Depuis l’annonce par Microsoft des Copilot+ PC, une question nous taraude : pourquoi avoir fixé la limite à 40 TOPS ? Certaines fonctionnalités demandent en effet bien moins de puissance pour tourner correctement.
Comme expliqué lors de notre rapide prise en main, les machines estampillées Copilot+ PC doivent avoir au moins certaines caractéristiques matérielles : un SSD de 250 Go, 16 Go de mémoire vive et un NPU de 40 TOPS (Tera Operations per Second) minimum pour le traitement local des calculs liés à l’intelligence artificielle.
Copilot+ : un PC autour de trois piliers
Le SSD est désormais un élément quasi incontournable grâce à sa latence, sa consommation et son encombrement bien plus faibles que ceux d’un disque dur. Les SSD proposent en prime de meilleurs débits, surtout pour les versions PCIe/NVMe. Exiger un SSD s’explique donc sans problème dans une machine, qu’elle soit Copilot+ ou non d’ailleurs.
C’est un peu la même chose pour la mémoire vive. 8 Go pourraient certes suffire, y compris pour de l’intelligence artificielle (Apple le fait bien), mais 16 Go pour une machine sous Windows sont presque un minimum pour utiliser le système d’exploitation de Microsoft dans de bonnes conditions aujourd'hui.
Même sans tenir compte de la mention Copilot+, là encore on vous conseille d’éviter des portables avec 8 Go de RAM seulement.
Les avantages du NPU
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Commentaires (8)
#1
Dites, dans l'intro je pensais trouver un truc sur la définition des TOPS. Mais rien, alors qu'on parle de SSD débits et interface mais pas de ce truc qui est répété dans tout l'article.
Soit ne pas faire d'intro soit y mettre une explication du terme le plus répété de tout l'article non ?
/Raleur off
#1.1
Mais comme l'article est en français et trillion en anglais se traduit par billion en français, je trouve que l'article devrait parler de BOPS
#1.3
#1.5
#1.6
Sur les H100, on commence à compter en POPS. Sur les anciennes générations, on avait des GOPS. Je suis curieux de connaître la signification de ces acronymes si on exclut que le P puisse être pour Peta et le G pour Giga, bien entendu.
#1.2
#1.4
#2
Mais je trouve qu'il y a un énorme gap entre l'IA "assistante" et l'IA générative, avec beaucoup plus de potentiel dans la vie courante d'un utilisateur avec l'assistance. C'est donc dommage de priver une partie des utilisateurs de cette partie alors que leur matériel permet de le supporter.
Autres pistes possibles :
- C'est via l'IA générative que se base tout le modèle économique de Copilot+ (il me semble qu'il y a déjà des notions de crédits dans Paint par exemple), donc il faut qu'il ne soit utilisé que par des clients susceptibles de ramener de l'argent.
- C'était un deal avec les fabricants des modèles ARM pour les convaincre d'adhérer au projet, en leur proposant un avantage sur les modèles x86 sur l'année de lancement pour booster les ventes et leur assurer une meilleure rentabilité