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Apple publie d’importantes mises à jour pour ses suites bureautiques iWork

Certains ajouts sont relativement honteux

Apple publie d'importantes mises à jour pour ses suites bureautiques iWork

Le 24 janvier 2014 à 17h30

Apple a mis à jour la version web gratuite d’iWork pour iCloud, actuellement en bêta. Les éléments de la suite bureautique y gagnent nettement en fonctionnalité et l’interface commence également à évoluer, les reliefs disparaissant de l’écran de sélection des documents. Notez que la version OS X évolue elle aussi en revenant sur de grosses absences qui avaient été signalées dans les dernières versions majeures.

 iwork   

 

Apple travaille depuis de nombreux mois maintenant sur la version en ligne de sa suite bureautique iWork. Depuis les dernières moutures pour OS X et iOS, l’ensemble des fonctionnalités ou presque est synchronisé, l’objectif étant de permettre aux utilisateurs de travailler sur une version ou une autre sans trop réfléchir.

 

Voici les fonctionnalités ajoutées dans chaque service :

  • Pages :
    • Insertion, modification et mise en forme de tableaux flottants
    • Mise en forme du texte enrichi dans les cellules de tableaux
    • Insertion de numéros de page, du nombre de pages et de notes de bas de page
    • Ancrage du style et incorporation des images, des formes et de notes de bas de page
    • Assistance pour la modification des notes de fin de document dans les documents importés
  • Numbers :
    • Propagation du texte dans les cellules adjacentes
    • Mise en forme du texte enrichi dans les cellules de tableaux
  • Keynote :
    • Insertion, modification et mise en forme de tableaux flottants
    • Mise en forme du texte enrichi dans les cellules de tableaux

Enfin, tous ces services bénéficient d’améliorations communes. C’est le cas de la gestion des mots de passe qui permet donc d’ouvrir les documents qui ont été protégés. En outre, chaque interface de sélection des documents a subi une mise à plat de l’interface tout en donnant accès à la liste complète des documents que d’autres utilisateurs ont partagés.

 

Notez tout de même que les interfaces web des différents services n’ont pas évolué de leur côté et que le français n’est toujours pas de la partie. Comme depuis le début de la bêta, il suffit de se connecter sur iCloud.com avec son compte pour essayer ces outils en ligne.

Le retour attendu de fonctionnalités importantes dans les versions pour OS X 

Les versions OS X évoluent et les notes de versions sont d’ailleurs plus étoffées. Il faut dire que les dernières versions majeures de Pages, Numbers et Keynote avaient supprimé un grand nombre de fonctionnalités de base, provoquant la colère d’une bonne partie des utilisateurs. Apple avait cependant réagi en expliquant que des mises à jour seraient faites régulièrement pour remettre en place les fonctions manquantes. Dont acte.

 

pages iwork

 

On retrouve ainsi le partage de documents protégés par des mots de passe, des corrections diverses de bugs ainsi qu’une amélioration générale du support des documents Microsoft Office. Voici le reste des ajouts par application.

 

Pages 5.1 :

  • Règle verticale
  • Guides d’alignement personnalisables
  • Retour des raccourcis clavier pour les styles
  • Indication du nombre total de caractères, avec ou sans espaces
  • Meilleure précision lors de l’insertion et du collage d’objets
  • Création de graphiques avec des valeurs de date, d’heure et de durée
  • Suppression possible de sections du navigateur de pages
  • Début de liste automatique à l’aide des nouveaux caractères spéciaux
  • Amélioration de la prise en charge du texte bidirectionnel
  • Amélioration de l’exportation au format ePub

Numbers 3.1 :

  • Tri par plusieurs colonnes
  • Tri d’un sous-ensemble de rangs
  • Remplissage automatique du texte lors de la saisie dans des cellules
  • Valeurs de date et de durée pour les graphiques
  • Possibilité de mettre en surbrillance les rangs et les colonnes lorsque le pointeur passe dessus
  • Indicateur de progression des calculs
  • Amélioration de la prise en charge d’AppleScript

Keynote 6.1 :

  • Nouvelles transitions, notamment Goutte d’eau et Quadrillage
  • Amélioration des options de l’affichage de l’intervenant
  • Création de graphiques avec des valeurs de date, d’heure et de durée

Les mises à jour sont déjà disponibles dans l'App Store. Dommage cependant que certaines fonctionnalités très basiques telles que la mise en majuscule automatique en début de phrase ne soit toujours pas de retour.

Commentaires (12)

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Insertion de numéros de page, du nombre de pages et de notes de bas de page





Peut-on encore appeler ça un oubli quand il s’agit d’un logiciel développé par une multinationale ?

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Chloroplaste a écrit :



Peut-on encore appeler ça un oubli quand il s’agit d’un logiciel développé par une multinationale ?







Un oubli, certainement pas. Plutôt une priorité moindre.


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Aphelion a écrit :



Un oubli, certainement pas. Plutôt une priorité moindre.





C’est pourtant d’un usage ultra-courant. N’importe quel rapport, qu’il soit d’étudiant ou d’entreprise, a besoin des numéros de page. C’est tout simplement ridicule qu’un éditeur de documents ait pu être publié sans cette fonctionnalité.


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RRMX a écrit :



C’est pourtant d’un usage ultra-courant. N’importe quel rapport, qu’il soit d’étudiant ou d’entreprise, a besoin des numéros de page. C’est tout simplement ridicule qu’un éditeur de documents ait pu être publié sans cette fonctionnalité.







Je suis d’accord. Mais bon, il faut aussi remettre les choses en perspective. La suite iWork est très très loin d’être autant utilisé que Microsoft Office ou même Open Office, et je parle même pas en entreprise où elle doit être quasi-inexistante.



Apple n’a pas vraiment de pression ou d’obligations, et pour les utilisateurs “courants” je crois qu’ils sont maintenant habitués à ce genre de chose chez Apple (même si ça n’excuse rien).


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RRMX a écrit :



C’est pourtant d’un usage ultra-courant. N’importe quel rapport, qu’il soit d’étudiant ou d’entreprise, a besoin des numéros de page. C’est tout simplement ridicule qu’un éditeur de documents ait pu être publié sans cette fonctionnalité.





On parle d’un éditeur en ligne… Pas d’un logiciel…



Sinon, pour la majuscule en début de ligne, ça m’arrange qu’elle y soit pas, c’est plus simple pour moi (en fonction des documents que je fais) <img data-src=" />


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RRMX a écrit :



C’est pourtant d’un usage ultra-courant. N’importe quel rapport, qu’il soit d’étudiant ou d’entreprise, a besoin des numéros de page. C’est tout simplement ridicule qu’un éditeur de documents ait pu être publié sans cette fonctionnalité.







C’est sûr, m’enfin là on parle de la version en ligne, encore en beta. <img data-src=" />


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(à supprimer, merci)

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Pour ma part, je suis toujours étonné que l’importation de figures dessinées dans keynote sur mes documents word donne un rendu pixelisé de très mauvais qualité alors qu’avec l’ancienne version de keynote, je n’avais ce problème…

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Grand classique du web : on remplace un logiciel pointu, intuitif, fiable, ergonomique par une “beta” où il manque les 34 des fonctionnalités.



Généralement l’étape d’après c’est d’arrêter la version “logiciel” pour ne garder que la version web.



Les autres grands spécialistes ce sont les sites de livres photo où tu n’as même plus de clic droit, d’undo/redo, de règles, d’alignements sur les grilles…

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moby59 a écrit :



Généralement l’étape d’après c’est d’arrêter la version “logiciel” pour ne garder que la version web..







Dans ce cas la ils ne se seraient pas embêtés a réécrire toute la version logicielle, puis a faire des mises a jour qui remettent progressivement les fonctionnalités enlevées (en les ajoutant a la version iOS qui les à jamais eu au passage)


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snowers a écrit :



On parle d’un éditeur en ligne… Pas d’un logiciel…







Il faut savoir que le lociciel en général tend à migrer vers des versions en ligne.



On trouve des outils de dessin, de planification, de prises de notes, de visioconférence, de traitement de texte, de tableur, de présentations.



Même chose dans le domaine privé, les logiciels migrent vers le web.



Aujourd’hui les technologies html/css/javascript sont le nouveau langage de développement pour applications bureautiques (par opposition aux jeux par exemple), et les performances accrues des différents moteurs d’exécution javascript permettent d’obtenir de la performance (relative) qui n’a plus beaucoup à envier aux applis “desktop”.



Les serveurs mêmes tendent lentement à se tourner vers le javascript comme langage de programmation ! (node.js)



On peut raisonnablement parier pour une longue période de domination du javascript qui ne fait que commencer. La guerre se fera sur les frameworks dorénavant, mais là je digresse vraiment trop ^^



edit: tout ça pour dire qu’on est en phase de transition desktop-&gt;web, et que ce qu’on appelle aujourd’hui une application, on sous-entent “desktop”, mais que dans un futur pas si lointain, tout aura migré sur le web et le terme “application” désignera aussi bien une webapp qu’une appli desktop. A terme, les gens auront même du mal à s’imaginer comment on pouvait faire quand on avait que des applis desktop (“mais comment vous faisiez pour travailler en collaboration ? et le stockage ? ouah c’était nuuuuuul !” ^^)


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Je dirais que le logiciel tend surtout à être de moins en moins testé, voir plus du tout, avant de sortir. C’est pour ça qu’on se retrouve avec des versions massacrées de cette suite, tout comme Final Cut X au début. Et après il faut attendre 12 ans de patch pour revenir à l’iso-fonctionnalité … c’est un peu lourd, et dommage car ces logiciels permettent de créer des documents extrêmement esthétique et avec un beau résultat final qu’on a pas sur Office, mais qui lui est fini (on verra bien à la prochaine version).



Ensuite je déteste les versions web qui sont tellement loin des versions micro.



Bref il faut attendre un moment avant de changer et je garde ma version 2011 pour au moins un an ;)

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