Et c’est le seul investissement réel et conséquent que j’ai fait jusqu’à présent.

 

Le problème du financement se pose à plusieurs égards : lorsque l’on souhaite faire de la vidéo (plusieurs caméras ça coûte cher, et un ordinateur assez puissant pour le montage aussi) et rémunérer les personnes qui travaillent sur le projet. Grâce à Nowatch, j’ai eu la chance de pouvoir jouir gratuitement de leur matériel vidéo pendant quelques mois, et jusqu’à présent tout le monde participe de façon totalement bénévole à Will&Co.

 

Cependant, plus l’émission se développe, plus nous atteignons les limites de ce que nous pouvons faire sans investissement. Nous souhaitons réussir prochainement à financer dans une certaine mesure et de façon pérenne la fabrication de cette émission. C’est pourquoi nous avons décidé de monter une Association loi de 1901 afin d’avoir un cadre juridique et une structure qui nous permettra de nous développer plus sereinement dans les prochains mois. Mais je dirais que dans un premier temps même sans argent, mais avec beaucoup d’envie, d’idées, d’huile de coude, de temps et surtout de travail on peut déjà faire de très belles choses.

Tu étais hébergé chez Nowatch jusqu'à la fermeture du site. Tu avais quel rôle dans l'aventure ?

J’ai rejoint Nowatch à partir du 7ème épisode, un peu par hasard. Je ne connaissais pas du tout, un ami m’en a parlé, je les ai contactés et tout s’est enchaîné très vite. Pendant quelques mois, j’ai continué mon petit bonhomme de chemin de mon côté, mais c’est après avoir rencontré IRL toute la team Nowatch sur son stand à Comic Con Paris 2011 que j’ai décidé de me lancer à fond et de m’installer à Paris pour bosser avec eux sur mon temps libre.

 

NoWatch Fin

La fin de NoWatch

 

J’y ai travaillé bénévolement en tant que graphiste (logos des podcasts, design du site internet), je gérais le développement web avec Cedric Bonnet, la boutique officielle Nowatch, etc. Ça a été une aventure passionnante, très prenante, qui m’a beaucoup appris, et à travers laquelle j’ai pu faire grandir mon projet comme je n’aurai certainement jamais pu ailleurs. En cela je suis très reconnaissant envers toute l’équipe Nowatch !

D'après toi, qu'est-ce qui a manqué pour que le projet réussisse ?

C’est difficile à dire. Le climat économique qui s’est détérioré ces dernières années, la difficulté d'expliquer aux sponsors français ce que nous faisions exactement et de les convaincre d’investir dans un « nouveau média » : Qu’est-ce que le podcast ? Comment comptabiliser des chiffres d’audience qui auront une valeur commerciale reconnue ?, etc. Et in fine les difficultés de travailler et faire travailler plusieurs personnes sur un projet qui nécessitait énormément de temps sans pouvoir les rémunérer correctement.

 

Nous n’avons pas trouvé le bon modèle économique, et sans des investissements conséquents il était impossible d’avoir les reins assez solides pour supporter plus longtemps les frais engendrés qui devenaient de plus en plus conséquents.

Du coup, pour toi, c'est l'occasion de prendre un peu ton indépendance. Tu as même lancé une campagne de Crowdfunding pour lever 2000 € afin d'acheter du matériel. Avec déjà 2750 €, vous allez pouvoir organiser une bonne raclette en plus, non ?

La fin de Nowatch a été l’occasion de reconsidérer le développement de Will& Co et de réfléchir à ce que nous pouvions dorénavant faire. Suite à la rencontre avec Arnaud nous avons décidé de remettre tout à plat, et construire une émission de zéro, afin d’en maîtriser au mieux tous ses aspects.

 

J’avais entamé depuis quelques mois des changements un peu plus profonds, en m'éloignant un peu du monde du podcast pur et dur. Cela est passé par l'abandon du terme podcast pour émission, et en privilégiant un développement sur YouTube, Soundcloud et dans une moindre mesure iTunes. L’objectif est d’être plus clair et visible auprès d’un public généraliste moins technophile, notre coeur de cible, et de rationaliser au maximum la production de l’émission, qui nécessite énormément de travail.

 

Mais il nous est vite apparu que si nous voulions véritablement avoir les moyens de nos ambitions il fallait commencer pour la première fois à investir un peu plus. C’est pour cette raison que nous avons décidé de nous lancer dans le crowdfunding sur Ulule il y a 1 mois. En fixant un but qui nous semblait raisonnable, nous espérions pouvoir investir dans du nouveau matériel et du décor, et ainsi apporter une véritable plus-value et un côté « Pro » que peu d’émissions web indépendantes ont.

 

WAC Ulule 

Actuellement, l'équipe a levé 2795 € via Ulule

 

La réponse a été bien plus importante qu’espérée, puisqu’en moins de 3 jours nous avions déjà atteint la somme, et nous filons maintenant vers les 3500 € d’ici la fin août ! Je remercie encore tous ceux qui nous ont aidés, ça nous motive énormément.

Pourquoi avoir choisi de passer par cette méthode, plutôt qu'un autre mode de financement ? Vous n'avez pas de volonté de mettre en place des abonnements pour vous permettre un financement sur plus long terme ?

Nous avons choisi cette méthode pour sa simplicité, sa rapidité et son efficacité. Lorsque nous étions chez NoWatch nous avions décidé pour plusieurs raisons de ne pas faire appel à l’abonnement. Et lorsque nous nous sommes retrouvés à quelques mois de la rentrée de septembre, il nous a paru évident que le crowdfunding était le meilleur moyen de lever assez rapidement la somme nécessaire pour nous permettre de financer la nouvelle saison.

 

Pour le moyen-long terme, nous réfléchissons d’ores et déjà à un type de financement basé sur du sponsoring et de la publicité. Nous souhaitons continuer à produire une émission gratuite, et cela reste une des meilleures façons de le faire me semble-t-il.

 

Par ailleurs, l’abonnement ne fonctionne selon moi que lorsque l’émission en question bénéficie d’une véritable communauté déjà installée. C’est le cas de L’Apéro Du Captain qui a mis en place ce système, et ils ont eu raison de le faire : ils touchent un public très ciblé, fidèle et passionné, conséquent, et proposent un contenu très spécifique qui s’adresse à une frange de la population qui désespère de ne pas trouver ce type de contenu dans les médias traditionnels.

 

Dans notre cas nous ne sommes pas sur le même créneau, il s’agit d’une émission de divertissement généraliste et ainsi l’aspect communautaire est moins évident. Évidemment nous pensons aussi proposer une émission que l’on ne trouve pas ailleurs, et nous nous efforçons pour la prochaine saison de continuer encore plus dans cette voie, mais nous essayons de rester lucides sur ce que les internautes sont prêts à faire pour nous soutenir.

Dans la présentation de vos projets, tu évoques l'indépendance de l'émission. Tu entends quoi par là ? Tu ne veux aucun gros sponsor, pas de « Push éditorial » pour vanter le retour de la boîte de 20 chez Mc Donald's ?

Comme je le disais à l’instant, je ne suis absolument pas contre le sponsoring, bien au contraire. Et si McDonald’s veut m’envoyer une boîte de 20 Mc Nuggets je serai ravi d’y goûter !

 

Plus sérieusement, quand je parle d’indépendance c’est que pour l’instant nous produisons par nous-mêmes l’émission et contrairement à certains nous ne dépendons pas de grands groupes de médias ou n'importe quelle autre structure que ce soit. Cela nous laisse totalement maîtres de nos décisions et de nos choix de développement. C’est un luxe dont nous souhaitons encore pouvoir profiter quelque temps.

L'équipe est-elle rémunérée ? Est-ce que tu as la volonté de vous faire vivre de l'émission ou de passer au stade supérieur en passant à la radio ?

L’équipe n’est pour l’instant pas rémunérée, mais nous faisons tout notre possible pour pouvoir vivre de ce projet. Cela reste encore très difficile et nous ne savons pas si nous y arriverons, mais nous nous donnons un maximum de chances d’y parvenir.

 

Will&Co c’est à la fois une passion mais aussi un projet professionnel que j’ai décidé de construire sur la durée, dans l’espoir peut-être de l’amener encore plus loin et pourquoi pas en radio, je ne me l’interdis pas.

Du coup avec la nouvelle saison, l'émission change de nom ?

Si ce n’était que ça... WAC, c'est le nouveau nom, mais aussi la nouvelle formule, le nouveau studio, le nouveau décor, une nouvelle équipe et beaucoup de choses dont on ne peut pas parler encore. On travaille d’arrache-pied depuis 2 mois pour préparer une nouvelle saison qui on l’espère saura satisfaire les auditeurs fidèles, et passionnera les nouveaux.

 

On va essayer de créer une émission unique (dans sa forme et dans le fond) et de qualité sur le web francophone. Tout s’annonce en tout cas pour l’instant sous les meilleurs auspices, on touche du bois pour que cela continue encore longtemps.

Un dernier mot ?

On espère vous retrouver nombreux à la rentrée prochaine, et merci beaucoup de nous avoir laissé l’opportunité de parler de notre projet.

 

Merci à William Abisror pour ses réponses

Commentaires (17)

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Heu…. C’est quoi WAC ?<img data-src=" />

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C’est plutot un system de don, qu’un systeme de financement participatif..



Ca me fait penser a cette comediene qu’a voulu lancer un système de financement participatif.. elle voulait qu’on finance son film, le pire c’est qu’elle t’offrait même pas une place de cinéma pour ensuite aller voir le film que tu as financé …



Bref les french sont encore une nouvelle fois en retard et a la ramasse comparer a ce qui se fait à l’étranger …

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Ricard a écrit :



Heu…. C’est quoi WAC ?<img data-src=" />





“Will & co” change de nom et devient “WAC”

Logiquement j’aurais dit que WAC = “Will and Co” mais ca n’engage que moi ricard (n’en abuse pas plus <img data-src=" />



Après perso je n’ecoute pas de podcast et je zappe toujours les articles des divers sites que je fréquence ou il y a des vidéos “d’émission” ou de “news” (même celles de Korben <img data-src=" />)



Malgré tout bon courage a toi jeune skywal Will <img data-src=" />


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Naneday a écrit :



C’est plutot un system de don, qu’un systeme de financement participatif..



Ca me fait penser a cette comediene qu’a voulu lancer un système de financement participatif.. elle voulait qu’on finance son film, le pire c’est qu’elle t’offrait même pas une place de cinéma pour ensuite aller voir le film que tu as financé …



Bref les french sont encore une nouvelle fois en retard et a la ramasse comparer a ce qui se fait à l’étranger …







Le financement participatif c’est aussi du don ! Et cela ne vaut pas que pour financer un objet, mais aussi des projets “culturels”. Chaque don offre une contrepartie d’ailleurs, ça fait partie du concept du crowdfunding ! Cette campagne s’adressait avant tout aux auditeurs qui écoutent déjà l’émission depuis 4 ans et qui souhaitaient nous aider pour nous permettre de continuer de leur proposer 1 épisode chaque semaine. Allez jeter un coup d’oeil à notre page ;)



Et de façon plus générale, il ne me semble pas que nous soyons en “retard” par rapport à ce qui se fait à l’étranger. Noobs (que l’on aime ou non) a réussi sur Ulule à récolter plus de 682 000 €, un record mondial dans la catégorie des web séries ! Il y a plein de projets qui se lancent et qui marchent en France, ne soyons pas si négatifs ;)


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Naneday a écrit :



C’est plutot un system de don, qu’un systeme de financement participatif..







Ça se discute. C’est pas parce tu n’a pas de «retour» sur investissement matériel, de type service ou financier qu’on peut pas considéré ça comme «participatif».

On peut tout à fait considéré qu’un don est participatif dans le sens ou tu a un retour du type «j’ai fait une bonne action, j’ai aidé untel».

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Toorist a écrit :



“Will & co” change de nom et devient “WAC”

Logiquement j’aurais dit que WAC = “Will and Co” mais ca n’engage que moi ricard (n’en abuse pas plus <img data-src=" />



Après perso je n’ecoute pas de podcast et je zappe toujours les articles des divers sites que je fréquence ou il y a des vidéos “d’émission” ou de “news” (même celles de Korben <img data-src=" />)



Malgré tout bon courage a toi jeune skywal Will <img data-src=" />





Heu, c’est quoi Will&co ?<img data-src=" />


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D’après l’article :



C’est une émission de divertissement hebdomadaire qui mélange actus décalées et culture amusante, animée par une bande de joyeux lurons dans une vraie bonne humeur que l’on espère communicative. Elle est diffusée en live chaque lundi soir, et disponible en replay vidéo sur YouTube, et en audio sur Soundcloud, mais aussi via iTunes et notre flux RSS.

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Ricard a écrit :



Heu, c’est quoi Will&co ?<img data-src=" />





La faut vraiment lire l’article c’est la deuxième réponse <img data-src=" />


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“si McDonald’s veut m’envoyer une boîte de 20 Mc Nuggets je serai ravi d’y goûter !”



Quelle indépendance !



Surtout quand on a un cerveau et que l’on voit grâce aux informations disponibles depuis Internet, les problèmes qu’engendrent ce types de produits à très forte marge au profits uniquement des multinationales qui les commercialisent…



La (sur)vie pousse les faibles à facilement collaborer…

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Deep_INpact a écrit :



“si McDonald’s veut m’envoyer une boîte de 20 Mc Nuggets je serai ravi d’y goûter !”



Quelle indépendance !



Surtout quand on a un cerveau et que l’on voit grâce aux informations disponibles depuis Internet, les problèmes qu’engendrent ce types de produits à très forte marge au profits uniquement des multinationales qui les commercialisent…



La (sur)vie pousse les faibles à facilement collaborer…







Est-ce que j’ai dit que nous allions faire une ôde à la boîte de 20 Mc Nuggets dans une émission à la gloire de McDonald’s ? Je répondais juste que si McDo m’envoie une boîte je (à titre personnel) la goûte avec plaisir :)



C’est beau les grands discours mais il va falloir commencer à voir les choses en face : si vous souhaitez financer un projet de ce type, il n’y a pas des millions de solutions. Soit on fait appel au don/abonnement uniquement (mais dans ce cas, êtes vous indépendants ou encore plus dépendants des gens qui ont donné et deviennent exigeants en retour, et on voit le succès des abonnements payants sur Youtube) ou on fait appel à du financement par la publicité. Trouvez moi une troisième solution et je suis preneur ;)


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Don’t feed the troll Will !



Hate de voir ce que va donner cette 5e saison, bon courage !

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abiwab a écrit :









Vendu à la malbouffe capitaliste <img data-src=" />



J’te jures, ces alsaciens <img data-src=" />


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Ne pas confondre Mc Nugget et les boites de Nuggets!

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abiwab a écrit :









MP


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Le climat économique qui s’est détérioré ces dernières années, la difficulté d’expliquer aux sponsors français ce que nous faisions exactement et de les convaincre d’investir dans un « nouveau média »





C’est toujours pareil, dès qu’il faut injecter de l’argent il n’y a plus personne, même sur d’excellents projets <img data-src=" />



Très bonne interview en tout cas, et bonne chance à Will et à son équipe!

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je connaissais pas, j’irais ptetre regarder voir à quoi ça ressemble. en tout cas, ça fait plaisir de voir qu’il y en a qui arrivent à s’en sortir un peu.



par contre grosse question : comment fait-il pour manger s’il ne vit pas encore de son média? il a boulot à côté?<img data-src=" />

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geekounet85 a écrit :



par contre grosse question : comment fait-il pour manger s’il ne vit pas encore de son média? il a boulot à côté?<img data-src=" />







Ahah je (sur)vis avec mon boulot de graphiste freelance ;)


[Interview] William Abisror nous parle de WAC et de son financement

  • Bonjour Will, est-ce que tu peux te présenter et nous parler de ton parcours ? Tu fais quoi dans la vie actuellement ?

  • Tu vas entamer la cinquième saison de ton émission : Will & Co, qui va changer de nom. Qu'est-ce que c'est exactement ?

  • Tu as déjà eu l'occasion de recevoir Korben, Gonzague et Bernard Mabille. C'est qui le plus sympa ?

  • Autour de toi tu as une équipe, dont certains qui travaillent dans une radio comme Europe 1. Tu peux nous en dire plus sur eux ?

  • D'ailleurs, une émission comme Will&Co, ça se finance comment exactement ? Vous avez commencé dans une cuisine, vous avez désormais un petit studio, ça coûte de l'argent non ? Tu as des amis chez L'Oréal ?

  • Tu étais hébergé chez Nowatch jusqu'à la fermeture du site. Tu avais quel rôle dans l'aventure ?

  • D'après toi, qu'est-ce qui a manqué pour que le projet réussisse ?

  • Du coup, pour toi, c'est l'occasion de prendre un peu ton indépendance. Tu as même lancé une campagne de Crowdfunding pour lever 2000 € afin d'acheter du matériel. Avec déjà 2750 €, vous allez pouvoir organiser une bonne raclette en plus, non ?

  • Pourquoi avoir choisi de passer par cette méthode, plutôt qu'un autre mode de financement ? Vous n'avez pas de volonté de mettre en place des abonnements pour vous permettre un financement sur plus long terme ?

  • Dans la présentation de vos projets, tu évoques l'indépendance de l'émission. Tu entends quoi par là ? Tu ne veux aucun gros sponsor, pas de « Push éditorial » pour vanter le retour de la boîte de 20 chez Mc Donald's ?

  • L'équipe est-elle rémunérée ? Est-ce que tu as la volonté de vous faire vivre de l'émission ou de passer au stade supérieur en passant à la radio ?

  • Du coup avec la nouvelle saison, l'émission change de nom ?

  • Un dernier mot ?

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