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Marseille, Nice ou Angers : plusieurs sites Web de collectivités ciblés par une attaque DDoS

réveillon anticipé

Marseille, Nice ou Angers : plusieurs sites Web de collectivités ciblés par une attaque DDoS

Une attaque par déni de service distribué frappe mardi matin plusieurs sites Web de grandes villes françaises, entraînant leur indisponibilité temporaire. La campagne est revendiquée par le groupe prorusse Noname057(16), déjà responsable d'une vague de DDoS ciblant des collectivités début septembre.

Le 31 décembre 2024 à 10h23

Mardi matin, les administrés des villes de Marseille, Nice, Nîmes, Tarbes, Pau, Angers ou Poitiers risquent de rencontrer des difficultés à se connecter à leurs services publics municipaux. Selon nos constatations, leurs sites Web retournaient à 10 heures un avertissement de type Service Unavailable (erreur 503), ou un message signalant une impossibilité de se connecter au serveur en HTTPS, signe probable d'une tentative d'attaque par déni de service distribué (DDoS) basée sur un flot de requêtes HTTP.

Une campagne portée par un groupe prorusse

Le procédé rappelle une précédente vague d'attaques par déni de service visant les collectivités françaises, observée le 2 septembre dernier. L'opération avait alors été revendiquée par Noname057(16), un collectif qui affiche des positions pro-russes, et rebondit régulièrement sur les manifestations de soutien à l'Ukraine pour appeler à des actions contre les institutions européennes ou les états-membres concernés.

Un tel appel a bien été lancé le 31 décembre au matin contre la France. « L'Ukraine a reçu plus de 150 millions d'euros du Danemark, de la France et de la Lituanie pour soutenir l'industrie de défense », écrit le groupe sur l'un de ses canaux de communication. « Nous avons décidé de féliciter la France russophobe pour la nouvelle année à venir », ajoute-t-il, avant d'égrainer une longue liste de sites. D'autres villes comme Bordeaux ou Montpellier, ainsi que le site du département des Landes ou de la région Nouvelle-Aquitaine sont mentionnés, mais étaient toujours en ligne vers 10 heures.

Une portée limitée

Noname057(16), comme d'autres collectifs du même genre, distribue des outils logiciels dédiés aux attaques DDoS et tente de fédérer une communauté, en parallèle de ses propres ressources, pour accentuer l'effet de ses opérations. La portée de ces dernières reste cependant limitée, comme nous le rappelait l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), en septembre dernier :

« Il est utile de rappeler qu’une attaque par DDoS sature temporairement, mais ne détruit pas et n’a pas d’impacts majeurs sur le site Internet ou les systèmes d’information de l’organisation ciblée. Il est donc important de ne pas surinterpréter de telles attaques ou leur donner trop de visibilité, pour éviter de faire le jeu des attaquants ».

Commentaires (6)

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11h00 : tout semble bon à présent sur le site de la ville de Marseille
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NoName057(16) transforme les attaques DDoS en jeu en offrant des paiements en monnaie numérique via un service appelé Project DDoSia, récompensant ainsi les participants qui mènent des attaques et accumulent des "points" en tant que meilleurs performeurs.
Les script kiddies sont au taquet :D
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« Il est donc important de ne pas surinterpréter de telles attaques ou leur donner trop de visibilité, pour éviter de faire le jeu des attaquants »

Dilemme du journaliste... Doit-elle/il rapporter les faits ? Ou ne pas en parler pour ne pas "faire le jeu des attaquants" ?
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La question se pose à chaque fois oui ! En l'occurrence, on fait le choix de la traiter, parce qu'elle nous semble importante, mais en essayant de ne pas y mettre d'emphase et en rappelant la portée somme toute limitée de ces opérations.
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...ciblés par une attaque DDoS
Pour faire une rime riche (niveau CM1+++) : ils l'ont dans l'OS.
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villes de Marseille, Nice, Nîmes, Tarbes, Pau, Angers ou Poitiers
Pour Pau et Angers ils ne semblent pas derrière un cloudflare, l'ANSSI ne propose pas de solutions il aurait pu suggérer d'utiliser une solution anti-DDOS comme https://www.imperva.com/products/content-delivery-network-cdn/ by Thales pour en citer d'autres il faut mettre un petit billet par contre

Marseille, Nice ou Angers : plusieurs sites Web de collectivités ciblés par une attaque DDoS

  • Une campagne portée par un groupe prorusse

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