#GirlsWantCyberJustice

Européennes : mobilisation contre les violences numériques de genre

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Avec #GirlsWantCyberJustice, une dizaine d'activistes européennes appellent les (futurs) parlementaires européens à lutter contre les violences numériques.

« En moyenne, je pense que je passe trois heures chaque semaine à gérer les suites judiciaires liées aux violences qui me visent en tant qu’élue ». Membre des Écologistes et conseillère de Paris, Raphaëlle Rémy-Leleu explique être, avec ses collègues, cible d'une attention particulière :« Ce sont des campagnes de cyberharcèlement, des insultes, des menaces, autant d’éléments qui peuvent avoir une déclinaison dans la vie hors ligne, des effets physiques, psychologiques, ou même sur nos travaux. »

La violence numérique en ligne est un danger démocratique, alertait en novembre la vice-Première ministre néerlandaise, Sigrid Kaag. À tel point que des femmes politiques sont forcées d’adapter leur comportement pour se protéger. Un des harceleurs numériques de Raphaëlle Rémy-Leleu, par exemple, s’est mis « à me suivre dans des réunions publiques. On parle de comportements inquiétants, violents, qui imposent aux femmes politiques de réfléchir à une mise en sécurité supplémentaire, des enjeux auxquels les hommes politiques ont moins affaire ».

« Les violences numériques sont des violations des droits de l'homme aux conséquences dévastatrices sur la vie des victimes, qu’il s'agisse de préjudices physiques, psychologiques, sociaux ou économiques », écrivent dans une lettre ouverte l’association française Stop Fisha, l’allemande Hate Aid, l’italienne Chayn Italia, et une dizaine d’expertes des violences numériques d’Europe de l’Ouest. Sous le message #GirlsWantCyberJustice, elles appellent les (futurs) parlementaires européens à se mobiliser sur la question des cyberviolences contre les femmes et les minorités.

Les violences numériques, un enjeu démocratique

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Commentaires (1)


Pour le cas spécifique des élus, elle compare sa situation à celle de ses collègues néerlandais : « S’ils sont visés par ce type de violence, ils n’ont qu’à transférer les messages reçus à une adresse email, toujours la même, et les procédures qui peuvent en découler sont prises en compte par la collectivité. En France, on est très loin du compte. »


C'est un système étatique, le coup de l'adresse mail, ou c'est un organisme privé qui s'en charge ?
C'est possible en France de faire un système où une entreprise porte plainte au nom d'une victime et récupère un pourcentage des dommages et intérêts qui lui sont versés ?
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