Un an après l'annonce d'un plan de 3 200 départs, Lenovo remet le couvert avec une nouvelle restructuration. Cette fois-ci, un peu moins de 2 % des effectifs de l'entreprise sont concernés, ce qui représente tout de même environ 1 100 personnes.

Mi-août 2015, Lenovo annonçait vouloir se séparer de 3 200 employés, soit environ 10 % de ses effectifs travaillant en dehors des sites de production. L'objectif affiché par le constructeur était alors de remettre à l'équilibre sa branche dédiée à la mobilité dans un délai de six à neuf mois. Celle-ci affichait 292 millions de dollars de pertes sur 2,1 milliards lors du trimestre précédent l'annonce.

Un an plus tard, la situation de la branche mobile, héritée de Motorola, ne s'est pas franchement améliorée. Le mois dernier, lors de la présentation des résultats du 1er trimestre de l'exercice 2017, elle affichait encore 163 millions de dollars de pertes sur 1,7 milliard de dollars de chiffre d'affaires, l'équilibre attendu était donc encore loin d'être au menu.

Coïncidence ou simple hasard du calendrier, Lenovo vient de confirmer aujourd'hui procéder à une nouvelle vague de licenciements qui concerne en premier lieu la division mobile du géant chinois. Des licenciements qui s'inscrivent « dans l'intégration stratégique entre Lenovo et Motorola, alors que l'entreprise revoit son organisation et rationalise sa gamme de produit pour mieux figurer sur le marché des smartphones », fait savoir le groupe dans un communiqué envoyé à plusieurs confrères, dont The Verge.

Cette réorganisation concernera « moins de 2 % des effectifs globaux », assure Lenovo, soit environ 1 100 personnes. Le groupe affirme également que le quartier général de la branche mobile restera pour le moment à Chicago, malgré les rumeurs insistantes qui annoncent son déplacement en Chine. La marque n'a par contre fourni aucune estimation des économies attendues avec cette nouvelle opération. Espérons qu'elles seront suffisantes pour parvenir à l'équilibre tant attendu par l'entreprise.